Imagines Marvel

Peter Parker - "You kept them ?"

Petite précision : cette imagine est la suite de celle intitulée "Would you please be my girlfriend, Y/N ?". Il n'est pas nécessaire que vous l'ayez lue pour comprendre celle-ci mais c'est toujours mieux 😊

La bise 😘

Peter Parker :

Peter et toi aviez bien grandi depuis ce fameux jour où il t'avait demandé d'être son amoureuse. Mais vous n'aviez plus 8 ans, et par conséquent vous n'étiez plus ensemble. Peter avait intégré le lycée Scientifique et Technologique de Midtown de son côté. Toi, ce n'était pas ton truc. Ce que tu aimais, c'était la musique, alors tu étais partie dans un lycée musical, en Californie, soit le meilleur des Etats-Unis.

Tu n'avais que 15 ans à l'époque, mais tu savais ce que tu voulais. Et Peter le savait aussi, c'est pour ça qu'il t'avait laissé partir. Pourtant, il aurait tellement voulu te demander de rester. Vous n'étiez plus ensemble depuis des années mais tu comptais encore beaucoup pour lui.

Vous vous voyez parfois aux vacances, quand tu rentrais chez tes parents. Le reste du temps tu étais en internat dans la belle ville de Los Angeles.

Et justement, aujourd'hui commençaient tes vacances de printemps. Ton téléphone te réveilla à l'heure demandée en laissant résonner une mélodie de ta confection. Tu détestais les sons de réveil préenregistrés : ils étaient soit trop agressifs, soit inefficaces, soit horribles musicalement parlant. Tu en avais eu marre, alors tu avais pris les choses en main, composant une mélodie sur ton logiciel de prédilection : suffisamment tonique pour te réveiller, mais calme et douce pour ne pas te mettre en rogne dès le matin. Tu finis par l'éteindre et t'étira avant de sauter hors du lit. Tu n'étais pas forcément du matin, mais l'idée de rentrer chez toi te remplissait toujours de joie. Tu avais beau adorer ta vie à LA, tes proches te manquaient. Tes parents, ta sœur... Et Peter.

Vous n'étiez plus ensemble depuis un petit nombre d'années déjà, mais il avait toujours occupé une place spéciale dans ton cœur. Il avait une manière bien à lui d'être, et cela te plaisait : il était la gentillesse incarnée, parfois trop. Cela lui avait causé un bon nombre de torts, surtout plus jeune car ça s'était parfois transformé en naïveté.

Tu pensais à tout ça en t'habillant et en récupérant tes affaires. Tu fermas ta porte à clé, chaussas tes lunettes de soleil et descendis dans le hall. Tu croisas ta concierge, qui te salua chaleureusement. Madame Martinez t'adorait, bien que tu ne saches pas exactement pourquoi. Sortant dehors, tu fus heureuse de ne pas avoir oublié tes lunettes de soleil : en ce 13 avril, les températures étaient déjà estivales sur la côte ouest.

Le taxi que tu avais commandé t'attendait devant ton immeuble. Le conducteur s'occupa de tes bagages tandis que tu t'installais.

Arrivée à l'aéroport, tu enregistras ta valise et alla attendre dans une zone dédiée. Flânant entre les boutiques du duty-free, tu t'arrêtas dans les rayons d'un magasin alimentaire. Souriant en fixant un paquet de bonbons, tu n'attendis pas longtemps avant d'en acheter une paire, un que tu glissas dans ton bagage à main et l'autre que tu ouvris pour t'occuper en attendant ton avion.

Le vol de 8h jusqu'à l'aéroport international de La Guardia se passa relativement sans encombre, si on met de côté ton voisin qui se prenait pour une tondeuse à gazon dans son sommeil et l'enfant qui avait décidé que ça serait amusant de pleurer 7 heures sur 8.

Mais rien n'aurait pu altérer ta joie de rentrer. Récupérant ta valise, tu sortis dans le hall et chercha tes parents du regard. Un grand sourire illumina ton visage quand tu les aperçus un peu plus loin. Ils te tournaient le dos. Tu t'approchas alors le plus silencieusement possible et sauta sur le dos de ton père en riant.