Chapitre 43

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~ Liam ~

Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis qu'elle m'a pris au dépourvu. 

Tout ce que je sais, c'est que j'aimerai que ça dure encore et encore, que le temps se fige, pour que je puisse apprécier éternellement la douceur de ses lèvres au goût fruité.

 Le baiser est d'une douce violence et mon désir pour elle ne fait que s'accroître.

Alors que je commence à soulever le haut d'Ursula, un bruit de serrure se fait entendre et elle se replace rapidement à sa place originelle sur le canapé.

- Je suis rentrée Ursula. Oh, Liam, quelle surprise de te voir! s'exclame Sarah quand elle s'aperçoit de ma présence. Je ne vous dérange pas plus que ça, je pars dans ma chambre.

Les minutes s'écoulent et nous ne savons plus vraiment comment réagir. Le moment est plutôt... gênant.

- Tu veux venir à la maison ce soir?

Merde merde, mais pourquoi je lui ai demandé ça? À coup sûr elle va se braquer.

- Tu ne vis pas avec Marc?

- Si mais il n'est pas là ce soir.

Elle réfléchit quelques secondes avant de me dire:

- D'accord, mais laisse moi me préparer d'abord.

Quand elle se dirige vers sa chambre, je me met à espérer qu'elle pensera à prendre des affaires de rechange, car je ne compte pas la laisser partir ce soir.

En même temps j'envoie un message assez clair à Marc: «casse-toi de la maison pour ce soir, trouve toi un plan cul, je ne sais pas, mais dans une heure maximum, dégage».

Il me répond par un simple «connard» qui me fait sourire.

Alors que je patiente depuis une trentaine de minute devant une émission de télévision,

Ursula débarque dans le salon avec son éternel combo haut-jean-baskets-pull qui lui va à ravir, et en coiffant ses cheveux rouges de deux couettes, pour ajouter un côté original à son look.



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 Me voilà que je me transforme en styliste

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Me voilà que je me transforme en styliste.

- Je dis au revoir à Sarah, je prends mon sac et on s'en va! S'exclame-t-elle avec un sourire.

Quelques minutes après, nous nous retrouvions dans la voiture et je savais très bien qu'Ursula était stressée, corollaire de mon acte stupide la dernière fois.

Pendant le trajet, je ne pus m'empêcher de mettre ma main sur sa cuisse lorsqu'on arrivait à des feux, afin de la rassurer et je fus encore surprise qu'elle ne me repoussait pas,  me souriant même.

Je ne comprends plus rien aux femmes et à leur saute d'humeur. 

Surtout, je ne comprend plus rien à cette femme.

Tout d'abord, elle m'a embrassée. Elle a fait le premier pas.

Ensuite, elle accepte de passer la soirée avec moi.

Enfin, elle  remonte en voiture avec moi.

 Je me demande si c'est toujours Ursula,ou si un esprit plus chaleureux que son caractère froid ne s'est pas emparé d'elle. Elle me surprend de plus en plus.

- Tu veux dîner? je demande une fois arrivés.

- Oh Liam, question bête. Évidemment que oui!

On ne peut corrompre Ursula qu'avec de la nourriture, ce qui est assez cocasse.

- Par contre Cecilia est en arrêt maladie, je pense qu'on va devoir commander.

- Tu ne sais pas cuisiner? Me demande-t-elle.

-Euh... non?

- Inutile de commander, on va préparer le dîner nous-même.

- Je te préviens, la seule fois où j'ai essayé de cuisiner, les voisins ont du appeler les pompiers.

Un rire jaillit de sa bouche et je ne peux m'empêcher de la trouver craquante à chaque fois.

- Bon, on va faire quelque chose de très simple... dit-elle en ouvrant le frigidaire. Tu en penses quoi d'une quiche au poireau et fromage de chèvre? En plus il y a une pâte brisée déjà préparée, c'est parfait!

- Ça me va!

- Bon, je commence la préparation et toi tu coupes le fromage et les poireaux. N'oublie pas de les rincez.

Alors qu'Ursula s'attelle à la préparation, je coupe le fromage de chèvre, ce qui s'avère facile.

Une fois arrivé aux poireaux, je suis pris de doute. Quelle partie dois-je conserver et quelle partie dois-je couper? Ça se mange le blanc du poireau?

- Ursula, Mayday, je ne sais pas comment couper les poireaux!

- Alors c'est simple, dit-elle en se mettant devant la planche à découper tandis que je me place derrière elle.

Je pose ma main sur la sienne et suis ses mouvements de démonstration. Honnêtement, je ne l'écoute pas. Je ne pense qu'à notre contact corps à corps, main contre main et je ne peux m'empêcher de déposer un baiser contre son cou.

Sa respiration devient irrégulière et elle commence à haleter.

- Liam, si tu continues de cette manière, je ne pourrai pas continuer, alors vas-t'asseoir me congédie-t-elle.

Par la suite, nous finissons notre dîner sur l'îlot central en silence.  Je dois avouer que notre quiche -enfin sa quiche plutôt- aux poireaux et chèvre est une réussite.

Nous débarrassons la table et mettons les couverts dans le lave-vaisselle.

- C'était sympa ce petit dîner improvisé, je crois que je vais rentrer maintenant, me dit-elle posée devant l'îlot central.

Je vois qu'à travers un petit rictus, elle me nargue, et je décide de rentrer dans son jeu.

- Je n'ai pas droit à un dessert?

- Oh tu sais, je ne suis pas très dessert. Je me contente juste de mon plat en général.

- Ah oui? Je m'approche près d'elle dangereusement, lui faisant comprendre mes intentions.

- Hum, qu'est-ce que tu fais là? Me demande-t-elle lorsque je suis face à elle.

- Tu ne vois pas? Je viens prendre mon dessert voyons.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, que je l'embrasse directement parce que je compte bien finir ce qu'on a commencé plutôt.

Elle se détache de moi essoufflée et avec sa voix entrecoupée, elle prononce les mots suivants:

- Ne me compare plus jamais à un dessert.

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Haha, la fin est un peu brusque et on ne sait pas à quoi s'attendre.

Que va-t-il se passer?

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À dimanche!

<3

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant