Commande n°106 : Peter Quill - "We are the Guardians of the galaxy"

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Peter Quill pour Infinity_Guardian :

En te levant ce matin, tu avais senti que ça allait être une mauvaise journée. Mais tu n'aurais jamais pensé que ça le serait à ce point.

- Baisse ce flingue Jor'ky. On peut encore trouver un arrangement.

- Arrangement mon cul, c'est trop tard pour ça.

Bon, certes, tu l'avais doublé sur un gros coup, mais ça ne méritait pas pour autant une balle entre les deux yeux, si ?

- Allez, recule.

Tu tentas de protester mais il réaffirma l'arme pointée sur toi, et tu dus alors t'exécuter. Tu savais ce qu'il voulait faire, et l'idée de te retrouver projetée dans la galaxie ne te plaisait guère.

- A cause de toi j'ai perdu gros sur ce coup. Alors je vais me repayer moi-même, et ton vaisseau fera parfaitement l'affaire. Il faut juste que je me débarrasse du parasite qui le peuple...

- Ne sois pas si dur avec toi-même, Jor'ky.

Ok, ce n'était peut-être pas très malin, mais tu n'avais pas pu t'en empêcher. En voyant le visage de Jor'ky se durcir encore plus, tu compris que tu venais de signer ton arrêt de mort.

- Bye bye Katherine.

Il enfonça le bouton à côté de lui. Une vitre se glissa entre lui et toi, le protégeant de ce qui allait suivre. La porte du vaisseau s'ouvrit, et tu fus aspirée dans l'espace sans plus attendre. Le manque d'air te fit suffoquer en quelques secondes et rapidement, tes yeux se fermèrent.


- Kathie. Réveille-toi ! Kathie !

Kathie... ? Tu détestais ce surnom. La seule personne qui avait jamais eu le droit de t'appeler comme ça sans risquer un coup de genou dans les parties génitales, était ton meilleur ami d'enfance, Peter Quill. Vous aviez grandi ensemble parmi les Ravageurs, et vous étiez très proches. Enfin ça, c'est ce que tu croyais. Car un jour, sans dire au revoir, il était parti. Sans un mot, sans te prendre avec lui et surtout, sans aucune nouvelle après son départ.

Tu lui en avais tellement voulu, au départ. Puis tu en étais arrivée à la conclusion suivante : le dicton « Pas de nouvelles, bonne nouvelle » n'était qu'un ramassis d'âneries. Si tu n'avais pas de nouvelles, ça ne pouvait dire que ton meilleur ami avait rencontré un destin funeste.

Ça avait été dur, très dur. Il t'avait fallu du temps pour faire ton deuil, et ça avait résulté en ton départ des Ravageurs. Tu ne voulais plus rester dans un environnement où tu avais évolué avec Peter, c'était trop douloureux. Tu avais donc pris ton indépendance, te débrouillant pour vivre avec des petits coups à droite et à gauche : parfois légaux, parfois beaucoup moins.

Tu sentis quelque chose se mettre sur ton visage. Toujours les yeux fermés, ton ouïe capta toutefois des paroles :

- Comment ça « Kathie » ? Tu la connais ?

- C'était ma meilleure amie quand j'étais petit. Katherine, Katherine Johnson.

- Je s'appelle Groot ?

- Il veut savoir si elle est terrienne aussi.

- Oui elle l'est. Yondu l'a récupérée un peu avant moi.

- En tout cas elle est dans un sale état.

- Si vous arrêtiez de vous masser autour d'elle aussi, elle pourrait peut-être mieux respirer, intervint une voix de femme.

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