Commande n°33 : Steve Rogers - "Nice beard. Suits you."

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Steve Rogers pour Calissy01 :

Après la Civil War – pendant laquelle j'avais bien évidemment combattu au sein de la Team Cap – le Premier Avenger et moi-même avions commencé une vie de fugitifs. Recherchés par toutes les forces armées possibles et inimaginables, ça n'était pas toujours facile mais on se débrouillait.

Et puis de toute manière, que pouvaient-ils faire face à deux Avengers comme nous ? Entre un supersoldat et une des meilleures agents du SHIELD avec un contrôle, qui plus est, de l'électricité, ils n'avaient relativement aucune chance.

Alors que je préparais tranquillement le petit-déjeuner dans l'appartement où Steve et moi avions élu domicile, je sentis deux bras m'entourer par derrière et un visage se nicher dans mon cou.

- Bonjour, mon rayon de soleil... murmura-t-il de sa voix du matin que j'aimais tant.

- Bonjour mon amour, répondis-je en me retournant dans ses bras. Bien dormi ?

- Toujours quand tu dors dans mes bras.

Amusée, je posai enfin mes lèvres sur les siennes.

- T'es trop mignon, concluais-je avant de reprendre la confection du petit-déjeuner.

- Je sais je sais, plaisanta-t-il, toujours collé à mon dos.

Il se mit à jouer avec la tresse qui regroupait quotidiennement mes cheveux châtain. Je n'aimais pas les laisser détachés : ils étaient toujours là à me gêner, surtout en mission.

Comme Steve me dominait par la taille – il faut dire que son 1m87 contrastait avec mon 1m70 – il dût se baisser légèrement pour déposer un baiser sur mon épaule dénudée. En effet, il faisait déjà chaud malgré l'heure matinale – merci l'été – alors je dormais avec un débardeur. Je souris et lui jeta un regard en biais. Cet homme me rendait folle : entre nous, la passion ne s'était jamais étiolée. Cela donnait des moments comme ce matin où l'amour débordait de tout ce qui nous entourait – et qui constituaient la majorité des instants que nous partagions – mais aussi parfois des disputes très impétueuses. Quand ça pétait entre nous, cela pétait très violemment. La passion pouvait faire des ravages...

Mais nous nous étions toujours retrouvés. Nous nous aimions bien trop pour vivre l'un sans l'autre bien longtemps, de toute façon.

- Tu as pu avancer sur ton projet ? demanda-t-il.

- Un peu oui, mais il y a toujours la limite des ressources. J'ai l'impression qu'avec ce dont je dispose, je n'aurais jamais l'occasion d'arriver au bout...

La technologie que m'offrait le SHIELD – et aussi Stark – était certes impressionnante, mais pas assez pour mener à bien mon projet. Je travaillais sur un meilleur moyen pour moi de contrôler mes pouvoirs : j'avais une maîtrise relative de mes capacités, raison pour laquelle je n'avais pas de problèmes relationnels, mais il arrivait parfois que je perde le contrôle.

Alors j'essayais de faire quelque chose pour m'aider à être enfin sans danger pour les personnes qui m'entouraient, mais cela n'avait pour l'instant pas abouti.

- La technologie de Stark est ce qu'il se fait de mieux ici... dû-t-il avouer malgré le contexte.

- Je sais.

Je l'observai quelques secondes, avant de rajouter :

- Ici, oui...

A l'entente de cette phrase, Steve releva la tête et m'interrogea du regard :

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