Imagines Marvel

Commande n°40 : Bucky Barnes - "The Winter Soldier no longer exists"

Bucky Barnes pour Lacavaliere7 :

Assise sur mon lit, je démontai mon arme de poing pour la nettoyer. Sixtine me jeta un coup d'œil, avant de lâcher :

- Tu es vraiment obligée de faire ça ici?

- Tu as peur que je te tire une balle dessus par mégarde, petite sœur ?

Elle rit, puis secoua la tête.

- Je te rappelle que je sais ce que je fais... Enfin, tu en es où ? dis-je en nettoyant la culasse.

Sixtine était assise en tailleur sur son propre lit, à côté du mien. Tapant à toute vitesse sur son clavier depuis 10 minutes, elle tentait de mettre la main sur la nouvelle localisation de notre ennemi de toujours : le Soldat de l'Hiver. Il avait assassiné nos parents de sang-froid il y a quelques années. Je n'avais que 11 ans, et Sixtine 9.

Les services sociaux avaient voulu nous placer en famille d'accueil, mais ma petite sœur et moi nous étions échappées du foyer, et vivions en cavale depuis.

Et depuis un an, Sixtine et moi avions décidé de le traquer sans relâche, mais il semblait toujours nous échapper. Sixtine était la petite génie en informatique, je m'occupais de la partie violence : tandis qu'elle me guidait de notre chambre d'hôtel transformée en base, je m'infiltrais dans les endroits abandonnés où il se réfugiait. Mais pour l'instant, la chance ne nous avait pas souri.

- Je l'ai ! Je l'ai putain !

Je me rua à côté d'elle. Un rond rouge clignotait sur une usine désaffectée. Récupérant mon arme, je la mis à ma ceinture. Me dépêchant, j'enfilai ma veste en cuir et m'arma de mes dagues et de mon katana dans le dos. Regroupant mes cheveux bruns dans une queue de cheval, je m'apprêtais à sortir quand Sixtine m'interpella :

- Anaïs !

Je me retournai, l'interrogeant du regard.

- Fais attention, d'accord ?

Je lui souris pour la rassurer.

- Je m'en sors toujours, lui dis-je avec un clin d'œil.

Elle sourit et je sortis. Je partis de l'hôtel en catimini et me retrouva dans la rue. L'air frais de la nuit me fit un peu de bien, puis la voix de ma petite sœur résonna dans mon oreillette :

- Tout droit, et à gauche dans deux intersections.

- Parfait.

Je me mis en marche. Chaque pas faisait monter ma rage encore plus, chaque seconde qui passait imposait davantage l'image de mes parents dans ma tête. Je pris à gauche comme prévu.

- Prends la deuxième sur ta droite.

- Compris.

Après quelques minutes, j'arrivai devant le bon bâtiment.

- Anaïs.

- Quoi ?

- Je détecte plusieurs signatures thermiques sur le radar.

- Tu veux dire qu'il n'est pas seul ?

- Exactement. Fais attention.

Je soufflai.

- Oh, et grande sœur ?

- Quoi ?

Elle se tut quelques secondes puis lâcha d'une voix froide.

- Bute cet enfoiré.

- Plutôt deux fois qu'une.

Là-dessus, je rentrai à l'intérieur du hangar. Ce n'est pas que ça m'ennuyait d'avoir à me battre contre trois types plutôt qu'un, mais juste que ça allait me retarder dans notre vengeance. Je sautai et me faufila discrètement dans les hauteurs du bâtiment. Je repéra mes cibles : heureusement, ils étaient tous les trois regroupés dans un rayon de 10 mètres, ils me facilitaient la tâche. Je reconnus les deux hommes à côté du Soldat de l'Hiver : le Faucon serait facile à mettre hors d'état de nuire, le Captain peut-être un peu moins. Heureusement, j'avais l'effet de surprise pour moi.