39. TROP TÔT

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Moi : Putain, ça rentre pas, m'énervai-je en me massant les tempes.

Kylian : Tu pars que deux jours, pourquoi tu prends tout ça ? demanda-t-il en scrutant ma valise pleine à craquer.

Moi : On sait jamais, ça peut servir... Assieds-toi dessus s'il te plaît, ça va fermer normalement, lui demandai-je, les mains sur les hanches.

Kylian : Dis que j'suis lourd aussi ! rit-il en s'exécutant.

Moi : Déjà plus que moi... dis-je en forçant sur la fermeture éclair de ma valise.

Kylian : Au pire part pas, suggéra-t-il en m'embrassant le front.

Je lui tirai la langue quand je réussi enfin à boucler cette satanée valise. Je me laissai tomber par terre, à bout de force car elle m'avait donné du fil à retordre. Je pouvais entendre Kylian qui avait l'air de s'amuser de la situation. Il se leva de sur ma valise pour se placer devant moi.

Kylian : Allez, lève-toi, me fît-il en me portant pour m'asseoir sur le rebord de mon lit.

Moi : On a même plus le droit de se reposer ici, reprochai-je en levant les yeux au ciel.

Je parcourrais ma chambre du regard quand je vis mon porte monnaie, posé sur ma coiffeuse.

Moi : Merde, mon sac à main ! réalisai-je.

Je fis un bond pour en vitesse préparer ce dernier, en y laissant une dernière place pour mon chargeur, que je mettrai en dernier demain matin.

Il était minuit quand je fini de préparer mes affaires pour mon départ à Barcelone.

Kylian : Tu décolles à quelle heure ?

Je jetai un œil une dernière fois au mail d'information que m'avait envoyé mon manager.

Moi : Six heures trente du matin, je sais pas pourquoi il m'a prit un vol aussi tôt, dis-je en pensant à Tony.

Je réglai mon réveil à quatre heures du matin, car j'avais reçu l'ordre d'arriver en avance.

J'eus du mal à m'endormir, contrairement à Kylian qui dormait maintenant comme un bébé. Je pensais à ces trois jours à Barcelone, avec Tony. Comment allaient-ils se passer ? Comment allait-il agir après notre dispute ?

J'avais donc décidé de faire comme si de rien n'était, histoire de repartir sur de bonnes bases parce que j'allais quand même devoir rester trois jours avec lui. Tant mieux si c'était dans la bonne humeur. J'espérais quand même qu'il s'excuse pour ce qu'il m'a dit.

Peu à peu, mes paupières se fermèrent, avant d'être complètement closes.

Bip bip bip, il était quatre heures du matin... Je soupirai en l'éteignant. Je m'assis sur le lit afin de me réveiller le plus rapidement possible, pour ne pas être en retard. Kylian n'était apparement pas du même avis puisqu'il venait encercler ma taille de ses bras, les yeux toujours fermés.

Je riais en les caressant légèrement avant de le pousser doucement pour me lever, à contre coeur.

J'allais à la douche et mettais l'eau la plus chaude possible, qui réveilla tous mes muscles un par un, détendant mon corps au maximum.

À la sortie de la douche, je me dirigeai vers la cuisine pour prendre un petit déjeuner.

Kylian : La dernière fois tu m'as fais des tartines, maintenant c'est moi, m'expliqua-t-il en voyant mon regard interrogateur.

Nous mangeâmes tous les deux, je finis de me préparer pendant que lui, était allé dans la salle de bain se doucher. Il avait insisté pour m'emmener à l'aéroport.

Sur la route, nous échangèrent quelques mots mais restèrent calmes, encore fatigués à cause de nos quatre heures de sommeil seulement.

Arrivés à l'aéroport, nous constatâmes qu'il était presque vide. Il m'accompagna a l'entrée, en portant ma valise comme un gentleman qu'il était. Avant de m'enlacer pour me dire au revoir. Je lui déposai un baiser sur la joue.

Kylian : Reviens vite, me dit-il en m'embrassant le front.

Il parti et je me mis à la recherche de mon hall. Tony m'attendait juste devant et me fit signe. Je m'avançai vers lui et le saluai amicalement, comme si de rien n'était.

Tony : T'es venue avec ton footballeur...

CHAMPIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant