35. RETARD

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Merci beaucoup pour les 30K c'est incroyable ❤️🤩

Les rayons de soleil qui filtraient des volets me réveillèrent doucement. Après quelques secondes, je réussi à ouvrir les yeux avant de réaliser que j'étais chez Kylian.

Je levai la tête, et vis qu'il était toujours allongé sur le dos et me regardait déjà.

Moi : Tu fais flipper, lui dis-je.

Kylian : Tu mens, je sais que tu kiffes, riait-il.

Je levai les yeux au ciel avant d'enfouir ma tête dans le creux de son cou. Il jouait avec mes cheveux, me faisant frissonner.

Moi : La routine, murmurai-je.

Kylian : Tu prends vraiment trop tes aises.

Je ris avant de faire des dessins imaginaires sur le haut de son torse du bout de mes doigts. Nous restèrent ainsi pendant quelques minutes .

Kylian : J'veux rester comme ça toute la journée, déclara-t-il.

J'allais répondre quand mon portable se mit à sonner. Je soufflais avant de le saisir. Le prénom de mon manager s'afficha : « Tony ». Je m'excusai auprès de Kylian avant de répondre.

Moi : Allô ?!

J'eus à peine le temps de prononcer ce mot que j'entendais déjà Tony s'énerver.

Tony : Putain mais t'es où ? Je t'envoies des messages depuis deux heures ! Qu'est-ce que tu branles ?

Je me redressai en fronçant les sourcils. En bredouillant un « hein quoi? » avant qu'il ne reprenne.

Tony : Tu sais quel jour on est ?!

Moi : Le 18 juillet pourqu...

Tony : Mais merde Julia ! On est le 19 ! on avait un rendez-vous avec Versace c'est hyper important, tu me fais quoi là ?

Moi : Putain désolé, j'arrive, dis-je avant de raccrocher.

Kylian me regardait sans comprendre.

Moi : J'ai un rendez-vous pro, j'suis hyper en retard j'avais grave oublié, lui expliquai-je en commandant un Uber.

Je filai prendre une douche rapide. Après avoir embrassé Kylian sur la joue, je quittai son appartement.

Je me préparais mentalement à affronter mon manager qui ne semblait pas du tout ravi de ma situation. Ce genre de choses ne m'étaient vraiment jamais arrivées et je n'avais jamais vu Tony dans cet état non plus.

Le chauffeur me déposa à l'adresse que je lui avait indiqué et Tony m'attendais déjà à l'entrée.

Tony : Viens, m'ordonna-t-il.

Moi : Bonjour, déjà...

Tony : Attends tu dis quoi là ?! s'énerva-t-il, tu me fais passer pour un con devant tout le monde, tu te rends pas compte de ça ! C'est un rendez-vous super important et tu le savais.

Moi : Écoutes, je suis désolée, je sais pas comment j'ai pu oublier...

Tony : Où t'étais encore ?

Moi : J'ai pas de compte à te rendre, je t'ai déjà dit que j'étais désolée ! Ça arrive, c'est aussi des humains ils comprendront.

Tony : Aaaah oui, t'étais avec tes footballeurs, hein ?! remarqua-t-il en désignant le maillot que je portais encore sur moi, c'est bien ça, tu vas alimenter la presse et faire parler de toi, c'est ce qu'on veut tous de toute façon. Bien vu le coup de pub !

Moi : Attends t'es sérieux ? criai-je, me faisant entendre par tout le monde à l'accueil, t'es en train de dire que je profite d'eux pour le buzz ? Ok j'ai compris, ne m'adresse plus la parole.

Hors de moi, je me dirigeai vers le grand couloir, sans attendre mon manager, lui faisant bien comprendre que sa présence n'était évidemment pas la bienvenue. Une jeune femme m'indiqua la salle de réunion dans laquelle j'entra, avant de soigneusement fermer la porte derrière moi.

Moi : Bonjour, hmm... entamai-je, Je voudrais m'excuser, pour le retard, j'ai ...

... : Ne t'inquiètes pas, ça nous a permis de faire le point sur plusieurs choses, assieds-toi, me dit une quinquagénaire, c'est moi qui m'occupe de la communication et du visage de la marque en France, enchantée.

Je fis un petit sourire crispé, ne sachant plus quoi dire.

... : Je ne vais pas te mentir mais ton profil nous intéresse vraiment, et nous aimerions travailler avec toi, malgré ce petit incident, nous voudrions parler d'une possible collaboration...

Moi : Je vous écoute, dis-je en me détendant enfin.

CHAMPIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant