Chapitre 6 : Seyla & Isaiah

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Alors ? Ton père est d'accord ? Demanda Seyla d'un ton inquiet, les yeux fixés sur moi.

— Non, il est contre, avouai-je, baissant les yeux, sentant le poids de sa désapprobation.

Mais ! Je ne comprends pas ? Il a pourtant vu de quoi nous étions capables non ? S'exclama-t-il, le regard empreint d'incompréhension.

— Oui, mais je ne sais pas, il me regarde avec dégoût lorsque j'aborde ce sujet... confessai-je, ressentant la douleur de son regard désapprobateur.

Il te frappe aussi, n'est-ce pas ? Souffla-t-il, sa voix empreinte de colère contenue.

— Oui... avais-je répondu d'une voix à peine audible, mon cœur se serrant à l'évocation de ces souvenirs douloureux.

Quelle raclure ! S'écria-t-elle, la rage teintant ses mots de colère contenue.

Et si on le faisait sans son accord ? Nous pourrions nous défaire de ces chaînes ! Proposa-t-il, une lueur d'espoir dans les yeux.

— Ouais, tu as raison ! m'exclamai-je, sentant un frisson d'excitation me parcourir l'échine.

...

— Pourquoi tu es contre ? Explique-moi papa, pourquoi ?! criai-je, mon cœur battant la chamade, la rage m'envahissant tout entier.

— Tu vas avoir de bonnes notes et devenir quelqu'un de bien ! Mangaka ? Quelle mauvaise blague, retourne étudier si tu ne veux pas que je devienne plus violent ! hurla-t-il, sa voix résonnant dans le silence étouffant de la pièce.

— Tu ne comprends rien, père de merde ! Avais-je rugis, sentant la colère bouillonner en moi.

— Répète pour voir !! Vociféra-t-il, sa main s'abattant violemment sur ma joue, laissant derrière elle une douleur lancinante.

— Argghh !! Euurghh !!! Avais-je gémis, sentant le goût métallique du sang envahir ma bouche.

...

Je suis désolé... C'est de ma faute si ton père t'a... Je m'en veux tellement Siyah ! S'excusa Seyla, les yeux emplis de chagrin et de culpabilité.

— Non, c'est de ma faute... J'aurais dû être plus discret, avais-je haussé les épaules, essayant de minimiser l'impact de mes propres épreuves.

...

Bah alors ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu as peur ? demanda Zéphyr, son ton moqueur résonnant dans mon esprit tourmenté.

Je restais silencieux face à ses mots empreints de vérité inavouable.

Ouais, tu as peur, peur de te souvenir de ton crime, ton péché, chuchota-t-il dans mon oreille, sa voix un murmure sinistre.

— Ouais... tu as raison, avais-je murmuré, la terreur m'enveloppant de toutes parts, me rendant muet devant ma propre culpabilité.

Tu vas continuer à rester sur ton paradis et à continuer à t'aveugler ? insista-t-il, sa voix s'élevant dans un crescendo de reproches.

— Oui, avais-je faiblement répondu, sentant le poids de ma propre faiblesse m'écraser sous son regard accusateur.

Tu ne comptes pas payer ton crime si je comprends bien ? Poursuivit-il, son ton se teintant d'une rage froide et implacable.

— Ma souffrance actuelle ne te suffit pas ? Avais-je tenté de me défendre, cherchant désespérément une échappatoire dans ses mots cinglants.

Non, le prix à payer pour avoir anéanti notre rêve et ta propre vie ! M'accusa-t-il, sa voix se faisant de plus en plus menaçante.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant