Commande n°91 : Tony Stark - "Now you're talking !"

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Tony Stark pour ylonallorens :

Un an. 52 semaines. 365 jours. 8760 heures. Voilà le temps qui m'avait séparé de mon père. Mon lycée avait organisé un échange scolaire avec une autre école située dans la capitale française. J'avais longuement réfléchi à l'offre, mais mon père et moi avions finalement décidé que c'était une occasion trop belle pour la laisser passer.

Ça avait été une année de folie et j'en avais adoré chaque instant, mais il fallait avouer que mon père m'avait incroyablement manqué. Descendant de l'avion, on rentra dans l'aéroport et je le repérai instantanément. Laissant ce grand sourire que je sentais naître sur mon visage se dessiner, je lâchai ma valise et lui sauta dans les bras. Je le sentis me serrer contre lui tandis que je fermais les yeux pour mieux apprécier l'étreinte.

- Tu m'as manqué Papa...

Il me reposait à terre avant de me faire une petite pichenette entre les deux yeux comme il le faisait souvent.

- Ne dites pas de bêtises mademoiselle Ylona Stark, je suis certain que vous venez de passer la meilleure année de votre vie.

Je ris et croisa mes bras sur ma poitrine en rétorquant.

- C'était peut-être la meilleure, mais il manquait quelque chose pour qu'elle soit parfaite. Ou plutôt quelqu'un.

Je lui fis un petit clin d'œil avant de reprendre ma valise et de le suivre jusqu'à sa voiture. Il démarra et prit le chemin de la tour.

- Alors, quoi de neuf ? lui demandais-je.

J'étais curieuse de savoir ce qu'il avait fait depuis la dernière fois qu'on avait eu une véritable conversation, il y a un peu moins d'un mois. J'espérais juste qu'il n'avait pas passé son temps enfermé dans son labo à manger des plats à emporter et à oublier d'aller dormir.

- J'ai passé un peu de temps avec le gamin.

- Parker ?

Mon père hocha la tête et je souris. J'aimais beaucoup Peter. Il voyait Papa comme une figure parentale, et honnêtement il était ce que j'avais de plus ressemblant à un frère, même si on avait presque le même âge et qu'il me dépassait largement au niveau de la taille. C'était d'ailleurs assez drôle de le voir tout faire pour lui plaire, espérant qu'ainsi il obtiendrait une reconnaissance de sa part. Un jour j'avais même dû lui expliquer que ce n'était pas parce qu'il ne lui disait pas qu'il comptait pour lui que ce n'était pas le cas, que son héros avait juste beaucoup de mal à parler de ce qu'il ressentait. J'essayais de le faire s'ouvrir, et je crois que des améliorations pouvaient être saluées. Mais à vrai dire, son silence ne me dérangeait pas tant que ça : il ne le disait pas souvent, mais quand il le faisait, je savais qu'il le pensait.

Nous discutâmes un peu de l'adolescent puis je lui racontai quelques anecdotes de mon voyage dans le pays des droits de l'homme, riant ensemble.

Lui et moi étions franchement très proches, complices. Il fallait avouer que vous vous ressembliez beaucoup. Ça m'avait pris un moment pour le convaincre de me laisser m'immiscer sous son armure – et pas au sens propre du terme, celle qu'il érigeait pour ne pas être blessé par les relations humaines – mais maintenant que c'était fait, il n'y avait aucune chance que je le laisse seul à nouveau.


Je rangeai rapidement mes affaires dans ma chambre. J'étais contente de la retrouver, elle aussi m'avait manqué. Certes ça avait été très sympa de partager la chambre de Marie, ma correspondante française, mais j'allais apprécier de retrouver mon intimité pour quelques mois avant que ça soit elle qui vienne ici à son tour.

- Friday, où est mon père ?

- Dans son laboratoire, mademoiselle.

Je la remerciai en soupirant puis m'y rendis. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et je le vis concentré sur ce qu'il faisait.

- Je viens de rentrer et tu m'évites déjà ? le taquinais-je en rentrant à l'intérieur de la pièce.

Il se retourna et secoua la tête avec un petit sourire amusé. Je défis la queue de cheval qui retenait mes cheveux bruns en hauteur et me rapprocha de lui.

- Qu'est-ce que tu fais ici alors ?

- Je devais récupérer ça, répondit-il simplement en jetant un coup d'œil à l'objet posé sur son plan de travail.

Mes yeux noisette virent alors un bracelet. Mon bracelet. Celui qu'il m'avait offert il y a des années et qui ne me quittait jamais d'habitude. Mais il avait cassé sur le trajet vers l'aéroport, et je n'avais alors pas pu l'emmener en France, à mon grand désespoir.

- Tu l'as réparé, dis-je en le prenant avec un grand sourire.

- Je te l'avais promis non ?

Je le remis autour de mon poignet avant de sauter au cou de mon père pour la deuxième fois de la journée.

- Merci Papa. Je t'aime plus que trois fois mille.

Je l'entendis rire à cette phrase. C'est quelque chose que j'avais pris l'habitude de dire depuis toute petite et que j'aimais beaucoup sortir de temps en temps aux personnes qui comptaient pour moi.

- Je t'aime aussi ma grande.

Souriant en l'entendant répondre, je lui déposai un baiser sur la joue avant que nous ne partîmes en débat sur la meilleure façon de passer ma première journée de retour aux Etats-Unis.

- Bon de toute façon, ça inclut un cheeseburger.

- Là tu parles ma langue ! approuvais-je en riant.

Passant un bras autour de mes épaules, il me fit le suivre jusqu'au garage pour prendre la voiture et aller chercher ledit cheeseburger

Un moment père-fille entre lui et moi, comme avant.


Et voilà pour toi ylonallorens ! J'espère que ça t'a plu ! 😀

Les autres ?

La prochaine sur Peter ! 🕷🕸

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