Commande n°80 : Tony Stark - "You can't always save everyone..."

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Tony Stark pour Les2Reveuses :

Tony était concentré sur la soudure de son casque quand il réalisa quelque chose. Relevant la tête, il demanda :

- Jarvis, je ne devais pas voir quelqu'un aujourd'hui ?

- Docteur White devait passer, effectivement Monsieur.

Le milliardaire fronça les sourcils en regardant l'heure. Du fait de son métier, Kate pouvait être souvent en retard : elle travaillait sans ménager ses efforts, faisant beaucoup plus d'heures que nécessaire, mais elle prévenait toujours.

- Voulez vous que j'essaye de l'appeler, Monsieur ?

- Pourquoi pas.

L'intelligence artificielle s'exécuta. Plusieurs sonneries passèrent sans que Kate ne décroche. C'était franchement anormal. Tony connaissait très bien Kate, ils s'étaient connus pendant leurs études supérieures et s'étaient tout de suite très bien entendus, ayant des caractères assez similaires : intelligents, sarcastiques voire cyniques, entêtés... Et il savait que ce n'était pas son genre de faire ça.

- Peut-être qu'elle a eu une urgence à l'hôpital.

- Peut-être, Monsieur.

Tony décida de laisser tomber. Il réessayerait de lui parler ou de la voir dans les jours qui viennent.

Pourtant, quelques jours plus tard, l'inventeur n'avait toujours pas eu de nouvelles de son amie. Il avait essayé de l'appeler et de la localiser mais son téléphone était éteint. Finalement, Tony attrapa sa veste, décidant de passer à son appartement pour voir si tout allait bien.

Frappant à la porte, Tony attendit quelques secondes. Il y avait de la lumière à l'intérieur, donc Kate était là. Pourtant, elle n'ouvrait pas.

- Kate ! C'est moi, ouvre.

Seul le silence lui répondit. Il frappa à nouveau contre le bois de la porte.

- Ça fait des jours que j'essaye de t'appeler !

Tony soupira tandis qu'une voisine passait dans le couloir en le regardant bizarrement.

- Je sais que t'es là, White, ouvre !

La porte s'ouvrit finalement, révélant une Kate assez en mauvais état : les traits tirés, des poches sous les yeux et un teint blafard à en faire pâlir un vampire.

- Tony, j'ai envie de voir personne là...

Ignorant sa remarque, le milliardaire rentra dans l'appartement. En soupirant, Kate referma la porte et passa à côté de lui pour se rasseoir dans le canapé où elle avait végété pendant les derniers jours. Reprenant le coussin, elle le prit contre elle sans rien dire.

- Bon, c'est quoi le problème ? demanda Tony en s'asseyant dans le fauteuil en face d'elle.

- Y a pas de problème.

- C'est ça, et moi j'ai décidé de me mettre à boire seulement des infusions bios.

- Très bonne décision, tu en as bien besoin.

Tony soupira.

- Allez raconte.

Kate secoua la tête. Mais les larmes commencèrent à monter, et elle finit par éclater en sanglots. Tony fut d'abord un peu désemparé : non seulement il n'était pas vraiment du genre à consoler les gens qui pleuraient, mais de plus, Kate était une personne forte, elle ne montrait pas vraiment ses émotions d'habitude.

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