56. ARRIVÉE

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MERCI ÉNORMÉMENT POUR LES 100K JVOUS AIME 😭❤️

Après près de vingt-et-une heures de vol et une escale à San Francisco, je posai enfin les pieds sur la terre ferme. Ma tête était sur le point d'exploser tellement j'étais fatiguée. Il était vingt heures et demi et il faisait déjà presque nuit. J'étais l'une des dernières passagères à descendre de l'avion et lorsque j'arrivais au tapis, tout le monde avait déjà récupéré sa valise, ce qui m'a facilita la tâche pour retrouver la mienne.

Je sorti de la salle vitrée et vit directement mon grand frère qui m'attendait. Je lui sautai dans les bras et l'enlaçai tendrement.

Evan : Comment tu vas ? me dit-il en ressentant l'étreinte.

Moi : J'suis trop contente d'être là ! m'exclamai-je.

Evan : Tu vas vraiment bien ? T'avais pas l'air la dernière fois... s'inquiéta-t-il en faisant référence à notre discution téléphonique.

Moi : T'inquiètes, c'est pas grand chose, je te raconterai, souris-je.

Evan : Demain alors, tu dois être crevée avec le décalage horaire...

J'acquiesçai et envoyai un snap à Kylian comme promis pour l'informer de mon arrivée.

J'acquiesçai et envoyai un snap à Kylian comme promis pour l'informer de mon arrivée

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Nous montâmes dans la voiture et il m'emmena chez lui. Nous discutions sur le chemin et il me montrait quelques endroits qu'il connaissait sur le chemin, même si on ne voyait pas grand chose la nuit.

Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes chez lui. Il habitait une grande villa au milieu des palmiers, avec une piscine gigantesque, face à la mer.

Moi : Bah dis donc, ça paye le surf, constatai-je.

Mon frère était directeur des ressources humaines dans une entreprise qui vendait des planches et accessoires de surfs et qui sponsorisait des surfeurs à Tahiti, entre autre.

... : Ma filleeeeeeee ! s'exclama ma mère en se précipitant dans mes bras.

J'étais tellement heureuse de la revoir. Elle m'expliqua qu'elle était arrivée ce matin et que le voyage avait été super long pour elle.
Je grignota un peu avec eux, avant d'aller me coucher, assommée par la fatigue et les douze heures de décalage horaire.

Le lendemain, je me réveillais très très tôt. Le soleil n'était même pas encore levé... Foutu jetlag. Malgré plusieurs tentatives, je n'arrivais toujours pas à me rendormir alors je décidai de sortir de ma chambre et visiter la maison de mon frère.

Ma chambre était à l'étage et donnait sur la piscine et la mer au fond, selon ce qu'il m'avait expliqué. J'avais hâte que le soleil se lève pour observer la vue.

Il y avait d'autres chambres sur le reste de l'étage mais je décidai de descendre pour ne pas réveiller tout le monde. L'escalier débouchait sur le salon immense. Il y avait deux grands canapés et un écran plat digne de ce nom. Derrière, la salle à manger et la cuisine, toute équipée avec un plan de travail en marbre. « Ok... mon frère est blindé. » pensai-je.

J'ouvris le réfrigérateur pour me prendre un verre de jus à la mangue bien frais, avant de sortir sur la terrasse. J'ouvris la baie vitrée et la brise matinale me caressa la peau.

Le soleil commençait à se lever et je marchais pieds nus sur le sol en bois. Il y avait des petits fauteuils en osier posés en face de la piscine à débordement. Les palmiers se balançaient légèrement et rendaient le panorama encore plus agréable qu'il ne l'était déjà. Je marchais en direction du fond du jardin et vit un hamac.

Moi : Toi non plus tu dors pas, dis-je en voyant ma mère allongée dans celui-ci.

Elle fis non de la tête et s'assis pour que je puisse me mettre à côté d'elle. Je l'enlaçai et lui déposa un baiser sur la joue pour lui dire bonjour. Je m'assis un peu plus confortablement et nous nous laissèrent porter par les vas et viens du hamac en silence, en regardant la vue qui s'offrait à nous. La mer ne bougeait presque pas et le ciel changeait de couleur à chaque seconde qui s'écoulait. C'était tout simplement magnifique.

Karren : Je suis tellement désolée de pas avoir pu venir pour ton anniversaire, s'excusa-t-elle.

Moi : C'est rien maman, c'est pas de ta faute, la rassurai-je, des amis m'ont organisé une fête.

Karren : Je le sais ça, Julia. D'ailleurs, il a l'air d'être un bon garçon le petit Kylian ?

CHAMPIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant