Imagines Marvel

Commande n°29 : Peter Parker - "T/P, I just wanna help you..."

Peter Parker pour laura_tmrl :

Tu soupiras. Tu n'avais AU-CUNE envie de passer cette porte, mais il allait bien falloir : tu ne pouvais pas rester dans le couloir indéfiniment. La porte, c'était celle de chez toi. Sauf que ton beau-père se trouvait derrière celle-ci, probablement assis devant la télé avec une bière dans la main comme à son habitude.

Il était insupportable, vaniteux, agressif, et encore, tu restais polie. Il te détestait sans même se cacher et ta mère ne faisait rien. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, elle était malade : dépression nerveuse depuis quelques années. Ce vautour lui avait mit le grappin dessus et depuis, il s'accrochait comme une moule à son rocher, profitant de l'aide financière dont bénéficiait ta mère.

Soupirant une dernière fois, tu passas la porte la peur au ventre et tentas de te rendre directement à ta chambre. C'était sans compter sur la loque qui te servait de beau-père...

- Oh petite ! Viens donc voir ici !

Tu te stoppas mais ne tournas pas la tête vers lui.

- J'ai des devoirs, lâchas-tu simplement.

- Viens. Ici. réitéra-t-il.

Soufflant, tu fis alors demi-tour et te dirigea vers le canapé.

- Qu'est-ce que tu veux ?

Sans même tourner la tête vers toi, il te tendit sa bière vide et lâcha :

- Rapporte-m'en une.

Tu haussas les sourcils et répondis alors :

- Si je ne me trompe pas, tu sais où est le frigo et tu es pourvu de membres inférieurs donc t'es gentil mais je ne suis pas ton esclave. Va te la chercher tout seul.

Tu tournas les talons et commenças à t'éloigner, rattrapant le couloir menant à l'escalier.

- Qu'est-ce que t'as dit là ?! s'énerva ton beau-père.

Tu entendis ses pas rapprochés venir vers toi. Il t'agrippa violemment par les cheveux et tira ta tignasse blonde vers le bas, t'arrachant une douleur au cuir chevelu.

- AÏE ! LÂCHE-MOI CONNARD, TU ME FAIS MAL !

- C'est tout ce que tu mérites pour me parler comme ça, petite morveuse ! Je vais t'apprendre à me respecter, toi, tu vas voir !

- LÂCHE-MOIIIIII ! t'énervas-tu.

De sa main libre, il te mit une claque dont le bruit résonna dans toute la maison, si ce n'était pour l'écho de la télévision dans le salon. Tu aurais voulu te défendre, mais c'était peine perdue. Ton beau-père était massif, trapu, toi tu étais petite et assez frêle, autant dire que tu n'avais aucune chance face à lui.

Lorsqu'il estima que tu eus suffisamment dérouillé, il t'envoya valdinguer plus loin et ton épaule alla heurter le mur. Il retourna dans le salon tandis que tu te tenais le bras pour essayer vainement d'atténuer la douleur. Te ruant ensuite dans ta chambre, tu te dirigeas tout d'abord vers le miroir pour observer les dégâts.

Globalement pas grand-chose : quelques hématomes sur les bras et un léger bleu sur la joue consécutif à la gifle mais tu pourrais aisément les camoufler. Tu t'en tirais plutôt bien, tu n'aurais pas à inventer une explication comme cela t'était déjà arrivée par le passé. Car oui, tu n'en avais jamais parlé à personne : surtout pas. Tu n'en aurais pas eu la force de toute façon. Alors tu te taisais, ou tu mentais. C'était tellement plus simple de jouer à la petite vie parfaite, de prétendre le bonheur.