Tony Stark - " ''The Whisky girl'' is just fine"

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Tony Stark : 

Bon sang, mais qu'est-ce qui t'avais pris ? Tu avais promis à ton amie Joy de l'accompagner à cette fête. C'était l'anniversaire du milliardaire Tony Stark, et pourtant tu n'avais absolument aucune envie d'être là. En plus d'être dans le lieu-type de toutes les apparences et des faux-semblants, Joy t'avait abandonnée au profit d'un homme qui n'avait pourtant rien d'exceptionnel.

- Traîtresse, murmuras-tu en te retournant.

Tu devrais pourtant être habituée : dès qu'un homme lui faisait de l'œil, ton amie se transformait en véritable courant d'air. Le pire, c'est que tu n'arrivais même pas à lui en vouloir.

Tu te dirigeas alors vers le bar, dans l'idée de ne pas te laisser abattre. Ce genre de soirées n'étaient pas vraiment ton truc, tu avais dû participer à tellement plus jeune pour appuyer l'affaire de ton père que cela te lassait désormais. Le seul avantage, c'était qu'il y avait généralement du très bon alcool.

- Un whisky s'il vous plaît, commandas-tu au barman.

Ce dernier acquiesça en versant le liquide ambré dans un verre et le poussa devant toi. Tu le remercias et bus une gorgée, sentant le breuvage brûler ta trachée en descendant. Reposant le verre sur le bar, tu te perdis brièvement dans tes pensées, pensant à un moyen de quitter cette soirée sans blesser Joy. Tu lui avais promis, et tu n'aimais pas trahir tes promesses...

- C'est rare de voir une si jolie femme boire ce genre de boissons, énonça une voix.

Tu tournas la tête vers la voix. Le fêté du jour s'était appuyé contre le bar et te souriait de la façon la plus arrogante qu'il soit. Il se croyait peut-être tout-puissant dans sa tour, mais tu n'allais pas te laisser avoir par ses petits stratagèmes.

Certes, c'était sans discuter un sacré beau gosse. Tout en lui appelait à s'abandonner à lui, de son élégance à ses yeux, en passant même par sa confiance en lui qui lui conférait le charme de celui qui sait ce qu'il veut et qui n'a pas peur de le prendre.

Mais tu le connaissais aussi de réputation : un playboy, qui passait de conquête en conquête sans s'engager. Et les relations sans lendemain avec des types de son genre, tu avais déjà donné. Ça allait pour un temps, mais aujourd'hui tu avais envie d'autre chose : te poser, avoir quelqu'un qui serait là lorsque tu rentrerais, pouvoir te blottir dans les bras d'un homme lors des coups de blues.

Chassant tes pensées et reprenant une gorgée de whisky – tu sentais que tu allais en avoir besoin si tu partais dans une conversation avec lui – tu lui jetas un regard quelconque en répondant :

- Parce qu'une femme ne peut pas apprécier ce genre de boissons plutôt que ces trucs insipides que vos pouffes boivent ?

Ton assurance et ta repartie lui plurent et il rit.

- Bien sûr que si. Vous avez du goût, reprit-il en désignant ton verre d'un petit coup de menton.

Levant les yeux au ciel, tu finis ton verre cul sec.

- Ne vous fatiguez pas, je ne suis pas intéressée.

- Je n'ai rien dit encore.

Tu repris ton sac, le mit sur ton épaule et tapota gentiment son épaule de ta main.

- Pas besoin. C'est non.

Du coin de l'œil, tu vis 3 blondes, toutes plus refaites de partout les unes que les autres, te fusiller du regard.

- Et puis je crois qu'on vous attend, précisas-tu en lui indiquant leur direction.

Sans même attendre sa réponse, tu te dirigeas vers la sortie. En chemin, Joy t'agrippa par le bras pour t'arrêter.

- Qu'est-ce que tu fais ??

- Désolée Joy. Je rentre.

- Mais pourquoi ?

- Je... J'ai mal à la tête, prétextas-tu pour ne pas la blesser.

- Oh... Tu veux que je te raccompagne ?

- Non, ne t'inquiète pas. Profite, je vais prendre un taxi.

- Tu es sûre ?

- Certaine !

Elle te salua et repartit retrouver son jules du soir. Sortant alors de la tour, tu fus surprise par la froideur de la nuit. Remontant le col de ta veste en cuir, tu avais à peine fait quelques pas qu'une voix s'écria :

- Attendez !

Reconnaissant son propriétaire, tu soupiras et te retournas :

- Qu'est-ce que vous me voulez encore ?

- Vous ne m'avez pas dit votre nom.

- Et pourquoi le devrais-je ?

- Pour que j'arrête de vous appeler « la fille au whisky ».

Il t'arracha un petit rire malgré toi. Tu te rapprochas de lui et, pour le taquiner, lui chuchota sensuellement à l'oreille :

- « La fille au whisky » me convient bien.

Observant avec satisfaction l'effet que tu lui faisais par le désir que tu voyais grandir dans ses yeux, tu souris et tourna simplement les talons, le laissant tout seul au milieu de la rue un sourire niais sur le visage.


Et voilà pour Tony !

Elle vous a plu ? Dites-moi, car une suite est peut-être prévue dans ce cas 😉😏

La prochaine sur Loki !

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