Chapitre 22 : provocation

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« Toutes les bonnes choses ont une
fin malheureusement »


AIDEN


— Aiden sort, on va vraiment finir par être en retard S'exclame ma soeur en tapant sur la porte de la salle de bain.

— Mais c'est bon, arrête de crier, il reste encore 5 minutes, soupirais-je lourdement.

— Oui, 5 minutes avant le début des cours ! Répondit-elle, à bout de nerfs.

Elle est énervante dès le matin, ça tombe mal parce que ce matin, ma bonne humeur n'était pas au rendez-vous alors son comportement n'arrange rien.

Je soupire une énième fois et sort de la salle de bain, à son plus grand bonheur !

— Bah voilà ! Une vraie fille, dit-elle en levant les yeux au ciel.

— On en parle de toi ? C'est toi qui as pris le plus de temps, quand tu es sortis il ne me restait que 10 minutes pour me préparer, me défendis-je.

— Écoute, tu n'as qu'à te réveiller plus tôt hein ! Aller dépêches-toi, maman nous attend dans la voiture !

Me réveiller plus tôt, et puis quoi encore ?

Aline descend rapidement les escaliers, je sors et la rejoins. On dirait qu'elle est pressée d'aller au lycée, elle est déjà dans la voiture et attachée !

— Ne te presse surtout pas Aiden, ce n'est pas comme si vous étiez en retard hein, commence ma mère.

— De toute façon on a philo et ça me sert à rien, répondis-je en m'attachant.

Ma mère soupire mais ne réplique pas et elle commence à rouler. En réalité, je pense qu'elle est d'accord avec moi. La philosophie ne sert à rien.

— Non mais laisse tomber maman, c'est vrai que vu que monsieur veut être footballeur, toutes les matières lui sont inutiles, intervient Aline.

Mais, bon sang, elle ne peut pas se mêler de ses affaires et se taire 2 minutes ?

— Aline, laisse le tranquille, répondit ma mère.

— Je ne fais que dire la vérité, dit-elle en haussant les épaules.

— Mais ferme-la, tu m'énerves dès le matin là ! M'exclamai-je, agacé.

— Oh ! Ce n'est pas parce que tu t'es levé du mauvais pied ce matin que tu peux me parler comme ça ! Réplique-t-elle.

— Bah ne me parle pas alors, comme ça je ne parlerai pas non plus, soufflais-je en tournant ma tête du côté de la vitre.

— Oh mon Dieu...vous êtes vraiment les mêmes tous les deux, vous êtes fatigant à un point ! S'exclame ma mère qui semble exaspérée.

Aucun de nous deux ne répond, nous savons très bien qu'elle a raison. Quand elle s'y met, Aline peut être vraiment insupportable et encore plus quand c'est le matin.

Ma mère nous dépose devant le lycée, nous sortons de la voiture. Aline claque sa porte en me lançant un regard noir.

— Aller en cours maintenant. Bonne journée mes chéris et ne vous entretuent pas, sourit-elle.

MalchanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant