Apprenez moi pour l'amour de Belial

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Comme je l'avais prédit nous n'avions pas passé plus de trois heures dans la septième dimension.
Il était six heure et les enfants étaient déjà réveillés.

Alexandre -Tu émerges enfin ? On a cru que tu étais mort.

Marc -On a appelé les Samu, me dit Marc comme si c'était tout ce qu'il y avait de plus normal.

Eliaquim -Quoi ?! Comment ça vous avez appelé les Samu ?!

Alexandre -On essaye depuis au moins une heure de te réveiller pour te dire qu'on a faim, sans succès. Alors on a cru que...

Il fut interrompu par quelqu'un qui frappa à la porte.

??? -Marc et Alexandre Dragon ? Vous êtes là ? pouvait-on entendre un homme demander de l'autre côté de la porte.

Marc s'est levé précipitamment pour aller lui ouvrir.

??? -Où est-il ? demanda t-il en même temps que lui et son équipe de secours se précipitaient dans la chambre.

Les services de l'hôtel étaient également montés pour voir ce qui m'arrivait. Marc me montra du doigt.

??? -Il...il a l'air bien portant jeune homme, dit le secouriste.

Marc lui fit un «oui» de la tête.

Alexandre -On a cru qu'il n'allait pas bien parce qu'il ne se réveillait pas.
Ça faisait presque une heure qu'on essayait de le réveiller et il ne montrait toujours aucune réaction, justifia Alexandre.

Marc appuya ses dires en ajoutant qu'ils m'avaient même renversé un verre rempli d'eau sur le visage sans réaction de ma part.

Maintenant qu'il le disait, je constatai que je n'étais pas totalement sec.
Ils m'ont alors tous regardé en attendant une réaction de ma part.

Eliaquim -J'ai...comment dire ?
J'ai un sommeil vraiment...mais alors vraiment très profond entre l'heure à laquelle je m'endors et six heures du matin. Il est tellement profond qu'il est quasiment impossible de me réveiller, comme mes enfants ont pu en faire l'expérience. Je suis vraiment navré qu'ils vous aient déplacé pour rien. Veuillez nous en excuser, ils étaient tout simplement inquiet pour le père.

Le chef de l'équipe des Samu m'a alors fait un large sourire en me disant que ce n'était pas bien grave.
J'ai voulu lui payer le déplacement inutile qu'ils avaient effectué mais il refusa.

Chef des Samu -J'espère ne plus jamais vous revoir dans le cadre de mon travail monsieur. Dans d'autres circonstances ce serait un plaisir.
Au revoir et portez-vous bien, m'a t-il dit juste avant de partir.

Ils avaient désormais tous quitté la chambre. Je ne sais pas pourquoi mais je fus pris d'un fou rire quelques secondes après.
Les jumeaux me regardaient, totalement confus.
Je cru comprendre ce qu'ils ressentaient quand je me suis moi-même rendu compte que je n'avais absolument aucune idée de la raison pour laquelle je rigolais.

Eliaquim -J'imagine que vous devez avoir  faim ? leur ai-je demandé alors que je venais à peine de sortir de mon fou rire.

Alexandre -Non on a mangé depuis un moment déjà, commença Alexandre.

Marc -Oui. Quand on a essayé de te réveiller et que tu ne te réveillais pas, nous sommes descendus à la cafétéria de l'hôtel où nous avons petit-déjeuné, termina Marc.

Il y eu au départ un détail qui m'échappait.

Eliaquim -A quel moment avez-vous appelé les Samu alors ?

Marc -Quand nous sommes revenus de la cafétéria et qu'on a une nouvelle fois essayé de te réveiller. Sans succès, m'expliqua Marc.

Puis un autre que je n'arrivais pas à assimiler.

The Belial's echelon [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant