Chapitre 14 T2

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Lundi 15 octobre
Madrid, 16h10

Lundi 15 octobre Madrid, 16h10

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PDV d'Antoine

Esteban: Ils nous ont dit qu'ils ont abattus Kiara cet après-midi.

Mes jambes lâchent et mes genoux s'écrasent au sol. Je sens mon coeur se déchirer et un cri de douleur gigantesque sort de mon corps. J'éclate en sanglot. J'ai tellement, je sens une affreuse douleur dans l'entièreté de mon corps. Je suis comme incontrôlable. J'hurle ma douleur pour tenter de l'extérioriser mais rien n'y fais. Au plus les secondes passent, au plus je sens la douleur s'installer en moi. 

 Érika court à côté de moi et essaye de me calmer. Je me sens vide j'ai tellement mal. Ça peut pas être vrai. Je peux pas l'avoir perdue comme ça. C'est pas possible.

J'entends Hugo crier de douleur de l'autre côté du canapé. C'est impossible. Pas elle. Pas Kiara. C'est la femme de ma vie. Je peux pas. J'hurle ma douleur mais rien n'y fait, elle ne s'en va pas. Chaque cellule de mon corps souffre, je n'ai jamais ressenti ça avant. C'est comme si mon coeur se déchirait.

20h43

Ça fait à peu près 4h que je suis enfermé dans ma chambre. Je suis juste allongé, sur mon lit, j'arrive pas à arrêter de pleurer. J'essaye de relativiser. J'ai contacté le père de Kiara immédiatement après l'annonce. Je peux pas y croire. Je ne peux pas croire qu'elle soit morte. 

Après de longues minutes à cogiter, je finis par descendre les escaliers. La maison est vide et extrêmement silencieuse, pourtant tout le monde est encore là, chacun dans son coin. Je me dirige vers ma terrasse en empruntant la porte fenêtre. Mon regard fixe le vide, je me sens vide. Je n'ai plus d'émotions. J'essuie mes dernières larmes en essayant de me raccrocher à l'espoir que rien n'est sur.

Érika: Éh Antoine je me retourne et la voit sur le pas de la porte avec un tee shirt long gris et une culotte Tu as besoin de compagnie ?

Moi: Non ne t'en fais pas

Érika: Je te connais comme personne Antoine arrête de me mentir elle s'approche de moi

Moi: T'inquiète pas pour moi je pose la main sur le haut de son dos Allez rentre tu vas attraper froid comme ça

On passe le pas de la porte et je ferme la porte fenêtre derrière moi. Je commence à me diriger vers la cuisine. Érika me retient le bras.

Érika: La dernière fois que je t'ai laissé seul dans une situation comme ça, tu as traversé un incendie pour aller chercher Kiara et son bébé je la regarde dans les yeux Je supporterai pas de te perdre Antoine, et Mia non plus.

Moi: Et à cette époque déjà si je n'avais pas été là, on ne les aurait peut être pas retrouvé

Érika: Écoute, elle fait un pas devant moi et me prend la main, je sais que tu penses que c'est la femme de ta vie mais Antoine il n'y a pas que toi, de la même façon qu'il n'y a pas que Kiara dans ta vie. Certes, c'est une partie de ta vie, mais Mia et moi nous sommes ta famille. Tu peux pas nous laisser comme ça. 

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