Imagines Marvel

Loki Laufeyson - "What do you want from me ?"

Loki Laufeyson :

Tu te réveillas, les sens encore un peu engourdis par ta longue nuit de sommeil. Tu t'habillas rapidement et descendis pour aller prendre ton petit-déjeuner. Allumant la machine et te faisant couler un café, tu te frottas les yeux pour te réveiller. Tu pris ta tasse, et alors que tu te retournais pour aller t'asseoir, tu vis un homme. Grand, longs cheveux noirs, des yeux verts perçants. Surprise, tu lâchas la tasse.

Mais alors qu'elle aurait dû s'écraser au sol et terminer en un million de petites pièces, l'homme jeta un coup d'œil dans sa direction et la tasse s'arrêta dans sa chute. Tu la vis ensuite aller délicatement se poser sur le comptoir.

Pétrifiée, aucun son ne sortit de ta bouche et ton corps refusait de faire le moindre mouvement. Les yeux de l'homme croisèrent à nouveau les tiens, et tu te sentis t'évanouir à cette jonction de regards.

Tu rouvris les yeux, la tête te tournant encore un peu. Tu étais allongée sur le sol. T'aidant alors de ta main en t'appuyant sur le sol, tu te relevas légèrement, ta vision devenant plus nette.

Tu le vis, te tournant le dos. Reculant le dos contre le mur, tu cherchas frénétiquement quelque chose pour te défendre.

- Ne vous embêtez pas avec ça, déclara-t-il simplement sans même se retourner. Vous ne pourriez pas nuire à une illusion.

Le corps disparu soudainement. Tu te serras encore plus contre le mur, affolée.

- Vous transpirez la peur, lança une voix à côté de toi.

Te retournant vers cette dernière, tu l'aperçus une nouvelle fois. Les mains dans le dos, il t'observait d'un air hautain, un sourire satisfait sur le visage.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? réussis-tu à articuler, la voix encore tremblante malgré tout.

Il sourit, amusé de te voir à sa merci, mais ne répondit pas.

- Pourquoi moi ? réitéras-tu.

- Vous êtes l'amie de Jane. Thor se laissera emporter par ses sentiments pathétiques pour cette midgardienne et voudra venir vous sauver lorsqu'elle lui demandera de le faire. Et quand il viendra, j'en ferais mon affaire.

Restant d'abord silencieuse, estomaquée par son monologue, tu finis par lâcher :

- Ma foi... Je dois vous accorder que c'est bien pensé.

Il te jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, satisfait.

- Bien évidemment.

- Donc... Je vais rester ici ?

- Cela vous pose un problème ?

- Tout de même, oui. Une détention n'était pas vraiment dans mes plans pour la semaine, tentas-tu d'ironiser.

- Ajustez vos plans alors.

Et sur cette phrase qui sonnait plus comme un ordre que comme un conseil, il sortit de la pièce, te laissant seule. Tu fis rapidement le tour de cette dernière du regard : il n'y avait rien, si ce n'est le matelas de fortune posé négligemment sur le sol et une chaise de l'autre côté de la pièce. Tu vins t'asseoir dessus, prenant ta tête entre tes mains.

Tu avais cherché un moyen de sortir tout le reste de la journée. Et par le tout petit interstice qui donnait dehors, par plus gros qu'une pièce de monnaie, tu voyais que la nuit tombait. Malgré toi, tu te laissas gagner par le sommeil et t'endormis sur la paillasse.