Chapitre 55 : Aurevoir Yamaoka

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Au moment où je m'apprêtais à rejoindre la terre ferme, une impérieuse envie d'uriner m'avait saisi. C'est alors que Seyla s'était réveillée, juste à ce moment délicat.

— Oh, Siyah! Où sommes-nous? Quelle quelle est il est ? Demanda-t-elle, dépassée par les événements et désorientée.

— On s'est endormis sur la barque, et là, il est dix-huit heures vingt, avais-je répondu tout en ramant le plus vite possible.

— Pourquoi tu rames aussi vite? Demanda-t-elle, curieuse de connaître mon empressement.

— Ma vessie va exploser si je ne vais pas aux toilettes dans les minutes qui suivent, avais-je répondu en atteignant enfin la terre ferme.

Précipitamment, je m'étais extrait de la barque, dévalant le pont en bois à toute vitesse. Ma course effrénée m'avait conduit en un temps record jusqu'aux toilettes publiques du parc, où enfin, je m'étais libéré de la pression accumulée dans ma vessie. Après une satisfaction indicible à libérer ma vessie pendant près de trois minutes, c'était comme si j'avais atteint un état de béatitude, une sensation de bien-être que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. Après ma petite affaire, je m'étais dirigé vers le lavabo pour laver soigneusement mes mains et en sortant des toilettes, Seyla m'attendait à proximité de la sortie.

— Tu t'es octroyé une pause assez longue, c'était une sacrée urgence, plaisanta-t-elle en riant de la situation.

— Eh bien, parfois, il faut savoir répondre aux besoins urgents, avais-je répondu en plaisantant à mon tour, prenant une bouffée d'air frais.

— En tout cas, tu as l'air d'être en harmonie avec toi-même et le monde qui t'entoure maintenant, commenta-t-elle, observant mon état de relaxation.

— Effectivement, rien de tel qu'une petite escapade pour se recentrer, avais-je affirmé en profitant du moment.

— Allez, allons manger, notre sieste m'a creusé l'appétit ! Lança-t-elle en emboîtant le pas.

— Maintenant que tu le dis, c'est vrai que j'ai faim aussi, avais-je déclaré en sentant mon estomac protester contre le vide.

Continuant notre exploration culinaire, nous nous étions dirigés vers un restaurant japonais, plongeant dans la diversité de la cuisine nippone. Cette fois-ci, nous avions osé goûter à des mets variés tels que le kujira, à base de viande de baleine, dévoilait une texture délicate et savoureuse, combinant une tendreté particulière avec une subtile note iodée. L'okonomiyaki, véritable festin pour les papilles, présentait une base moelleuse de pâte agrémentée d'une variété d'ingrédients, tels que des légumes, de la viande et des fruits de mer, créant une harmonie de saveurs. Enfin, le basashi, un sashimi de cheval, offrait une expérience gustative audacieuse avec sa texture légèrement ferme et son goût distinctif, rehaussé par une sauce soja délicate. Chaque plat offrait une expérience gustative unique, révélant la richesse et la complexité des saveurs japonaises.

— Ces plats ont l'air délicieux, s'enthousiasma Seyla, déjà l'eau à la bouche.

— Bon appétit, avais-je lancé, impatient de ne plus attendre une seconde de plus avant de déguster ces mets alléchants.

Chaque bouchée était une aventure culinaire, une exploration des goûts japonais authentiques, et nous savourions chaque plat avec une curiosité grandissante. Le repas était devenu bien plus qu'un simple moment de nourriture ; c'était une immersion dans la culture gastronomique riche et variée du Japon.

Les rues, vivantes et illuminées, dévoilaient un kaléidoscope de couleurs et de mouvements. Les échoppes débordaient d'objets fascinants, et l'arôme alléchant de spécialités locales flottait dans l'air. Après un repas bien animé, Seyla et moi explorions chaque coin de rue, attirés par l'énergie palpitante de la ville. Les passants se perdaient dans leurs conversations animées, créant une mélodie urbaine. Des lanternes japonaises balançaient doucement au gré du vent, ajoutant une touche poétique à l'atmosphère. Les boutiques excentriques exhibaient des trésors uniques, des vêtements traditionnels aux gadgets modernes. Nous étions immergés dans cette ambiance effervescente, absorbant l'essence de Yamaoka la nuit. Chaque pas nous rapprochait davantage de l'âme vibrante de la cité, transformant notre simple balade en une expérience sensorielle inoubliable.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant