Chapitre 4 : La colère

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— Tu tes faits de nouveaux amis ?

— Malgré moi, oui.

— Tu sais comment cet histoire va se terminer, n'est-ce pas ?

— Je sais... Je le sais mieux que quiconque, mais Seyla et Isaiah ont quelque chose d'attirant.

— ILS VONT FINIR COMME MOI ! ET TU LE SAIS !!

— Je ne veux pas...

— TU NE SAIS PAS CONTRÔLER TA COLÈRE !! ELLE SE RETOURNERA CONTRE EUX ET TOI-MÊME !

— Je suis désolé, je me suis excusé maintes fois pour ce que je t'ai fait. S'il te plaît, arrête, laisse-moi en paix, je t'en supplie, laisse-moi en paix !!

— C'est de ta faute si je suis dans cet état ! Je ne te lâcherai pas, et tu le sais ! Dès que tu auras oublié, je serai là pour te rafraîchir la mémoire !

— Je sais... je sais... c'est moi qui t'ai fait ça. Mais je t'en supplie, pardonne-moi ! Pardonne-moi ! Laisse-moi oublier une bonne fois pour toutes...

— Tu mérites tout le malheur du monde, Siyah. C'est toi qui as gâché notre amitié à tous, nous voulions seulement t'aider à combattre tes démons et toi, tu t'es allié à eux.

— J'avais peur à l'époque-

— ET AUJOURD'HUI ? LES CHOSES, ONT-ELLES CHANGÉ ? AS-TU COMBATTU TES DÉMONS ? ES-TU HEUREUX ?

— Non... Je n'ai rien fait, absolument rien.

— Tu vois, si tu n'as pas changé et que tu es encore le lâches que tu étais avant, ne parle plus au passé.

— Je suis profondément désolé pour ce qu'il tes arrivés Zeph, j'aurais dû...

— Tu aurais simplement dû ne jamais voir le jour Siyah. Tu n'aurais pas causé autant de mal aux gens qui t'aimaient. Je maudis ton existence et ta colère.

La sonnerie stridente de mon réveil perça l'atmosphère, signalant le début d'une nouvelle journée ennuyeuse qui s'annonçait.

La lumière matinale du soleil se glissait à travers les fentes des rideaux et baignait mon lit dans un éclat doré, me faisant cligner des yeux pour m'habituer à l'éclat du jour naissant.

Je me redressais  lentement, mes pieds nus touchant le sol frais de ma chambre. Alors que je fixais le plancher, un frisson m'avait parcourut le dos, laissant une trace de ce cauchemar étrangement effrayant que j'avais vécu durant la nuit.

— Je n'avais pas ressenti une telle terreur depuis longtemps... Haa... j'en frissonne encore rien qu'en y repensant, murmurai-je, mes mains tremblantes se crispant sur le drap froissé.

Depuis ces événements, je n'avais plus revu le visage de Zéphyr. Lui, mon ami d'enfance, avec qui j'étais inséparable jusqu'au collège... du moins, c'est ce que je croyais.

Ce n'était pas une simple dispute qui nous avait séparés, non, loin de là. Si ça avait été le cas, nous aurions certainement fait la paix quelques heures plus tard, comme nous en avions l'habitude. Mais ce n'était pas cela. La seule chose qui nous avait séparés... était sa mort...

 était sa mort

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