Imagines Marvel

Commande n°57 : Pietro Maximoff - "Let's go for a run ?"

Pietro Maximoff pour Thara1011 :

Assise sur le rebord, les pieds dans le vide, Gwendoline lisait. Elle aimait bien être ici, sur le toit du complexe. C'était calme, paisible, silencieux. Personne pour l'embêter... Et puis elle se sentait libre. A cause de son passé – les expériences, Strucker, l'enfermement – elle passait le plus de temps possible à l'extérieur. Si possible en hauteur, pour pouvoir sentir le vent passer sur son visage et dans ses cheveux blond vénitien.

Un autre vent – pas naturel celui-ci – souleva légèrement ses cheveux. Gwendoline sourit et releva les yeux de son livre, tournant la tête sur le côté.

- Salut Pietro.

- C'est ici que tu te caches кукла ?

- Je ne me cache pas.

Il sourit et s'assit à côté d'elle.

- Qu'est-ce que tu lis ?

- Les contes d'Odessa.

- Encore un auteur russe ?

- Isaac Babel oui, pardon de m'intéresser à la culture de mon pays, répondit-elle en lui tirant la langue. Espèce de sokovien va !

Pietro rit. Gwendoline était russe et très fière de l'être, alors il la taquinait souvent avec ça.

- Et arrête de m'appeler « кукла » , tu veux ? Je suis pas une poupée.

- Fais pas genre, je sais que t'aimes bien...

La jeune blonde secoua la tête en souriant. Pietro était gentil mais un peu trop arrogant, trop sûr de lui. Et même si lui et sa sœur lui rappelaient son passé peu facile, c'étaient les seules personnes qu'il lui restait : sa mère était morte pour lui donner la vie, et quant à son père... Disons qu'après plusieurs années à la considérer comme son esclave et à la blâmer pour la mort de sa femme, il avait réalisé qu'il pouvait en tirer un petit pactole en la vendant à Strucker. Alors elle était heureuse d'avoir les jumeaux dans sa vie : au moins avec eux, elle savait qu'ils ne la considéraient pas comme un monstre.

- Même pas vrai.

- J'en mettrais ma main au feu ! répliqua-t-il, tout fier.

La russe leva les yeux au ciel, malgré tout amusée. Si Pietro avait reçu sa super vitesse du fait des expériences de Strucker, Gwendoline avait quant à elle contracté la maîtrise du feu. Le sokovien s'amusait alors grandement à caser des expressions en lien avec celui-ci quand il lui parlait.

- Tu me fatigues, быстро.

- Moi aussi je t'aime.

Gwendoline soupira tandis que Pietro passait un bras sur ses épaules et lui déposai un petit baiser sur la tempe.

- Un jour faudra que tu m'expliques d'où tu sors toute cette énergie.

- D'où je tiens mon tempérament de feu tu veux dire ?

Le regard entendu qu'elle lui lança ne le déstabilisa pas.

- Quoi, je jette de l'huile sur le feu c'est ça ?

Il éclata de rire en voyant l'air dépité de la blonde. Se levant, elle récupéra son livre et commença à repartir vers la porte menant à l'escalier. En une fraction de seconde, Pietro fut devant elle.

- Fais pas la tête кукла.

- Je fais pas la tête, tu me fatigues.

- Je te fatigue tout le temps, c'est pas une raison pour me laisser tout seul, répondit-il en faisant semblant de renifler comme s'il allait pleurer.