Chapitre 80

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~Ursula~

- Depuis combien de temps vous travaillez pour Victor ?

Victor étant mon père.

- Deux ans maintenant.

- Je suis étonnée, vous avez l'air proche pour quelqu'un avec qui vous ne travaillez que depuis deux ans .

- J'ai fait mes preuves rapidement.

- Je vois quel genre de preuve. Comme être prêt à tuer sa fille par exemple.

Il blêmit et sa peau devient encore plus pâle qu'elle ne l'est déjà.

- Ce n'était pas vraiment le but. C'était juste pour vous marquez et vous faire peur.

- D'autant plus que vous n'étiez pas capable de le faire directement, vous étiez obligé de soudoyer un pauvre sans-abri.

- Il sera nourri et logé en prison au moins.

Je suis offusquée face à sa réflexion.

- Venons en aux faits, continue-t-il.

- Votre fille est très mignonne.

Je joue avec sa patience volontairement. Il se retourne vers sa fille, rigolant une glace dans les mains, assise avec Liam sur un banc.

- Ne vous inquiétez pas, il ne vous fera pas de mal. Mon copain n'est pas un monstre. Contrairement à vous et Victor.

- Vous ne me connaissez pas.

- Et croyez-moi que je m'en fous. Tout ce que je sais c'est que bientôt vous allez perdre votre fille. Il me suffit de ne passer qu'un appel pour qu'un mandat international soit activé contre vous.

Il croise les bras, affichant un rictus.

- Vous n'avez strictement aucune preuve.

- Moi non. Mais la police de New York si. Vous n'avez pas protégé suffisamment vos arrières puisqu'une caméra vous a filmé effectuant la transaction. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre vous. Seul problème, ils n'ont pas votre vrai nom puisque vous avez voyage sous une fausse identité je présume. Il me suffit d'un appel, écoutez-moi bien, un appel à New York pour que ce mandat soit déclenché. Eder recevra sûrement une alerte. Vous serez probablement extrader vers les États-Unis. Là-bas, vous n'aurez aucun pouvoir et j'espère sincèrement que vous n'aurez pas à ramasser une savonnette.

Il devient encore plus blanc car il sait que je ne bluffe pas.

- Vous ne dites donc rien terrible K ?

- Qu'est-ce que vous me voulez ? grogne-t-il.

- Je vais à la banque vider mon compte.

- Votre père va être furieux.

- C'est le but. Quelle sera sa réaction ?

- Il enverra des hommes venir vous cherchez.

- Devenu tellement prévisible le vieux. Arrangez-vous pour être parmi ces hommes. Arrangez-vous pour fouillez mes affaires ou mon corps. Arrangez-vous pour que vous ne puissiez rien trouver de compromettant sur moi. Est-ce que j'ai été suffisamment clair ?

Les yeux vaironsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant