Imagines Marvel

Bucky Barnes - "I love you"

Bucky Barnes :

Bucky et toi étiez ensemble depuis un peu moins d'un an, mais vous vous connaissiez d'avant, pour la simple et bonne raison que Steve avait sollicité ton aide de psychiatre pour désendoctriner son ami de toujours, Bucky Barnes.

Les débuts de la thérapie avaient été difficiles. Bucky présentait de sérieuses névroses dues à sa condition de soldat de l'hiver : problèmes de confiance, constante vigilance, difficultés d'élocution, entre autres. Pour tout dire, lors des premières séances, il n'avait pas prononcé un mot. Tu avais alors analysé son comportement : digne d'un soldat, il se tenait parfaitement droit et arborait un visage fermé.

Ce n'est qu'au bout de quelques semaines que sa langue se délia finalement : d'abord juste pour quelques mots puis, au fur et à mesure, il se mit à nouer un véritable dialogue avec toi.

Il ne savait pas réellement pourquoi, mais tu lui inspirais confiance. En réalité, il se disait parfois que Steve et toi étaient les seules personnes qui pourraient lui faire baisser sa garde un jour.

Allongé à tes côtés, te serrant contre lui et caressant tes cheveux, Bucky repensait à tout cela :

« Il s'était assis en face de toi, sur ce fauteuil rouge que tu lui réservais. Tu avais bien essayé de le faire s'allonger comme les autres lors de la première séance, mais il préférait être assis. N'insistant pas, tu lui avais rapporté cette chaise dès la semaine suivante.

Tu le regardais de tes yeux où il ne décelait aucune peur ni animosité. Comme on lui avait appris à faire, il te détaillait à chaque fois en quelques secondes, observant tes longs cheveux C/C regroupés généralement dans un chignon fait à la va-vite, tes yeux C/Y presque dissimulés derrière tes lunettes ou encore ta façon d'annoter ses réponses et ses réactions sur ton carnet bleu ciel qui ne te quittait jamais.

- Alors James, de quoi voulez-vous parler aujourd'hui ?

Il regarda ailleurs, mal à l'aise qu'on s'intéresse à lui. Trouvant une échappatoire par la fenêtre, d'où il pouvait voir l'extérieur du bâtiment, il se concentra dessus et tenta d'éluder la question :

- De rien.

Du coin de l'œil, il te vit griffonner quelque chose sur ton carnet. Cette petite manie l'amusait assez et il se demandait assez souvent ce que tu pouvais bien faire de tous ces petits bouts de phrases que tu écrivais en une journée.

- Comment se passe la cohabitation avec les autres ? repris-tu sans te laisser démonter face à son silence.

Reposant son regard sur toi, il haussa les épaules.

- Ils me supportent. Je suppose. »

Il avait été tellement froid avec toi au départ. Aujourd'hui, il s'en voulait presque mais il savait que c'était originellement pour te protéger de lui. Tu paraissais si délicate, si pure, qu'il refusait de te contaminer avec sa noirceur.

Mais tu avais su gagner sa confiance au fur et à mesure, lui prouvant que rien de ce qu'il avait vécu ne pourrait te rebuter.

« Encore une séance. Il n'avait toutefois pas réellement envie qu'elle commence, sachant que tu lui avais proposé de commencer l'hypnose aujourd'hui. Il savait pourtant que c'était la meilleure solution s'il voulait retrouver tous ses souvenirs, mais l'idée que quelqu'un joue encore avec sa tête ne l'enchantait pas réellement.

Voyant qu'il n'était pas ravi par le programme, tu posas ton carnet sur la petite table auprès de ton siège et te penchas vers lui en posant tes coudes sur tes genoux pour lui parler d'une voix plus posée :