37. SIGNATURE

5.9K 280 4
                                    

Moi : Merci beaucoup de m'offrir cette opportunité, dis-je en serrant la main de la femme.

... : C'est nous qui te remercions, me répondit-elle, bonne soirée Julia.

Je poussais la porte pour sortir du bureau, toute souriante car je venais de signer mon contrat. Mais soudain, je vis Tony au loin, ce qui me fit ravaler mon sourire. Je l'avais presque oublié, lui. Je marchais d'un pas décidé vers la sortie pendant qu'il m'emboîtait le pas.

Tony : Alors ? me demanda-t-il.

Moi : J'ai signé, l'informai-je, toujours sur la défensive.

Tony : T'as eu de la chance qu'ils relèvent pas ton retard, alors...

Je lui lançai un regard assassin auquel il ne semblait pas prêter attention.

Tony : J'ai eu Undiz au téléphone, tu pars à Barcelone pour quelques jours.

Moi : Quand ça ? demandai-je en essayant de paraître désintéressée.

Tony : Après demain.

Sa réplique me fit sursauter. Après-demain ? Déjà ?

Tony : Tu rentres le 24 juillet normalement.

Je hochai de la tête en le saluant brièvement. Je n'avais pas la tête aux grands discours. Je soufflais en poussant la grande porte en verre, pour sortir de l'immeuble.

Kylian : Ça s'est mal passé ? dit-il en baissant la vitre de sa voiture.

Il m'attendait juste devant. Je lui souri avant de m'asseoir côté passager.

Moi : J'ai signé mon contrat. Mais c'est mon manager, il m'a prit la tête... répondis-je en me massant les tempes.

Il démarra en me demandant de lui raconter.

Moi : Il veut tout contrôler, il comprend pas que ça arrive d'être en retard, c'est la première fois en plus... il a été blessant, c'est tout, expliquai-je en me massant les tempes.

Je ne voulais pas lui dire qu'il avait été question de lui et des gars dans notre discution.

Moi : En plus, je pars à Barcelone avec lui dans deux jours... j'vais devoir le supporter... soupirai-je.

Kylian : Hein quoi ? Combien de temps ? demanda-t-il affolé.

Moi : Détends-toi, riai-je, je reste que jusqu'au 24 juillet.

Arrivé à un feu rouge, Kylian se tourna vers moi.

Kylian : Fast food ou restau ?

Moi : Pierre feuille ciseaux ? Si je gagne fast food, si tu gagnes restau, dis-je d'un air de défi.

Il accepta mais le feu passa au vert. Il démarra. Au prochain feu rouge, il me regarda du coin de l'œil.

Moi : Pierre, feuille, ciseaux. Yes ! Un point pour moi !

Nous continuâmes et bien sur, j'avais gagné.

Kylian : T'as triché ! m'accusa-t-il en démarrant.

Je levai les yeux au ciel et croisais mes bras sur moi poitrine, me donnant un air vexé.

Nous étions donc arrivés devant un fast food qu'il avait l'habitude de fréquenter avec ses frères parce que selon lui il n'y avait jamais vraiment beaucoup de monde et qu'il pouvait manger tranquillement.

Kylian : C'est archi bon pourtant, avait-il fait remarquer en haussant les épaules.

Nous avions passé la soirée à manger et à rire tous les deux, avant qu'il me raccompagne chez moi.

Moi : T'es sur que tu veux pas rester ? le suppliai-je presque.

Kylian : Je t'ai dit que je voulais pas te déranger, tu vas encore rater des rendez-vous à cause de moi, riait-il.

Moi : Mais, je dors mieux quand t'es là, boudai-je en lui prenant le bras avec des yeux de merlan frit.

Kylian : T'es chiante, s'avoua-t-il vaincu.

Moi : Merci merci merci !

Je le couvrais de bisous un peu partout sur les joues, le faisant rougir.

Moi : Trop chouuuu, m'amusai-je devant sa bouille en lui pinçant les joues avant de me retourner pour ouvrir ma porte d'entrée.

Il m'emprisonna en passant son bras musclé autour de mes épaules et en me pressant contre lui. Je penchai ma tête pour l'appuyer contre son torse en souriant.

Moi : Laisse moi au moins ouvrir la porte.

Kylian : Tu pars bientôt, laisse moi profiter de toi, dit-il en emmêlant mes cheveux, me faisant grogner.

CHAMPIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant