Mon nom est Kiara. Kiara Lloris. Ça peut faire un peu James Bond comme ça. Beaucoup de gens pensent que parce que mon frère est joueur de foot, ma vie est parfaite. Mais je suis comme tout le monde. J'ai aussi un coeur. Les gens jouent un peu trop a...
Dimanche 14 octobre 2018 Paris/ Parc des Princes, 8h26
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PDV de Kiara
Le match continue et il y a toujours 0-0. Je ne sais plus trop comment m'y prendre. Alors je reste debout au bord du terrain les bras croisées en observant la scène. Ma jambe me fait affreusement mal. Je me retourne vers le staff.
Moi: Est ce qu'il est possible d'appeler un médecin s'il vous plaît ?
Staff: Pas de problème
En tournant la tête j'aperçois un visage familier sur le banc du staff je m'approche.
Moi: Max ?
Max: Oui c'est moi, je suis super content de te voir
Moi: Qu'est ce que tu fais là ?
Max: Et bien je suis le nouveau kiné de Paris
Moi: Mais comment c'est possible ?
Max: J'ai terminé mes études à la fin de la CDM, j'ai postulé et grâce à l'équipe de France j'ai eu le post facilement
Moi: Félicitation alors
Max: C'est cool on se verra souvent alors il me fait un petit clin d'œil
Moi: Ouais je leve les yeux au ciel et me retourne
Je continue de regarder le match attentivement et réfléchis déjà à ce qu'il faut améliorer. Un médecin arrive ensuite. Je m'assois sur une chaise tout en continuant de regarder biensur. J'enlève le bandage que j'avais mis vite fait en sortant la douche par dessus le scotch qui ne s'enlève pas. J'avais mis une bout de scotch dessus pour me faire un bandage mais si je l'enlève ça tire ma plaie. Benoit, le médecin du Parc, regarde un peu autour du scotch et fronce les sourcils.
Benoit: C'est vraiment pas beau à voir Kiara, c'est même très inquiétant. Le scotch est assez large mais on voit quand même le sang, le gonflement et c'est tout bleu voir violet même.
Moi: Je n'avais trouvé que ça pour me bander la jambe.
Benoit: Oui mais là Kiara ça fait 3 mois que tu te trimballes avec un truc comme ça, c'est hyper infecté, ça m'inquiète vraiment
Moi: Bon et bah tant pis
Je me leve péniblement en m'appuyant sur le rebord d'un mur et recommence à regarder le match.
Benoit: Je sais que tu partiras pas avant la fin du match mais dès que c'est finis, je t'emmène à l'hôpital.
Il repart et je ne dis rien. C'est pas que je n'ai pas envie d'aller à l'hôpital mais je viens de rentrer et je veux passer du temps avec ma famille, pas à l'hôpital. Mais ma douleur s'empire de plus en plus vite je n'ai plus le choix. Je prends une grande inspiration et me reconcentre sur le match.
