Commande n°94 : Tony Stark - "I'm just saying that everything opposes us"

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Tony Stark pour vanille972 :

Fatiguée, tu soupiras pour la millième fois en dix minutes et baissas le rideau de fer pour fermer le garage. Tu l'avais hérité de ton père, y ayant passé la majorité de ton enfance à apprendre tout ce que tu pouvais sur les voitures et leurs composants. Tout comme lui, tu ne supportais pas de rester dans ton bureau comme était censé le faire un manager, alors tu déléguais cette partie du travail et passais autant de temps que tu pouvais auprès des voitures.

Rentrant chez toi, tu mis ton bleu de travail dans la machine à laver pour qu'il soit un minimum propre pour lundi matin, puis tu allas t'affaler dans ton canapé après avoir fait chauffer de l'eau dans ta bouilloire. C'est comme ça que tu avais imaginé ta soirée : un DVD, un pot de noodles et surtout... la paix. Tu adorais certes ton travail, mais tu y passais trop de temps. Et à 27 ans, ta vie était presque exclusivement comme l'adage « métro, boulot, dodo ». Tu avais peu d'amis dans ta vie, mais tu les savais vrais. Et l'un d'eux était d'ailleurs le milliardaire Tony Stark. Il y a des années, vous vous étiez rencontrés à un salon de l'automobile, tous les deux en admiration devant le modèle de la Audi E-Tron GT.

On toqua à ta porte. Soupirant, tu restas immobile quelque secondes, réfléchissant à si ça valait le coup que tu te lèves pour aller ouvrir ou non. Comme pour te décider, ton téléphone vibra, affichant un message très simple :

« Ouvre ».

Tu souris. Ça ne pouvait être que Tony. Mettant ton film en pause, tu posas ton pot de nourriture chinoise et ouvris la porte, révélant le milliardaire.

Il te sourit puis rentra sans même attendre que tu l'invites, comme à son habitude, et déposa un baiser sur ta joue avant de s'avancer dans ton appartement. Tu le suivis tandis qu'il fixait ton pot de noodles.

- Et après c'est moi qui mange mal ?

Tu ris en le poussant gentiment pour te rasseoir avec ta nourriture.

- Le truc c'est que moi c'est maximum une fois par semaine. Toi, c'est tous les soirs voire plusieurs fois par jour. Et encore, ça, c'est quand tu manges, expliquas-tu en reprenant une bouchée.

Tony leva les yeux au ciel tandis que tu finissais de manger.

- Bon alors qu'est-ce que tu viens faire dans mon humble demeure ce soir ?

- Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vus, je me suis dit que j'allais passer.

Il jeta un coup d'œil au film en pause sur la télévision.

- Mais si je dérange je peux repasser.

- Ne dis pas de bêtises Tony. Je suis toujours contente de te voir, tu ne me déranges pas enfin.

- J'espère bien !

Fidèle à lui-même. Tu ris et lui fis signe de s'asseoir à côté de toi. Passant ta main dans ta chevelure blond caramel, tu lui souris.

- Tu as l'air fatiguée Anastasia, pointa-t-il.

- Parce que je le suis. C'est la folie en ce moment, j'ai l'impression que toutes les voitures de New York se sont données le mot pour tomber en panne en même temps, plaisantas-tu.

Tony sourit, amusé, puis remit une mèche derrière ton oreille.

- Ménage toi quand même un peu, Ania. Je ne voudrais pas que tu fasses un burn-out.

Levant un sourcil, tu rétorquas :

- C'est toi qui me dit ça, monsieur-je-passe-tout-mon-temps-dans-mon-laboratoire ?

- Mes surnoms sont mieux que les tiens.

Je ris en secouant la tête.

- Tu es impossible Tony, tu dois toujours avoir le dernier mot pas vrai ?

Il haussa les épaules avec son petit sourire en coin habituel.

- Je suis contente que tu sois venu.

- Moi aussi.

Vous vous regardâtes en silence quelques secondes avant que Tony ne passe à l'acte, t'embrassant sur les lèvres. D'abord un peu surprise, tu finis par y répondre avant de finalement y mettre fin, le repoussant gentiment d'une main sur le torse.

Tony fronça les sourcils tandis que tu te raclais la gorge, ne pouvant plus réellement le regarder dans les yeux après ça.

- Je ne comprends pas, Ania. Je pensais que c'était réciproque.

- C'est pas la question Tony...

- Alors c'est quoi ?

Tu soupiras tandis qu'il posait deux doigts sous ton menton pour te faire le regarder.

- Tony... Toi et moi, on est de deux mondes différents...

- Depuis quand c'est un problème ?

- Je dis juste que tout nous oppose : la différence d'âge, de vie... Je ne suis pas sûre que quoi qu'on ait ne puisse marcher dans ces conditions.

- Tout nous oppose tu dis ? Laisse moi te dire ce qui nous rapproche plutôt : on fait des blagues que seuls nous comprenons, on aime les voitures et tout ce qui touche à la mécanique, on passe trop de temps à notre travail. Je continue ?

Tout de même attendrie, tu penchas la tête sur le côté en souriant doucement. Tony posa sa main sur ta joue et t'embrassa une seconde fois.

- Je sais qu'on ressent la même chose. Alors arrête de réfléchir, juste pour ce soir.

Alors tu t'exécutas. Oubliant tes tracas, tu répondis aux baisers du milliardaire le reste de la soirée sans te préoccuper du reste...


Et voilà pour toi vanille972 ! J'espère que ça t'a plu ! 🤗

Les autres ?

La prochaine sur Stephen ! 😊

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