Relevez-vous & servez moi (inédit)

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Heyy!! Vous allez bien j'espère. Bien ce chapitre est en quelque sorte inédit car c'est le premier des 3 chapitres dans lesquels je vous ferai partager le pdv de Lucifer.
Au départ je n'avais l'intention d'en faire que 2 et celui-ci n'y était pas compris mais il le faut puisque je dois évoquer un événement capital et que cela ne puit se faire qu'à partir soit du pdv de Lucifer soit celui de Samaël et j'ai choisi celui de Lucifer. J'espère que ça va vous plaire. Bonne lecture !!!

La guerre ; ce n'est pas du tout une bonne chose. Pourtant elle est nécessaire. Je crois qu'elle est ce qu'on appelle un «mal nécessaire».
C'est une expression contradictoire étant donné que pour l'admettre il faudrait avant tout reconnaître que «le mal» est un besoin utile à l'être tout autant qu'à l'existence.
Moi je n'ai aucun soucis avec cette opinion. En ce qui concerne les autres créatures, mortelles ou non, jamais elles ne pourront l'admettre.
Elles nient catégoriquement ce besoin. Elle ne veulent pas souffrir, même pas pour être en vie. Mais je vais le leur faire réaliser, de gré ou de force.
Je vais les faire souffrir pour mieux les consoler, les blesser pour mieux les soigner, les détruire afin de mieux les reconstruire.

Samaël -Frangin ?

Encore lui qui venait me déranger. Cet imbécile savait pourtant très bien que j'avais horreur qu'on vienne me déranger pendant que j'étais perdu dans mes pensées.

Lucifer -Qu'y a t'il Samaël ?

Samaël -Je voulais savoir si tu étais prêt.

Lucifer -Pour ?

Il haussa les sourcils, l'air surpris.

Samaël -Ne me dis pas que tu as déjà oublié ?

J'ai gardé le silence, attendant qu'il se décide enfin à m'éclairer.

Amenadiel -C'est aujourd'hui que nous devons libérer les compagnons de Samaël, dit Amenadiel en entrant dans la pièce.

Ah oui ça.

Lucifer -Heureusement que vous êtes là, j'avais failli oublier.

Amenadiel vint s'asseoir sur mes pieds et m'embrassa tendrement.

Amenadiel -Lucifer mon amour, si tu savais depuis combien de temps j'attends que tu me remarques enfin.

J'étais écoeuré par tant de stupidité. Les créations de mon père étaient toutes plus idiotes les unes que les autres. Des fois j'essayais de m'auto convaincre que c'était à cause de mon pouvoir de persuasion mais soyons honnêtes, leurs intelligences quasiment inexistantes n'y étaient pas pour rien. Au moins certaines d'entre elles compensaient leur bêtise par quelque chose d'utile.
Il n'y en avait pas une seule de parfaite.
Quand elles étaient intelligentes elles étaient faibles.
Seulement quatre, en dehors de moi échappaient à cette règle.
Le premier était mon frère Samaël ; à force de passer du temps avec moi, j'ai dû finir par déteindre sur lui.
Le deuxième était Azazel, il était aussi intelligent que fort mais était malheureusement un fou furieux.
Le troisième était  Baël ; la créature la plus puissante que les Cieux, la Terre et le monde d'en bas puisse contempler. Son seul défaut, loin d'être son intelligence était son désir d'affronter un adversaire pouvant lui tenir tête. Il n'en existait que deux ; mon père et son compagnon Belem à partir de 21h jusqu'à 4h59, qui jusqu'à ce qu'ils soient enchaînés n'a jamais accepté de l'affronter.
Quant au quatrième, c'était Belem.
Il était non seulement d'une puissance remarquable mais en plus de cela était tellement intelligent que j'étais non seulement incapable de manipuler ses émotions mais qu'en plus de cela mon charme de persuasion ne fonctionnait pas sur lui. Cependant s'il était enchaîné, cela signifiait qu'il avait nécessairement mené la rébellion à mes côtés.
Vous vous demandez pourquoi ?
Eh bien comme je l'ai dit il y a de cela un instant, il n'y avait pas une seule des créatures de mon père qui soit parfaite. Belem ne possédait absolument aucune volonté.
Il était le mouton de Baël.
Il n'avait aucune volonté propre.
Si Baël aime alors lui aussi, sinon, lui non plu. De parfait il n'y avait que moi. Et si les choses étaient ainsi, c'est sûrement que l'univers attendait quelque chose de moi.
Je l'entendais gémir jour après jour, me suppliant de le libérer du règne de son régent.
Je me suis relevé, tenant fermement dans mes bras ma très chère Amenadiel, en me disant que l'heure de la révolte avait sonné.
Je me suis vêtu d'une chemise et d'un pantalon tout deux noirs car je détestais m'habiller de la même façon que les blanc-ailées ou les personnalités du monde d'en bas. Leurs vêtements leur attribuaient certes une élégance singulière mais ils étaient trop encombrants à mon goût. Je préférais faire dans la simplicité quand j'en avais l'opportunité.
Nous sommes ensuite sortis de mes loges et avons traversé les Limbes.
Il n'y avait bel et bien aucune trace du Léviathan ni de ses enfants, cela signifiait que Asmodée et sa troupe avaient réussi à en venir à bout.
Je ne pense pas qu'à eux sept ils auraient pu en venir à bout ; pas sans l'aide de Susanôo.
Il devait forcément être avec eux.
A mon avis ils s'étaient séparés en deux groupes pour gagner du temps ; oui voilà ce que je pensais.
Mais peu importe, il était mort et puis c'est tout. A la sortie nous avions trouvé comme d'habitude un Charon, lamentablement assis sur son rocher fétiche. Il était encore et toujours pensif. Le pauvre, ça ne devait pas être facile de vivre dans l'isolement.
Je n'avais presque plus envie de le punir pour avoir laissé des intrus passer par l'autre rive.
Mais il le fallait, pour être sûr qu'il ne recommencerait plus.
Je me suis alors approché de lui.
En sentant ma présence, il se tourna et m'aperçu. C'est alors qu'il se leva et vint se prosterner devant moi.

The Belial's echelon [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant