CHAMPION

9. LA VIE DE KYLIAN

8 heures 30. Je me réveille. Aujourd'hui, on joue un match. Mais ce n'est pas n'importe lequel, c'est le dernier de la saison au Paris Saint-germain, contre Rennes. Nous allons aussi soulever nos coupes à la fin du match.
Après m'être étiré, je me lève et file à la douche.

Aujourd'hui, j'avais une interview à l'occasion de la fin de la saison. Cette interview se filmera au camp d'entraînement, je pris alors ma voiture pour me déplacer jusqu'à là bas.

Dès mon arrivée, on m'avait fait enfiler un maillot de mon équipe et pressé entre les mains des maquilleuses. Je détestai ça, j'avais l'impression que mon visage étouffait, je m'étais d'ailleurs toujours demandé comment faisaient les gens qui en portaient à longueur de journée. Ma maquilleuse la première, elle me faisait du charme depuis le début, mais j'y étais insensible ; blonde, petite et super maquillée, elle semblait très superficielle.

...: Je te mets du fond de teint, mais t'en as pas besoin, c'est juste pour que ton teint accroché à la lumière du studio, me dit-elle d'un rire niais, Moi c'est Kenza!

Je lui souri, pas très sincèrement, mais plutôt poliment. Elle me déplaît vraiment, je n'aime pas sa façon d'agir.

Kenza : T'as pas emmené ta copine ? me demanda-t-elle, les autres l'ont fait.

...: On commence d'une minute à l'autre, dit le caméraman.

Ouf ! sauvé par le gong... Je sorti de la loge avec un faux sourire et vînt m'assoir face à la caméra, devant un fond vert.

Les questions s'enchaînaient, mes plus beaux souvenirs avec le PSG, le moment le plus difficile, le match que j'ai le plus aimé jouer, une décision d'arbitre contre laquelle j'étais opposé, une chose que je retiendrai de cette saison ou alors mes objectifs pour la prochaine, tou était passé au peigne fin.

Je sorti quelques minutes après pour voir les gens qui m'attendaient dehors. Cela me faisait toujours chaud au cœur de voir tout cet amour qu'ils me portaient alors que nous ne nous connaissions même pas personnellement. Ces gens me soutiennent plus que certaines personnes de mon entourage, qui m'ont lâché au moindre obstacle mais qui sont revenus dès ma signature à Paris.
Je signai des ballons, des maillots, des coques de téléphone même. Jamais dans ma vie j'aurai cru faire ça un jour. J'ai toujours voulu percer dans le foot, être le meilleur, mais jamais je n'aurai pensé recevoir autant.

Le dernier coup de sifflet retentit. Ça y est. Le dernier match venait de se et nous avions perdu 2-0... Il fait dire que nous étions très bouleversés du départ de Thiago Motta et de notre entraîneur, Unai Emery.

La cérémonie débuta alors. Des milliers de supporters nous applaudissaient. Nous nous amusions à courir de part et d'autres du terrain pour les saluer et ils étaient remplis de joie, tout comme nous tous.
Nous avions gagné 4 coupes cette saison, c'était notre fierté et rien ne pouvait nous l'enlever. Je ressentais cette sensation extraordinaire d'être quelqu'un qui a réussi ce qu'il avait entreprit, et je ne comptait pas m'arrêter là. Je voulais faire mieux à l'avenir.

S'en suit des photos de groupe avec les coupes, devant les yeux des supporters, qui ne s'arrêtaient pas de scander nos noms.

Layvin : On l'a fait, me dit mon coéquipier en me prenant amicalement dans ses bras

C'est vrai que j'étais dans l'équipe depuis très peu de temps, mais ils m'avaient tous très bien accueillis et je me sentais bien avec eux. J'étais assez triste de voir la saison se terminer, mais tout de même heureux car j'imaginais déjà la saison prochaine; pleine de fou rire et d'espoir.

Unai : Allez les gars, on rentre ! dit-il avec une pointe d'émotion.

Presnel : Alors mon poulet, m'interpella mon ami en me prenant par les épaules, ça fait quoi d'être avec un grand gagnant comme moi ?

Nous rîmes ensemble, j'aimais vraiment mon métier.

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k.mbappe29 fin de saison 😄🤙🏽
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julia.nsu champion 🏆