Steve Rogers - "I just don't want anything to happen to you..."

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Steve Rogers :

Tu ouvris les yeux doucement. Tu mis quelques temps à te rendre compte du lieu où tu te trouvais. Tu tentas de bouger mais la douleur dans tout ton corps te rappela rapidement à l'ordre, te faisant gémir de souffrance.

- Ne bouge pas, mon amour...

Tu tournas doucement la tête pour apercevoir Steve. Il abordait un air inquiet et fatigué. Tu le sentis prendre ta main délicatement dans la sienne.

- Steve... murmuras-tu.

- Ça va aller... Tu... Tu es gravement blessée mais si tu restes calme, tout va bien aller... Le... Le médecin me l'a promis.

- Qu... Qu'est-ce qu'il s'est passé... ?

Steve ferma les yeux en serrant ta main plus fortement dans la sienne. Il se rapprocha de toi pour te parler plus doucement :

- Tu... Tu étais au travail, à ce que j'ai compris. Tu soignais des agents blessés en retour de mission mais...

Ton homme s'arrêta, encore troublé par l'idée de ressasser tout cela. Mais tu avais besoin de savoir, tes souvenirs étant trop flous pour te rappeler par toi-même.

- Steve...

Il releva la tête vers toi, plongeant ses yeux dans les tiens.

- Un agent est parti dans un délire et... Il s'est acharné sur toi, il...

Des bribes te revinrent doucement. Il leva la main vers toi, te caressant doucement la joue, les larmes lui montant aux yeux.

- Je suis désolé... finit-il par lâcher. J'aurais dû être là, j'aurais dû venir comme je te l'avais dit...

- Steve... le coupas-tu. Arrête...

Tu portas ta main à ta tête.

- Tu n'y es pour rien... Pour rien du tout...

Tu le vis déglutir difficilement, toujours peu convaincu.

- Ce n'est pas toi qui m'as frappé, Steve... Alors ne t'excuse pas, d'accord... ?

Il hocha la tête doucement, puis vint déposer un doux baiser sur tes lèvres, essayant de ne pas te faire mal.

- Est-ce que je peux faire quelque chose ? reprit-il d'une voix douce.

- Prends-moi dans tes bras...

Tu avais besoin de le sentir près de toi après tout ce qu'il s'était passé.

- T'es sûre ? Je ne veux pas te faire mal...

- S'il te plaît...

Tu lui fis un regard implorant, auquel il ne pouvait décidément jamais résister.

- Bon d'accord, céda-t-il finalement.

Il se rapprocha de toi et te prit doucement dans ses bras, mais tu voyais bien qu'il tentait de ne pas serrer trop fort. Sa sollicitude te fit sourire. Plongeant ton visage dans son cou, tu fermas les yeux en t'imprégnant de son odeur. Tu ne savais pas comment, mais être dans ses bras avait toujours eu sur toi un effet apaisant.

- J'ai eu tellement peur pour toi, tu sais... Et ce type était devant moi... Si Sam ne m'avait pas arrêté, je crois que j'aurais pu...

- Shhhhhh... le coupas-tu. Je sais... Je sais...


Environ une semaine et demie plus tard, le médecin t'avait autorisé à sortir de l'hôpital à condition que tu reposes. Tu ne voyais pas vraiment pourquoi il s'inquiétait : de un, tu étais médecin toi aussi, et de deux, Steve était tellement derrière toi que tu pouvais être sûre qu'il ne t'arriverait rien sans qu'il ne le sache.

Sauf que tu commençais à en avoir marre de tourner en rond. Profitant alors que Steve ne te voyait pas, tu allas dans la cuisine mettre la table quand une voix t'apostropha :

- Eh eh eh, qu'est-ce que tu fais, là ? te demanda Steve.

- Je... mets la table ?

- Je vois bien, ça, merci !

- Tu m'as demandé, je te réponds, tu sais, le taquinas-tu.

Il te regarda d'un air amusé et fatigué en même temps.

- Tu sais très bien ce que je voulais dire.

Il te prit les couverts des mains et commença à les disposer lui-même.

- Le médecin t'a strictement ordonné de te reposer, continua-t-il.

- Ce n'est pas parce que je mets le couvert que je vais faire un AVC, Steve. Et puis, continuas-tu en regardant dehors, j'en ai marre de ne rien faire.

Steve se rapprocha de toi et tourna ta tête vers lui.

- Je sais. Mais plus vite ton bras guérit, plus vite tu pourras à nouveau faire autant de choses qu'avant.

Résignée mais déçue, tu laissas tomber ta tête sur son torse. Doucement, il te prit dans ses bras en faisant bien attention à ne pas appuyer sur le tien pour ne pas te faire mal.

Alors que tu profitais du moment dans ses bras, tu l'entendis rajouter dans un murmure, comme pour lui-même :

- Déjà que cette fois, c'est de ma faute...

Tu te dégageas et l'interrogea du regard :

- Qu'est-ce que tu racontes ? Ce n'est pas toi qui m'as pété le bras, que je sache, dis-tu en tentant une pointe d'humour.

Il sourit faiblement avant de rajouter :

- Je sais mais... Si j'avais été là, j'aurais pu te protéger contre ce malade... Et tu ne serais pas le bras dans une attelle en ce moment, si je t'avais accompagnée.

- Steve, dis-tu pour le couper. On ne va pas refaire l'histoire. C'est comme ça, tu n'étais pas là. Ce genre de choses arrive tous les jours.

- C'est censé me rassurer ?

Tu t'approchas de lui et posa ta main disponible sur sa joue.

- Ce que je veux dire, c'est que tu ne dois pas te blâmer pour ça, ce n'est en aucun cas ta faute. Ok ?

Il hocha doucement la tête. En remettant une mèche de cheveux derrière ta joue, il te murmura :

- J'ai toujours peur qu'il t'arrive quelque chose... Je suis sans cesse mort d'inquiétude pour toi, T/P... Et s'il t'arrivait quelque chose, je...

- Eh... Steve, ne pense pas à ça. Moi aussi, j'ai peur pour toi. Mais à passer notre temps dans l'inquiétude, on ne vit plus. Alors arrête de penser à ce qui pourrait se passer et profitons plutôt du temps que l'on passe ensemble.

Tu posas doucement tes lèvres contre les siennes. Tout en répondant à ce baiser, il te serra contre lui le plus fort qu'il pouvait sans te faire mal.

- Je t'aime T/P...

- Moi aussi je t'aime Steve...


Et voilà pour notre Captain !

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La prochaine sur Peter ! 🕷🕸

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