Imagines Marvel

Commande n°36 : Tony Stark - "I still hate you"

Tony Stark pour Anaziaz :

Il était 1h du matin, mais Nelly était encore au travail. Elle travaillait pour le SHIELD, plus précisément à la section « Désignation des armes ». Si elle y était encore, si tard ce soir, c'est parce que l'agent Barton avait eu un problème avec ses prothèses auditives. Or, celles-ci étaient une des choses qui garantissaient sa survie sur le terrain. Et comme il pouvait être appelé dès demain pour une mission, la voilà qui tentait de comprendre ce qui n'allait pas avec ces dernières. Même si l'intitulé de son poste ne mentionnait que les armes, elle et son équipe s'occupaient en réalité de tout ce qui pouvait accompagner les agents sur le terrain.

Nelly se souvenait encore des horaires inscrits sur le contrat qu'elle avait signé un an auparavant : « 8h-18h ». Elle se demanda alors si elle avait déjà réellement respecté ces horaires plus d'une semaine, et soupira. Cette pensée était un peu hypocrite, car de toute façon, elle n'avait pas grand-chose à retrouver en rentrant à son appartement du Queens : pas de petit copain, pas d'animal de compagnie, pas même une plante. Il fallait dire qu'elle n'avait pas vraiment la main verte, ses tentatives ayant toutes résulté en la mort des productrices de photosynthèse.

A 35 ans, cela commençait à tourmenter sa mère, mais Nelly ne se considérait pas comme du type relationnel de toute façon. Sa vie se résumait en réalité à son boulot, et cela lui allait très bien. Elle ne voulait pas d'enfants, et il serait toujours temps de se trouver un homme.

Tony sortit de son laboratoire pour aller chercher à manger dans le distributeur automatique situé un peu plus loin dans le couloir. C'est alors qu'il vit de la lumière dans le bureau à sa droite. Par la fenêtre rectangulaire située à côté de la porte, il pouvait voir celle avec qui il ne s'entendait pas réellement : Nelly Wilher. Elle était au SHIELD depuis environ un an et ils n'avaient pas cessé depuis de se disputer. C'était presque pulsionnel, n'importe quelle raison était bonne pour qu'ils montent au créneau.

Pourtant, Tony devait avouer qu'en toute honnêteté, elle était très agréable à regarder : une belle brune aux cheveux bouclés et aux yeux verts, que le milliardaire se serait bien vu mettre dans son lit si elle n'était pas aussi détestable.

Soudainement, elle releva la tête et le vit la regarder à travers la fenêtre. Ils se regardèrent quelques secondes en silence, avant qu'elle ne lui lance un regard qui semblait vouloir dire « Qu'est-ce que tu veux ? ». Tony haussa les épaules en secouant la tête, puis poursuivit enfin son chemin jusqu'au distributeur. Il jaugea ce que ce dernier lui proposait et se décida pour un sachet de chips. Le récupérant, il allait repartir quand il pensa que Nelly ne devait pas non plus avoir mangé : s'il y avait bien une seule chose que les deux partageaient, c'était qu'ils ne comptaient pas leurs heures.

Sans réellement savoir pourquoi, il prit un second paquet et se redirigea de nouveau vers son bureau. Tony ouvrit la porte de ce dernier et s'arrêta devant sa table de travail. Au bruit de la porte qui s'était ouverte, elle avait relevé la tête et l'observait d'un air ahuri de le voir là devant elle. Il pouvait comprendre : il faut dire qu'en général, ils s'évitaient bien volontairement.

Tony lui lança le sachet de chips, qui atterrit sur le bureau de la brune. Elle lui jeta un coup d'œil puis reposa ses yeux sur le milliardaire. Nelly se demandait ce qu'il se cachait derrière ce geste qui n'était sûrement pas désintéressé.

- ... Merci ? finit-elle par répondre.

Tony ne répondit pas, et elle reprit alors :

- Que me vaut cette attention soudaine du grand Tony Stark ? lui demanda-t-elle d'une voix clairement cynique.