Mon nom est Kiara. Kiara Lloris. Ça peut faire un peu James Bond comme ça. Beaucoup de gens pensent que parce que mon frère est joueur de foot, ma vie est parfaite. Mais je suis comme tout le monde. J'ai aussi un coeur. Les gens jouent un peu trop a...
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PDV d'Antoine
Cela fait maintenant quelques minutes que nous sommes arrivés au centre de Kiara. Elle ne marche pas très vite avec ses béquilles alors je me contente d'adapter mon rythme au sien. Une fois rentré dans le bâtiment, elle se dirige vers son ami, Vincent. Je l'aime bien, ça a l'air d'être quelqu'un de bien. Une femme du centre s'est dirigée vers moi pour prendre en charge mes égratignures en me conduisant dans une petite pièce médicale.
Infirmière: Comment vous vous êtes fait ça dit donc ? Dit elle d'un air choqué
Moi: Oh j'ai trébuché
Infirmière: Ça me paraît compliqué elle laisse un petit moment de blanc et se retourne d'un coup vers moi Mais attendez, c'est vous Antoine ? J'hoche la tête Le garçon qui s'est interposé entre Kiara et un homme violent ! Ah bah je comprends mieux ! Je suis très contente vous soigner alors !
Moi: Bah tant mieux je rigole
La salle dans laquelle je me trouve est entièrement blanche. Les vitres sont entourées de rideaux bleus clairs assez transparents qui laissent passer les rayons du soleil. Il fait pas très froid d'ailleurs, étonnement pour un mois d'octobre. L'odeur de cet endroit m'a plutôt surpris la première fois. Ça ne sent pas comme dans les hôpitaux ou dans les cliniques habituelles. Ça ne sent pas le médical quoi. C'est un lieu très chaleureux qui ne donne pas forcément l'impression de ce qu'il est en réalité.
Cette pièce forme donc un bon contraste, car au contraire du reste, sa fonction est uniquement médicale. La chaise sur laquelle je me trouve est entourée de tiroirs, de commodes, d'armoires à pharmacie en tout genre, ce qui donne à la pièce un air très froid, voir sinistre.
L'infirmière, après avoir été cherché tout son matériel nécessaire, dispose tout ce donc elle a besoin sur une petite table à roulette. Elle la fait glisser à côté de moi avant de se positionner sur un tabouret en face moi. Elle enfile sa paire de gant bleu puis commence à ouvrir soigneusement le matériel en faisant attention à ne pas toucher l'intérieur.
Infirmière: Je vais devoir vous faire quelques points pour éviter d'abîmer votre tête d'ange elle rigole Je vais vous anesthésier localement pour que vous ne ressentiez aucune douleur d'accord ?
Moi: Pas de soucis
Elle prend une seringue en main, la remplie à l'aide d'une ampoule puis fait sortir quelques goutes afin de vérifier que tout est correctement en place. Elle s'approche ensuite de moi. Je n'ai rien contre les piqûres, ça ne m'a jamais dérangé, mais ce n'est jamais très agréable d'avoir une aiguille à seulement quelques centimètres de son visage.
Je sens l'aiguille froide se glisser lentement sous ma peau et le produit, qui me pique légèrement, se répand dans la zone. Elle retire l'aiguille et répète l'opération plusieurs fois aux différents endroits où je suis ouvert. Après avoir attendu quelques secondes, l'infirmière m'a fait des points et a appliqué de la vaseline pour ne pas que la blessure sèche.
