*Ellipse du trajet*
Je viens seulement d'arriver dans le parce qu'il me pousse déjà faire son échauffement.
David (criant) : Tu fais 10 allers-retours du banc ici jusqu'au buisson là-bas et tu fais les ordres que je te donne !!!
Je commence directement à courir. Tous les 2 ou 3 mètres, il me dit "assis", "debout", "rampe" "saute" et pleins de choses comme ça et cela m'épuise beaucoup donc plus je fais les allers-retours plus lentement ce qui énerve David.
David (hurlant en me poussant plus fort à chaque fois) : Aller dépêche-toi, accélère c'est trop lent !
Il pleut des cordes, je suis trempée jusqu'aux os et je suis congelée mais je suis obligée de continuer à courir. Alors que je me relève pour continuer à courir pour mon 8ème allers-retours, David me poussa violemment pour que j'accélère mais mes pieds glissèrent sur une flaque d'eau et je tombai par terre dans les autres flaques. David arrive vers moi et me donne des claques.
Je suis en pleurs, je n'ai plus de force et j'ai mal à mon poignet à cause de ma chute ainsi qu'à cause de la douleur des claques. Mais David s'en fiche complètement, il m'attrape par le derrière de mon tee-shirt et me relève tout en me poussant à courir, à ce moment-là, je pète un câble parce que c'est trop pour moi de me canaliser pour éviter de craquer.
Moi (hurlais-je pour qu'il me lâche avant de courir frapper dans un arbre)LÂCHEZ-MOI MAINTENANT !!! J'EN AI PLUS QUE MARRE DU QUOTIDIEN QUE JE VIS AVEC VOUS !!! DE VIVRE DANS LA MENACE, LES COUPS, LA SOUFFRANCE ET LA DOULEUR AVEC VOUS !!! QUE CE SOIT POUR UN OUI OU POUR UN NON, J'M'EN PRENDS PLEIN LA GUE*** À CHAQUE FOIS !!! ET ÇA H24 DEPUIS JUIN/JUILLET !!! JE NE SAIS PAS CE QUE JE VOUS AI FAIT POUR QUE VOUS VOU EN PRENIEZ À MOI COMME CA MAIS JE N'AI JAMAIS DEMANDÉ UNE VIE COMME CELLE-CI !!! ALORS FOUTEZ MOI LA PAIX ET LAISSEZ MOI VIVRE !!!
Toute la colère que j'avais à David depuis mon arrivée va l'orphelinat je la lâche dans mon poing gauche lorsque je frappe dans l'arbre avec. Je sens que David arrive très énervé dans mon dos, je vois qu'il lève la main sur moi pour me frapper mais je suis tellement hors de moi que je l'ignore complètement.
David (hors de lui me menaçant) : Tu vas regretter ce que tu viens de faire !!! Je t'ai déjà dit de ne pas me parler de cette façon !!! Tu n'as pas à me frapper non plus! !! Tu n'as aucun droit sur moi !!! »
PDV Matt
Je suis à l'entrée du parc en train de chercher Clara et David car quand ils sont partis, j'étais allés aux toilettes (mais ça à la limite on s'en fou). Soudain, j'entends un homme hurler des menaces. Je tend l'oreille et regarde en direction de la voix et reconnais l'homme, c'est David qui est prêt à frapper une jeune fille qui elle frappait dans un arbre à cause de la colère, j'en déduis que c'est Clara. Je me mets à courir le plus vite possible pour empêcher David de la frapper. Je continue de courir jusqu'à le faire tomber au sol plus loin.
Moi (lui criant dessus) : Vous n'avez pas non plus le droit de la frapper et vous n'avez aucun droit sur le non plus! !! Laissez-la tranquille maintenant !!!
Il se releva, trempé de la tête aux pieds, et rentre à l'orphelinat. Je vois que Clara est toujours en train de frapper dans l'arbre. Je m'empresse de lui prendre son poignet gauche pour qu'elle cesse de se faire du mal et la prendre dans mes bras.
Moi (essayant de la calmer) : Chut... Calme-toi ma puce... C'est Matt... C'est fini... Arrête de frapper dans tout ce que tu vois, tu te fais du mal physiquement pour rien...
PDV Clara (moi)
Je suis dans les bras de Matt, je l'ai reconnu par son odeur (qui sent tellement bon), il arrive à me calmer peu à peu grâce au son de sa voix douce. Je n'arrive toujours pas à croire que je venais je veux refaire une crise de nerfs non pas à cause de ma mère (car j'en faisais beaucoup par sa faute) mais à cause de David.
Depuis la deuxième semaine de mon arrivée à l'orphelinat, j'essaye de me contrôler pour ne pas en faire et j'ai réussi à me retenir jusqu'à maintenant où tout a éclaté aujourd'hui. Je vois que ma main gauche (mes phalanges plutôt) saigne à cause des coups que j'ai donné dans l'arbre et que mon autre poignet est enflé à cause de la chute de tout à l'heure.
Moi (la rassurant) : Ne t'inquiète pas on va rentrer, et je vais te soigner. Ça va mieux maintenant ?
Clara : Un peu mieux qu'avant... Merci Matt...
Matt : De rien ma puce mais tu as déjà des crises comme ça ou c'est la première fois ?
Clara : Non ce n'est pas la première fois que j'en fais... J'en faisais beaucoup lorsque ma mère avait ma garde... Se sont de grosses crises de nerfs qui se transforment le plus souvent en crise d'asthme...Matt (lui caressant les cheveux) : Je comprends... Ça devait être dur pour tout cette situation...
Moi (tristement) : Oui très dur... Et maintenant, je suis ici depuis les grandes vacances scolaires et c'est pire...
Matt : Je comprends ta souffrance... Aller maintenant on retourne à l'orphelinat pour te soigner, te changer parce que tu es trempée etc... Je vais te porter parce que la crise t'a beaucoup épuisée... Et tiens mets ma veste, tu es toute gelée...
Il enlève sa veste et je la mets sur les épaules.
Moi (gênée) : Merci Matt... Mais ne t'inquiète pas je peux marcher.
Matt (souriant) : De rien ma belle... Elle non je veux te porter, tu n'as pas le choix de toute façon...
Moi : Merci Matt...
Matt (me faisant un clin d'œil) : De rien c'est normal...
On se fait un câlin puis Matt me porte en mode "princesse" pour retourner à l'orphelinat. Je cale ma tête dans son cou, j'ai de moins en moins froid grâce à sa veste et il me tient chaud. Comme je pense que cette magnifique journée avec mon idole numéro on va bientôt se terminer...
Lui qui a réussi à me redonner le sourire pendant cette journée, lui qui m'a aidée pour les problèmes que j'ai avec David... Quand il partira, je serais très triste car il est tout pour moi même si ça aura été la meilleure journée de ma vie. Je m'endors peu à peu dans ses bras.
*Maïwouri*
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Le changement d'une vie
FanfictionClara, 14 ans, sauvée par un inconnu est envoyé en orphelinat, sa mère n'ayant plus aucun droit sur elle et son père ne pouvant pas s'occuper d'elle n'étant pas souvent à la maison. Commençant à désespérer face à l'enfer quotidien de l'orphelinat...