Commande n°51 : Tony Stark - "Why not ?"

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Tony Stark pour Les2Reveuses :

Rechargeant mon arme, je releva la tête et souris. A chaque intervention, dans le convoi qui nous amenait sur le lieu de l'opération, la même scène se déroulait : James jouait avec ses plaques militaires, Thomas regardait la photo de ses enfants, Aléséa priait en silence et Hayden fixait devant lui pour se concentrer. Quant à moi, je vérifiais si mon arme était bien chargée comme il faut. C'était nos tocs personnels.

On travaillait ensemble depuis plus de 5 ans maintenant. Ils avaient réussi à passer outre mon tempérament en apparence froid pour trouver la personne que j'étais véritablement. On s'entendait réellement bien, ce qui nous rendait très efficace dans notre travail : notre escouade, dont j'avais la tête et surnommée « La Meute », intervenait dans la plupart des opérations les plus dangereuses ou difficiles. Quant à moi, cela faisait un moment maintenant que les journalistes m'avait affublée du surnom « L'Ombre » dû à ma capacité à éliminer les opposants. Et oui, tuer ne me rebutait pas, ce qui contribuait à renforcer l'impression que j'étais insensible malgré que ce n'était pas réellement le cas.

En ce moment, on se dirigeait vers une prise d'otages durant un sommet scientifique que la capitale accueillait. Le Raid, et en particulier notre escouade, avait été mobilisée pour aller libérer les pauvres petits scientifiques et chefs d'entreprises de cette situation.

Le véhicule se gara et on se jeta un dernier regard avant de sortir en formation, moi en tête. On se dirigea vers l'intérieur de l'immeuble où se déroulait le sommet, armes pointées devant nous. Pas à pas, prudemment, mon équipe et moi nous rapprochâmes de la pièce où les preneurs d'otages retenaient les invités du sommet.

Hayden me montra une vue thermique de la pièce sur son téléphone, et nous analysâmes la situation tous les cinq pour se mettre d'accord sur une stratégie commune. Cinq minutes après, James et Thomas firent le tour par la gauche, Aléséa et Hayden par la droite. Quant à moi, je m'infiltrais dans le conduit d'aération : je savais que la grille du conduit m'amènerait juste au-dessus de là où se tenait les criminels, si on en croyait la prise de vue thermique. Je me souvins des plans du bâtiment que j'avais étudié sur le chemin et m'orienta jusqu'à être au-dessus de la salle.

- Ombre en position, chuchotais-je dans mon oreillette.

- Nous aussi Kate, souffla Thomas.

- Idem ici, renchérit Aléséa.

J'analysai une nouvelle fois la situation qui se déroulait en dessous de moi puis lâcha :

- Top intervention.

L'idée était de les prendre en sandwich : Hayden et Aléséa à leur droite, James et Thomas à leur gauche, et moi par-dessus. Je donna un coup de pied dans la grille et me laissa tomber dans la pièce. A peine sur mes pieds, je donnai un coup dans l'arme d'un des agresseurs puis le neutralisa. Aux bruits que captait mon ouïe, je savais que les 4 membres de mon escouade étaient en train de faire la même chose, comme d'habitude. Deux minutes après, je neutralisa le dernier preneur d'otage et on regarda autour de nous pour vérifier que tout était sous contrôle. Constatant que c'était le cas, on se fit signe d'un hochement de tête et ressortîmes de l'immeuble, laissant les autres corps des forces de l'ordre se charger des otages. En ce qui nous concernait, notre travail était terminé.

Une fois dehors, j'enlevai mon casque, laissant mes cheveux noirs tomber de nouveau en cascade sur mes épaules. Tandis que je soufflai pour faire retomber l'adrénaline, Hayden me tapa gentiment dans le dos.

- Bières/pizzas chez toi ce soir ? Pour fêter le succès de l'opé !

- On n'avait pas dit que c'était réservé à deux cas spécifiques ?

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