Commande n°79 : Bucky Barnes - "I wanted to check on you"

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Bucky Barnes pour HoneypotE :

Tu posas le café devant l'homme qui te l'avait commandé puis repartis derrière le comptoir. Tu travaillais ici depuis un peu moins d'un an : la guerre avait été déclarée en 1939 en Europe, mais l'année dernière, les Etats-Unis s'étaient rangés aux côtés des alliés. Ton père et ton frère avaient alors fait partie des premiers mobilisés. Sauf que ta mère ne travaillant pas, il fallait bien que quelqu'un ramène de l'argent maintenant qu'ils n'étaient plus là.

Entendant des clients s'installer, tu servis une bière en lançant par-dessus ton épaule :

- J'arrive tout de suite.

- Oh mais prends ton temps Erell, on a une belle vue, intervint la voix.

Tu ris. Si ça avait été n'importe qui d'autre, tu l'aurais incroyablement mal pris. Mais la voix appartenait à ton ami James. Tu servis la bière au client puis t'avanças vers lui en lui lançant un regard entendu.

- T'es incorrigibles, James. Bonjour Steve !

Steve, James et toi étiez de très bons amis. Enfin à vrai dire, tu étais amie avec Steven et secrètement amoureuse de James... Mais ce n'était pas si simple : c'était un séducteur, Steve et toi le voyiez avec une nouvelle conquête très souvent. Et bien que cela te serrait le cœur, tu ne voulais pas prendre le risque de n'être que ça à ses yeux, alors tu taisais tes sentiments.

- Qu'est-ce que je vous sers ?

- Une bière pour moi, une limonade pour le gringalet, plaisanta Bucky en donnant un petit coup de coude à ce dernier qui soupira.

- Sois gentil avec les seules personnes qui te supportent, joli minois.

Bucky protesta en riant et Steve t'accorda un petit sourire de remerciement tandis que tu servais leurs boissons.

- On fait quelque chose ce soir ? lança le brun.

- J'aimerais bien mais Maman est très fatiguée en ce moment. Je préfère rentrer juste après la fermeture du café pour veiller un peu sur elle.

Tes deux amis hochèrent la tête, comprenant. Vous discutâtes un peu puis tu fermas le café après que les derniers clients soient partis.


Refermant la porte de ta chambre, tu te laissas tomber assise sur le lit en soufflant. Tu étais fatiguée, tu n'avais pas volé une bonne nuit de sommeil. Après avoir fait le repas, tu avais mangé avec ta mère puis chacune était partie se coucher. Tu étais un peu rassurée, elle semblait aller un peu mieux que hier soir.

Détachant la pince qui retenait tes cheveux châtain clair en hauteur, tu la posas sur ta table de nuit. Tu t'apprêtais à te changer pour aller dormir quand un bruit retentit dans la direction de ta fenêtre. Fronçant les sourcils, tu te rapprochas doucement de cette dernière. Le bruit recommença, et tu compris que quelqu'un était en train de lancer des cailloux contre le carreau.

Faisant glisser la vitre pour ouvrir la fenêtre, tu passas la tête à l'extérieur. James se trouvait en bas, des petits cailloux plein la main.

- Oh qu'est-ce qui te prend ? Tu veux casser ma fenêtre ou quoi ? le taquinas-tu gentiment.

Ton ami rit puis lâcha les cailloux.

- Je vais peut-être devoir en arriver à cette extrémité si tu ne descends pas.

- Pas besoin, j'arrive, répondis-tu d'une voix amusée en levant les yeux au ciel.

Tu souris puis refermas la fenêtre. Tu pris une veste et le rejoignis dans la rue, contente de le voir là.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Et Steve n'est pas avec toi ?

- Je voulais voir comment tu allais. Et non, il m'a dit qu'il était fatigué.

- C'est gentil. Eh bien, fatiguée aussi mais ça va.

James s'assit sur le banc et tu te mis à côté de lui. Il passa son bras autour de tes épaules et tu le laissas te serrer contre lui et déposer un baiser sur le haut de ton crâne.

- Comment va ta mère ?

- Un peu mieux je crois. Ça me rassure.

- C'est une femme forte, tu sais. Elle sera de nouveau sur pied en un rien de temps !

Je ris un peu en le regardant.

- Merci d'être venu Bucky.

- Avec plaisir. J'aime beaucoup passer du temps avec toi tu sais.

- Moi aussi.

Profitant d'être un peu plus petite que lui, tu posas ta tête contre son épaule en fermant les yeux. James te caressa doucement les cheveux, comprenant que tu étais fatiguée.


Tu ne rouvris tes yeux noisette que quelques heures plus tard. Confuse, tu te frottas les paupières en te redressant. James était allongé à côté de toi, déjà réveillé.

- Bonjour.

- Bonjour mais... Qu'est-ce que tu fais ici ?

Ton ami eut un petit sourire amusé et haussa les épaules.

- Tu t'es endormie dans mes bras hier soir. Je t'ai ramenée ici pour que tu ne prennes pas froid mais quand j'ai voulu repartir, tu as agrippé mon bras et marmonné quelque chose comme quoi tu voulais que je reste.

Rougissant instantanément, tu te tournas pour que James ne voies pas tes joues cramoisies par la gêne. Tu déclenchas un petit rire chez lui, qui se redressa.

- Sois pas gêné Erell ! C'était chou !

- Moi à moitié endormie, on repassera.

Tu te retournas et sursautas un peu en voyant le visage de James aussi près, mais te repris aussi vite que tu pus.

- T'es fou, et si ma mère était rentrée ? Elle se serait imaginé je sais pas quoi !

- Ça ne m'aurait pas dérangé qu'elle s'imagine des choses, rétorqua-t-il simplement.

Surprise, tu le regardas sans pouvoir répondre quelque chose de cohérent. Il posa doucement sa main sur ta joue et tu fermas les yeux pour apprécier le toucher de sa peau contre la tienne. Finalement, tu pris doucement sa main et l'enlevas.

- James, non...

Confus, il te laissa faire mais sa main s'immisça dans la tienne.

- Je ne comprends pas, je...

- Je ne veux pas être juste une conquête de plus, je ne recherche pas ça...

James secoua doucement la tête.

- Je sais que je n'ai que ma parole pour te prouver ça mais... Tu es différente à mes yeux, je...

Considérant qu'un geste valait mieux que 1000 mots, il pencha doucement sa tête vers la tienne et te déposa un doux baiser sur tes lèvres.

- Je t'aime Erell.

- Moi aussi James...

Vous vous sourîtes gentiment quand tout à coup, on toqua à ta porte. James et toi échangeâtes un regard paniqué avant de réagir finalement : il descendit du lit et se cacha en dessous tandis que tu allais ouvrir, ne voulant pas éveiller les soupçons de ta mère.

Tandis qu'elle te parlait, tu l'écoutais à peine. Ton esprit était trop accaparé par l'homme qui se cachait sous ton lit et qui avait capturé ton cœur depuis longtemps...


Et voilà pour toi HoneypotE ! J'espère que ça correspond à ce que tu voulais ! 😃

Les autres, ça vous a plu ?

La prochaine sur Tony ! 😉

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