Les yeux vairons

Chapitre 40

Il y a une petite note à la fin!

Faites péter les commentaires et votes ^^.

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~ Ursula ~

Je le déteste, officiellement.

J'ai mis des années à m'en remettre, - je ne suis pas complètement remise- et voilà qu'il arrive et chamboule tout. Non, il n'a aucun droit. Je ne peux pas le pardonner. Il a joué avec moi, pas sur le plan physique, mais il a joué avec mes sentiments. Un sentiment dont j'essaie toujours de m'en débarrasser actuellement: la peur. Et dire que je travaillais sur moi-même, j'avais redoublé d'exercices physiques, je m'étais endurcie, renforcée. En deux secondes, il a tout cassé.

Je n'ai plus peur.

J'ai beaucoup peur maintenant. Il m'a rappelé ce monstre en appuyant exagérément sur la pédale d'accélérateur.

Tout ce que je veux, c'est rentrer chez moi, prendre une douche froide et m'endormir. Je veux être le plus loin possible de lui.

Alors que je m'étais endormie dans les bras de Morphée après ma crise, je sens qu'on détache ma ceinture. Non pas lui.

Je me réveille en sursaut, ce qui fait que Liam sort un cri de panique, et sort des gros yeux, surpris.

Dans un autre contexte, cette scène m'aurait fait marrée.

Mais là non.

En pivotant ma tête un peu dans tous les sens, je remarque qu'on est dans un parking souterrain, avec que des voitures de luxe autour.

Je suis absolument sûre que c'est pas le parking de mon quartier.

- Calme toi, on est chez Marc et il m'héberge en ce moment.. Je ne pouvais pas te ramener chez toi dans cet état alors j'ai pré...

Je le coupe car plus que jamais à cet instant, il a le don de faire remonter de la colère en moi.

- Tu te prends pour qui à décider de si oui ou non je peux rentrer chez moi?!

Alors qu'il se gratte la nuque nerveusement, j'en profite pour le pousser pour pouvoir sortir de la voiture. J'ai besoin de m'éloigner le plus possible de lui.

Tandis que je suis toujours en train de me protester, Liam m'interrompt.

- Bon tu ne me laisses pas le choix.

À ces paroles, Liam me porte de force tel un sac à patate. J'ai beau le frapper, le cogner, hurler d'espoir que quelqu'un m'entendre, il ne me lâche pas, jusqu'à qu'on arrive dans l'ascenseur, où il me redépose délicatement.

- Monsieur se joue délicat maintenant, dis-je sarcastiquement.

Il ne me répond pas et appuie sur le bouton de l'ascenseur du dernier étage, le numéro cinquante-six.

Il n'ose même pas me regarder dans les yeux.

Je prends mon téléphone, voyant qu'il est vingt-et-un heure et espère être sauvée.

Il me regarde, et lorsqu'il m'aperçoit déverrouillé mon téléphone, il prend la parole pour la première fois depuis qu'on a quitté l'autoroute.

- Si tu comptes appeler Sarah, c'est inutile, c'est elle-même qui m'a conseillé de te ramener avec moi. Regarde dans tes derniers appels si tu ne me crois pas.

Je m'empresse de checker mes derniers appels et voient que Sarah a passé plusieurs minutes au téléphone tandis que j'étais aux toilettes. J'en reste bouche-bée.