Pourrais-je avoir une vie normale ?

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Il n'y avait pas trop de travail aujourd'hui. La journée était plutôt relax. Ou peut-être c'était dû au fait que Julie avait activé l'ordinateur de l'entreprise. J'ai remarqué que mes employés en avait l'air plutôt satisfait ça leur facilitait le travail. Je réalisais l'importance de Orla au sein de cette entreprise. Soudain mon téléphone sonna c'était un dénommé monsieur Stone. Il prétendait avoir une information de la plus haute importance à me donner. Je lui ai proposé de venir à mon bureau mais il refusa et me donna rendez-vous dans un vieil entrepôt de Los Angeles. C'était quoi encore cette histoire ? Je pouvais pas être tranquille même dans mon monde? Si c'était pas les problèmes de Belial et sa famille c'était des inconnus qui me prenaient la tête. Je me suis levé énervé et ai quitté mon bureau. J'ai croisé Julie à la sortie qui me demanda où est-ce que j'allais.
-J'ai un rendez-vous à l'extérieur.
-Un rendez-vous ? Et puis-je savoir avec qui? me demanda t'elle
-En tout cas ce n'est pas une femme si c'est ce qui vous inquiète.
Son visage se déforma. Elle me fit remarquer que nous étions au bureau et que quelqu'un pourrait nous entendre.
-Julie nous sommes trois à cet étage, toi, moi, et mon garde du corps, qu'est-ce que tu racontes?
Elle voulu parler mais je lui coupa la paroles en l'informant que j'étais pressé. L'agent Helms me proposa de m'accompagner. On dirait qu'il avait retenu la leçon, il me m'imposait plus sa présence partout où je me trouvais. Je voyais qu'il aimait bien faire son travail alors j'ai accepté, même si le gars au téléphone m'avait demandé de venir seul. Nous avons prit une Aston Martins de couleur bleu ciel et nous sommes rendus sur les lieux. C'était un endroit très glauque à une heure et demi de route de l'endroit où je travaillais, dans une des rares banlieues de L.A. L'agent Helms descendit du véhicule et m'ouvrit la portière. J'ai posé les deux pieds au sol avant de le remercier. Il a comme d'habitude hoché la tête pour me répondre. Nous sommes par la suite entrés dans l'entrepôt et un homme nous y attendais. C'était un homme plutôt âgés, je disais ça à cause de ses pointes de cheveux grisonnantes. Quand il nous a vu arrivé de loin il s'est exclamé.
-Je vous avais demandé de venir seul !
Non mais que croyait-il ? Que j'allais accepter de rencontrer seul un homme qui m'avait contacté par téléphone sans me donner aucune information sur lui et qui de surcroît me donnait rendez-vous dans un vieil entrepôt hors service ? Les choses paraissaient aussi facile pour certaines personnes?
-Désolé si je ne fais pas confiance à tout le monde. N'ayez pas peur ce n'est que mon garde du corps.
Je me suis approché de lui et lui ai tendu la main.
-Eliaquim Dragon, me suis-je présenté.
-Je sais très bien qui vous êtes, répondit-il en me tournant le dos, laissant ma poigne dans le vent.
C'est qu'il se fichait de moi en plus.
-Que voulez-vous ? lui ai-je demandé.
Je l'entendais marmonner des choses dans sa gorge. Il râlait ? Tout ça parce que je n'étais pas venu seul ?
-Vous avez prétendu avoir une information de la plus haute importance à me fournir.
-Dites à votre Goliath de vous attendre dehors.
-Est-ce vraiment nécessaire ?
-Vous voulez savoir pourquoi vous êtes là oui ou non?
J'ai hésité puis ai finalement fait signe à l'agent Helms de m'attendre dehors.
-Est-ce vraiment nécessaire ? a demandé l'agent Helms
Je lui ai dit de ne pas s'en faire alors il est sorti en me disant de lui faire signe s'il y avait quoi que ce soit. J'ai hoché la tête comme il le fait habituellement puis il a quitté l'entrepôt pour m'attendre dehors.
-Bien. Vous avez eu ce que vous vouliez non? Mon garde du corps est dehors, maintenant dites moi ce que vous vouliez me dire et n'en parlons plus.
L'individu resta silencieux un instant puis, se transforma en une espèce de monstre pendant quelques secondes avant de revenir à la normale. Il avait un visage de faon mais son corps était resté humain.
-Qu'est-ce que...?
-Vous avez vu? Dites moi que vous avez vu! insista t'il.
-Bien sûr que j'ai vu! Mais bon sang qu'est-ce que vous êtes ?!
-Dieu soit loué vous pouvez voir, se réjouit t'il.
-Vous allez me répondre ?!
Je commençais à perdre patience.
-Oui oui bien sûr. Je me présente, mon nom est Joshua Stone. Je suis expert comptable dans un super marché de Los Angeles...
-Qu'est-ce que vous êtes ?! C'est ce que je veux savoir maintenant !
-Chut! Ne criez pas quelqu'un pourrait vous entendre !
C'était la deuxième fois qu'on me disait ça aujourd'hui.
-Bien, bien. Je suis un Gröll.
-Un quoi?!
-Un gröll, un gröll.
-Et c'est quoi ça un gröll?
-C'est une race d'humain mi-homme et mi-animaux. Il n'y a que peu de personne qui ont la capacité de nous voir. Ce sont en général les personnes possédées par de puissantes entité ou ayant des yeux spirituels. Je savais que vous faisiez parti de ces personnes.
-Comment l'avez-vous su ? Et comment avez-vous obtenu mon numéro de téléphone d'abord ?
-J'étais là le jour où vous avez étranglé l'homme qui était venu vous agresser dans le restaurant avec votre fiancé.
Ma fiancée ? Il devait sûrement parler de mademoiselle Spark.
-...J'ai vu la force surhumaine que vous possédiez, j'ai même eu l'impression que vous n'étiez plus vous-même à cet instant. J'ai obtenu votre numéro de téléphone grâce à l'un de mes amis hacker. Il a hacké toutes les lignes téléphoniques privées et a retrouvé la trace de certains appelles dont vous étiez le destinataire. J'ai donc décider d'appeler et je vous ai donner rendez-vous ici pour solliciter votre aide.
-Pour quoi? ai-je enchaîné.
-Ils sont de retour...
-Qui?
-Les chasseurs !
-Qui sont ces chasseurs ?
-Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant mais revenez me voir demain soir aux alentours de sept heure, là je vous expliquerai tout.
-Je ne peux pas vous voir le soir. J'ai des choses à faire.
Il fut un instant dans l'embarras puis me proposa de passer chez lui le lendemain matin à huit heure. J'ai accepté et il m'a donné son adresse avant de partir dans la précipitation. L'agent Helms est donc rentré dans l'entrepôt et m'a trouvé pensif.
-Tout va bien monsieur? m'a t'il demandé.
-Oui. Partons.
Nous sommes alors retourné à la voiture. Je suis monté et me suis tourné du côté de la fenêtre. À une centaine de mètres du parking de l'entrepôt j'ai vu une silhouette. Il m'a semblé que c'était une silhouette féminine. Elle me regardait j'en étais sûr. Avait-elle vu le vieillard sortir de l'entrepôt ? J'avais l'impression que sa présence ici était liée à celle du vieille homme. Nous avons ensuite quitté les lieux et je continuais de fixer cette silhouette éloignée jusqu'à ce qu'elle sorte de mon champ visuel. Je suis arrivé au bureau vers dix-sept heure. Julie était dans mon bureau à gérer mes dossiers pour moi. Elle se leva en me voyant entrer mais je lui fit signe de rester assise.
-Vous n'allez pas vous asseoir? me demanda t'elle.
-Non. Julie rends-moi un service s'il te plaît. Rejette toutes mes éventuelle demande d'audition à demain après-midi et occupes toi du dossier sur lequel je travaillais tout à l'heure, tu peux faire ça?
-Bien sûr mais vous, où est-ce que vous allez?
-Je rentre, je ne me sens pas très bien. Agent Helms vous pouvez rentré.
-D'accord monsieur, m'a t'il juste répondu avant de s'en aller.
-Monsieur Dragon? m'interpella Julie. Êtes-vous sûr que tout va bien ?
Je lui ai sourit pour la rassurer. Je me suis ensuite approché d'elle et lui ai déposer un baiser sur le front, puis je suis parti. Je me suis rendu sur le toit où mon hélicoptère était toujours prêt à décoller.
-Vous rentrez déjà monsieur? me demanda le pilote en allumant les moteurs.
-Oui j'ai un imprévu.
Nous avons décollé et en peu de temps je me retrouvais à la maison. J'avais à peine franchit le seuil de la porte d'entrée que Belial se fit entendre.
-Je ne comprend pas pourquoi tu te prend la tête avec cette histoire.
-Je veux comprendre c'est tout. Monsieur Tom ! ai-je crié.
Il sortit quelques secondes plus tard de la cuisine. Je rêve où il passait tout son temps dans la cuisine ?
-Apportez moi mon ordinateur, ai-je dit en m'installant confortablement dans un de mes divans.
-Lequel monsieur ?
-Le Mc.
-Très bien.
Il revint une minute plus tard avec ce que je lui avait demandé.
-Vous rentrez de bonheur aujourd'hui, a t'il remarqué.
-En effet. Vous pouvez m'apporter du vin s'il vous plaît ?
-Moelleux ?
-Oui bien sûr.
-Bien.
Une minute plus tard il était de retour avec ce que je lui avait demandé. Il était plutôt rapide pour un vieil homme. Il a ouvert le vin et m'en a servi une coupe.
-Vous avez encore besoin d'autre chose monsieur?
-Non merci monsieur Tom, vous pouvez disposer.
-Bien.
Et il s'en alla. J'ai bu une gorgée de vin et ai démarre l'ordinateur. Il se déverrouillait avec mon empreinte. D'après Belial c'était un prototype unique fait sur commande spécialement pour moi. À l'heure actuelle ce n'était clairement pas ce qui m'intéressait. J'ai entré le mot "Gröll dans la barre de recherche. Je voulais avoir plus d'information sur ce qu'ils étaient. Je trouvais les mêmes choses sur chaque page, <<Légende du folklore norvégien qui jadis dominait le monde et bla bla bla et bla bla bla>>. Jusqu'à ce que je tombe sur une page où je reconnu le visage de faon que j'avais observé chez l'homme de cet après-midi. J'ai donc ouvert la page. Houmtala-Bi; c'était le premier mot que j'avais pu lire en entrant sur la page. Il me semblait que c'était le nom de cette créature. Il était spécifié que les Houmtala-Bi était des Gröll de faible niveau et qu'ils constituaient des proies faciles pour les autres Gröll comme les Mundibu, des monstres avec une tête de tigre ou les Drackchar, et leur tête de crocodile, pour ne citer que ceux la. Je lisais aussi que soixante dix-huit pour-cent des Houmtala-Bi avait été décimé par les autres Gröll et neuf autres pour-cent par les chasseurs. Le mot chasseur était souligné, cela signifiait que si je cliquais dessus je serai redirigé vers une autre page. J'ai alors cliqué et ce que j'ai lu m'a fort surprit. Les chasseurs se disaient être des chevaliers de l'ordre du Christ au seizième siècle. On raconte qu'il en existe encore quelques un aujourd'hui, qui lors de chaque années bissextiles sortait pour ce qu'ils appelaient "La chasse". Il traquaient et tuaient tous les Gröll qu'ils pouvaient. Ils étaient armés d'épées forgées par le Vatican? Mais c'était vraiment n'importe quoi! Il y avait aussi une video d'un présumé chasseur. J'ai cliqué sur le lien et ai commencé à regarder la video.
-Mon nom est Mathéo Lindelörf. Dans notre famille nous sommes chasseur de père en fils. Certaines personnes ayant connaissance de l'existence des Gröll ne comprennent pas ce que nous faisons mais c'est parce qu'ils ne savent pas qui ils sont réellement. Les Gröll ne sont pas des créatures de Dieu elles doivent toute être exterminées...
-Stop ! Je ne regarderais pas ça une seconde de plus. C'était vraiment n'importe quoi!
-Je ne comprends toujours pas pourquoi tu t'embrouille avec ça. Ça ne te regarde même pas.
-Laisses moi tranquille Belial.
J'ai vidé mon verre de vin et suis monté dans ma chambre. À dix-neufs heure monsieur Tom monta pour m'avertir que le dîner était prêt. Je suis alors descendu pour manger. Mon cuisinier m'avait fait un rôti de poulet accompagné de haricots verts. C'était succulent comme d'habitude. Après m'être rassasié je me suis descendu une coupe de vin avant de monter me coucher. Je n'ai pas mit longtemps à m'endormir, je me suis retrouvé dans la demeure de Belial. Nous revoilà à la case départ, c'était malin ça. Costil était là comme à sa nouvelle habitude, à attendre mon arrivée.
-Vous êtes arrivés plus tôt que d'habitude aujourd'hui, remarqua t'il. J'eus à peine le temps de lui répondre que Belial arriva comme un taureau et me tira par le colle hors de la demeure. Il avait en main le téléphone que lui avait donné Thanatos. Il fouilla dans le téléphone et trouva le numéro de Kalin; il appela...
-Than?
-Ce n'est pas lui.
-Alors c'est qui?
-C'est...
Belial voulait répondre mais Kalin lui coupa la parole. Il m'a semblé qu'il parlait à côté.
-Belial?
-Effectivement...
-J'y crois pas, Thanatos t'a vraiment prêté son téléphone. Bon rejoignez moi à mon bureau.
Puis il raccrocha. Belial se mit en route vers la demeure de Shadow et traversa à nouveau la porte menant à la dimension. Nous nous retrouvâmes pour la deuxième fois en face du repères de l'Ordre Dimensionel. J'espère que nous allons régler cette affaire au plus vite parce que je n'ai sincèrement aucune envie de devoir me taper tout ce chemin tout les jours. Une fois devant les portes géantes du repère, l'ordinateur nous identifia à nouveau et nous avions pu entrer.
-Je vous attendais...
C'était Quimby! Elle nous attendait?
-Suivez moi, nous a t'elle dit avant de nous devancer.
Nous l'avons donc suivi sans poser de question. Elle nous emmena dans une pièce reculé dans l'un des bâtiments.
-Où sommes-nous? demanda Belial.
-Dans mon laboratoire.
Cet endroit donnait froid dans le dos. Des personnes étaient enfermés dans des tubes géants, baignant dans un liquide verdâtre.
-Qui est-ce? ai-je demandé.
Elle se retourna pour savoir de qui je voulais parler.
-Ce sont mes cobayes. Ils viennent de différentes planètes. Le Seigneur Pain m'autorise à capturer certaines cible au lieu de les éliminer, mais j'ai eu un petit problème ces temps-ci.
-Ça nous concerne?
-Pas directement Belial. En fait un dangereux criminel de la dimension neuf a par je ne sais quelle magie réussi à s'échapper de mon laboratoire et d'après mon informateur il a trouvé refuge dans la sixième dimension et c'est pour ça que...
-Que tu veux que je te le ramène? la coupa Belial.
-Non pas vraiment. J'ai l'habitude de gérer mes affaires toute seule. Non ce dont j'ai besoin c'est d'une autorisation pour chasser sur votre territoire.
Belial n'avait pas l'air d'être gêner par le fait qu'elle parte à la chasse dans sa dimension.
-C'est d'accord dès que j'aurais régler mes problèmes dans la septième dimension j'ordonnerai à Sytry de te fournir ce que tu veux.
Après quoi il tourna les talons.
-Ça va prendre longtemps ? demanda t'elle.
Il s'arrêta...
-C'est pas que je veuille vous mettre la pression mais le déchu dont je vous parle c'est Hallen Burk, alias "Le machinateur". Il pourrait faire d'énormes dégâts dans votre dimension, surtout que...
-Que quoi?
Elle soupira avant de reprendre.
-Je réussi à faire collaborer ses cellules avec celle d'un bras Wisels. Il est armé du même genre de lance que j'avais utilisé pour transpercer l'archange mais aussi d'une perceuse et d'une tronçonneuse Wisels.
-Et puis-je savoir pour quelle raison vous transplanté des armes Wisels à de dangereux criminels en captivité ? l'interrogea Belial.
-Je teste toujours la compatibilité de mes cobayes avec mes armes avant de procéder à un lavage de cerveau. Je me sers du résultat comme un homme de main. J'en ai déjà quatre à mon actif mais cette fois-ci je me suis faite avoir par Burk.
-Très bien. Laisses moi le temps de retrouver Sytry et je lui ordonnerai de venir ici et d'aller avec toi dans ma dimension afin de boucler cette histoire.
-Justement à propos de la raison de votre présence dans la septième dimension, Undercover et moi avons menez notre petite enquête et avons trouver quelque chose.
-Là tu m'intéresse.
Belial se rapprocha de Quimby qui s'était penché sur son ordinateur.
-Regardes ça...
Je me suis rapprocher pour voir aussi ce que c'était.
-Son nom est Terrence Lindlton, c'est un expert dans l'art de la contrefaçon. Il a immité de nombreuses reliques que l'ont pensait jusque là infalsifiable pour des voleurs de musées. Vous devriez le chercher et lui poser quelques questions. Si jamais il n'y a pas eu de fuite dans l'organisation de Kalin, alors la pièce que vous avez trouvé à l'endroit où a été enlevé votre neveu est une parfaite contrefaçon.
Belial avait l'air un peu plus soulagé du fait qu'il avait dorénavant une piste alternative. Il tendit la main à Quimby et la remercia. Celle-ci s'en saisit avec un sourire. Vrai qu'elle était magnifique !
-Je vais vous faire traverser, nous dit-elle.
Nous l'avons suivi et elle nous accompagna jusqu'à la station de véhicule de transport de luxe.
-On se revoit bientôt ? demanda t'elle à Belial.
Il lui fit un oui de la tête et nous avons démarré.
-Elle te plaît hein?
Je me suis mit à le titiller mais il ne réagissait pas.
-Elle est sacrément belle tu me trouve pas? Et je crois qu'elle a un petit faible pour toi en plus. Franchement moi si j'étais à ta place...
-Tais-toi ou je t'oblige à le faire, me menaça t-il sans me laisser le temps de finir.
J'ai préféré terminer le trajet en silence, on ne sait jamais de quoi était capable ce grand malade. Nous sommes ensuite arrivé au siège de la Death Corps. Nous avons voulu payer mais le chauffeur nous informa que Quimby avait déjà tout réglé. J'ai fait un clin d'œil à Belial comme pour lui dire <<T'as vu? Je te l'avais bien dit mon grand !>> et je voyais que ça l'irritait au plus haut point et moi ça me faisait très plaisir.
À peine arrivé des hommes nous abordèrent déjà.
-Veuillez décliner vos identités messieurs.
-Lord Belial et lui c'est mon réceptacle.
-Très bien, veuillez nous suivre s'il vous plaît, monsieur Pringston vous attends.
Ils nous ont ensuite menés au dernier étage où nous attendaient Kalin et les autres. Nous avons ouvert la porte; à l'instant même la chaise derrière le bureau se retourna
-Vous en avez mit du temps. Vous faisiez quoi?
C'était Kalin. Il se leva de sa chaise pour venir serrer la main de Belial. Belial hésita un instant puis se saisit de sa main.
-Il y a un problème ? demanda Kalin laissé perplexe par la réaction de Belial.
-Non c'est juste que je ne vous imaginais pas ainsi.
-Comment ?
-Aussi...chaleureux pour ainsi dire.
Kalin ria au éclat.
-Vous nous jugez à l'attitude que nous adoptons lorsque nous sommes hors de notre territoire. Vous ne devriez pas. Quand nous ne sommes pas chez nous c'est qu'il y a une raison et nous essayons de rester concentrés sur ce pourquoi. C'est ce qui peut nous faire passer des êtres froids dénués de toute émotions mais ce n'est pas le cas. Certains disent même que nous sommes les déchus qui ressemblent le plus aux êtres humains...
-Et je réalise que c'est vrai.
C'était Asmodée qui venait d'entrer dans la pièce.
-Mais cela ne vous rend pas plus faibles pour autant.
-Loin de là, termina Kalin.
Asmodée vint faire une accolade à son jeune frère.
-Des nouvelles de Astaroth? demanda Belial à son aîné.
-Oui je l'ai eu au téléphone tout à l'heure. Halyolya le traite comme un invité de marque.
-Mais s'en est un, reprit Kalin. Ce n'est pas tout les jours qu'on a le privilège de recevoir un roi dans sa maison. Mais venons en à ce qui vous amène.
Il nous désigna des fauteuils pour que nous nous installions. Sytry et Lyoko venaient de nous rejoindre.
-Sytry ?
-Content de te revoir vieux frère.
Il fit une accolade à Belial.
-Moi aussi mais j'ai une mission pour toi.
-Une mission ?
-Oui je veux que tu retourne à la frontière pour retrouver Quimby. Tu l'accompagnera dans notre monde pour qu'elle puisse y faire ce qu'elle a à faire.
-Tu t'es prit d'amitié avec cette folle furieuse? se moqua Asmodée.
-Elle n'est agressive qu'au premier contact. C'est une manière pour elle d'imposer le respect par sa force, des femelles aussi puissantes qu'elle il n'en existe que très peu, la défendit Belial.
-Non mais écoutez moi ce grand maigrichons parler de cette dame ! On dirait qu'elle t'a tapé dans l'œil mon petit!
-Fermes la Asmodée !
-C'est bien ce que je disais. Mais bon en parlera plus tard.
-Sytry.
-C'est comme tu voudras Belial.
C'est ainsi que Sytry quitta l'équipe. Kalin ordonna qu'on l'escorte jusqu'à la frontière. Il lui avait prêté ses meilleurs hommes.
-Bon, commença Kalin. J'ai analysé la pièce que vous m'avez amené et ce n'est pas l'une des miennes. Regardez...
Il prit une pièce qu'il teint dans sa main gauche et celle que nous avions apporté dans sa main droite. Et il se mit à Faire émaner son aura "Style ténébreux". J'ai immédiatement commencer à me sentir mal comme lorsque j'avais mit pour la première fois mit les pieds dans la maison Pringston. Mais ce mal est rapidement passé lorsque j'ai vu ce qui se passa. La pièce qui était dans probablement la sienne et qu'il tenait dans sa main gauche prit une couleur noire. Il la lança à Belial qui fit instinctivement la même chose et la pièce prit une couleur verte.
-Mes pièce sont physiquement possible à imiter mais le métal que j'utilise pour les faire faire lui n'est pas imitable. C'est une belle imitation je trouve tout de même. Cependant celui qui l'a confectionnée aurait dû mieux s'informer sur mes petits bijoux.
-Alors Quimby avait raison, me dit Belial.
-Comment ça ?
Belial expliqua tout ce que Quimby nous avait expliqué il y a peu.
-Et où pouvons-nous trouver se Terrence Lindlton ? demanda Asmodée.
-Je n'ai aucune idée, répondit Belial.
-Voilà qui nous fait bien avancé.
-Au moins on sait qui on cherche.
-On s'y met maintenant ! décida Asmodée en se levant brusquement.
-Attendez! On devrait se disperser, proposa Kalin.
-On?
-Oui je viens avec vous. Si ce clown s'amuse à essayer de reproduire mes pièces c'est sûrement pour les vendre à de vulgaires assassins en faisant porter le chapeau à la Death Corps. Je ne peux pas laisser passer ça.
-Alors ton aide nous sera précieuse. Allons y, se réjouit Asmodée.
-Attends un instant j'appelle mon frère.
Il appela Shadow pour l'informer qu'il serait absent sur une période indéterminée. <<Je pars régler un soucis professionnel>> a t'il dit.
-Très bien, il faut former des équipes pour nous disperser à travers les dimensions, ça nous fera gagner du temps. Je pars dans la neuvième dimension, Alakan est un vieil ami à moi il m'aidera sûrement, décida Kalin.
-Moi j'irai dans ma dimension , choisit Asmodée.
-Je serai dans la quatrième quand je pourrai. En alternance, Eliaquim cherchera dans la première. Lyoko tu vas rejoindre Sytry dans notre dimension et vous chercherez là-bas, décida Belial.
-Très bien je contacterais ensuite les hommes que j'ai envoyé escorter votre ami jusqu'à la frontière pour qu'ils arpentent notre dimension.
-Quant à Astaroth il s'occupera de la sienne. Cela me paraît être un bon plan, conclu Belial.
-Alors mettons nous en route immédiatement !

The Belial's echelon [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant