Chapitre 59 : La Demi-Finale

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*Ellipse jusqu'au lendemain*

Samedi 16 Juin, 22h

PDV Clara (moi)

Il est 22h lorsque c'est au tour de notre équipe de chanter. Adam commença à chanter sa reprise de Maxime Le Forestier "Le p'tit air". Je suis devant l'écran habituel des Studios pour regarder sa prestation. Il a une voix géniale... Il est bourré de potentiel...

Je vais avoir beaucoup de mal d'essayer de me qualifier pour la Finale face à lui... Je n'ai toujours aucune nouvelle de mon père, je suis au plus bas... Je l'ai perdu... C'est définitif...

Depuis que j'ai appris et compris en quoi consistait son travail, je vis dans la peur qu'il meurt à cause des risques de son métier... C'est arrivé hier... Il n'a pas été souvent là mais je partageais beaucoup de choses quand il était présent... J'ai toujours été fière de lui fière d'aller aider d'autres pays en guerre...

Je ressens un immense vide en moi... Comme si l'on m'avait arracher une partie de moi... Je repense à nos moments rien que tous les deux... Même encore à mon premier Noël avec Matt et sa famille... C'était la dernière fois que je le voyais...

Dans quelques secondes, c'est à mon tour de monter sur scène... Je n'ai pas envie de chanter d'interpréter ce titre qui me met si mal... Je suis quand même obliger, nous ne pouvons pas arrêter l'émission juste pour moi parce que j'ai des problèmes personnels...

Si je ne veux ou ne peux absolument pas chanter je dois "déclarer forfait" et par conséquent abandonner l'aventure et je ne suis pas du genre à baisser les bras au premier obstacle. Les équipes techniques m'équipe puis j'attends derrière le mur le moment où je dois rentrer.

Nikos : A présent, place à une jeune fille de tout juste 15 ans qui surprends et touche tout le monde, Clara!!!

Le mur, je m'avance sur scène et me positionne devant le micro déjà en place. Les musiciens commencent la mélodie de la chanson et juste en l'écoutant, les larmes montent très cité jusqu'à mes yeux...

Je commence malgré tout à chanter lorsque fût le moment en regardant droit devant moi et en jetant quelques fois des regards sur les coachs. Seulement, à cause de l'émotion qui me rattrape ma voix ne sort pas correctement... Elle est toute tremblante, serrée et cela s'entend que je suis à deux doigts de m'effondrer en pleurs...

Moi :

A l'heure où la nuit passe au milieu des tranchées,

Ma très chère Augustine, je t'écris sans tarder,

Le froid pique et me glace et j'ai peur de tomber.

Je ne pense qu'à toi,

Mais je suis un soldat.

Mais surtout ne t'en fais pas,

Je serai bientôt là.

Et tu seras fière de moi.

A l'heure où la guerre chasse des garçons par milliers,

Si loin de la maison et la fleur au canon.

Ces autres que l'on tue sont les mêmes que moi.

Mais je ne pleure pas,

Car je suis un soldat

Mais surtout ne t'en fais pas,

Je serai bientôt là

Et tu seras fière de moi.

Le changement d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant