CHAMPION

81. AMOUR

Kylian : Tu peux me rappeler ton nom de famille ? me demanda-t-il pour la énième fois en montant dans la voiture.

Moi : Mbappé, ris-je.

Kylian : Julia Mbappé, plutôt beau gosse comme blaze...

Nous attachâmes nos ceintures et la voiture démarra en direction de la salle où notre fête allait se dérouler.

Moi : J'arrive pas à y croire, on est mariés, dis-je sans réaliser.

Kylian : Et moi donc, genre toi là, toi tu portes mon nom, fit-il en me désignant, j'suis le mec le plus saucé du monde.

Il s'enfonça dans son fauteuil, sourire aux lèvres. J'entrelaçai mes doigts dans les siens et posai ma tête sur son épaule.

Moi : Tu me rends tellement heureuse, Kylian.

Kylian : Et toi si tu savais, viens là, dit-il en prenant ma tête entre ses mains.

Comme d'habitude, chaque fois que mes yeux rencontraient les siens me rendait folle. Il ne manqua peu de temps pour que nos lèvres se réunissent.

Malheureusement, nous furent coupés par un bruit de Klaxon très fort et nous nous séparâmes à contre cœur.

Kylian : Ça c'est Presnel, rit-il.

Les autres voitures qui nous suivaient firent de même et se mirent elles aussi à klaxonner.

Moi : On voulait être discrets, c'est raté, dis-je ironiquement en regardant derrière nous.

Nous arrivâmes enfin à la salle. Nous descendîmes de notre voiture, suivis par les autres invités qui arrivaient un à un.

La salle était encore plus belle que ce dont j'aurai pu rêver. C'est main dans la main que nous arrivâmes à l'intérieur. Il y avait une petite musique d'ambiance et les invités s'installaient peu à peu, un peu partout dans la pièce.

... : Juliaaaa ! s'exclama une petite fille, me sautant dessus.

Moi : Ana ! Comment tu vas ma puce ? demandai-je à celle-ci en la prenant dans mes bras.

Mon frère et Astrid étaient toujours ensemble et filaient le parfait amour. J'étais heureuse de les voir ensemble. Ana était venu avec eux puisque je n'avais pas manqué de l'inviter elle aussi.

Moi : T'as grandis dis donc, qu'est-ce que t'es belle !

Ana : Toi aussi t'es belle, tu ressemble à une princesse.

Elle faisait sans doute référence à ma longue robe blanche. Celle que j'avais toujours rêvé de porter un jour.

Moi : Ça c'est parce que j'ai trouvé mon prince, lui répondis-je en lui pinçant les joues.

Kylian : Est-ce que la princesse voudrai bien m'accorder cette danse ? me dit-il en arrivant à notre hauteur.

Moi : Je reviens, informai-je Ana avant de me retourner vers Kylian.

Il m'entraîna au centre de la piste de danse. Les notes de musique s'enchaînaient lentement quand nos corps se joignirent. Mes mains trouvèrent sa nuque et les siennes ma taille.

Moi : Alors comme ça on écoute aux portes ? fis-je référence à ma conversation avec Ana.

Kylian : J'ai pas écouté, j'ai entendu, rit-il.

Il exerça une pression sur le bas de mon dos pour me rapprocher de lui. Nos pas étaient synchronisés et quelques couples nous avaient déjà rejoins sur la piste de danse.

Nos regards étaient plantés l'un dans l'autre et je cru que jamais je ne pourrai détacher le mien du sien. Cet homme là me rendait complètement folle. Jamais je n'avais éprouvé ce sentiment pour quelqu'un. J'étais éperdument amoureuse de Kylian.

Kylian : Tu penses à quoi ? me demanda-t-il assez bas pour que je sois la seule à l'entendre.

Moi : Quand est-ce que tu t'es rendu compte que tu m'aimais ?

Mon mari se mit à réfléchir quelques secondes. J'étais tellement fière d'avoir la chance de l'appeler comme ça.

Kylian : Hmm... c'est venu assez vite en fait, le jour où Lina à accouché ; tu m'as raconté pour euh...

Moi : Pour mon ex, continuai-je voyant qu'il n'osait pas réellement en parler.

Kylian : J'me suis rendu compte que tout ce que je voulais c'était être avec toi, te protéger, parce que tu mérites d'être heureuse. En plus j'avais grave le cœur qui battait, rit-il, dans ma tête c'était Hiroshima !

Je ris à mon tour à sa réplique.

Kylian : Pourquoi tu me demandes ça ?

Moi : Je m'en étais pas rendue compte, ou je voulais pas me l'admettre. Quand mon ancien manager m'a laissée tomber, commençai-je en parlant de Tony, et que j'étais seule, qu'on se voyait plus... Là j'me suis rendue compte que t'étais devenu indispensable, tu me manquais tellement... Je cogitais de fou, j'me disais que t'étais vraiment quelqu'un de bien, j'me demandais ce que serai ma vie sans toi, et en fait j'ai pas trouvé.

Nos lèvres se réunirent en quelques secondes. Je n'arrivais même pas à comprendre comment chacun de nos baisers pouvait être plus merveilleux que le précédent. De toute façon, à ce moment même, je ne réfléchissais plus à rien.

La musique se termina et nous nous séparèrent lentement.

Nous : Je t'aime, nous nous dîmes en même temps.