Chapitre 62 : Éclat de rage

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La nuit s'était étendue au-dessus de la ville, baignant chaque recoin d'une lueur argentée provenant de la pleine lune. Ses rayons doux éclipsaient presque le besoin de réverbères, créant un paysage nocturne saisissant. Les ombres dansaient mystérieusement, conférant à la ville une ambiance irréelle. Prêt à affronter l'inconnu, je m'étais tenu là, sur le toit, enveloppé par l'obscurité. Dans ma poche, je gardais précieusement l'objet que Hiroshi m'avait confié de la part d'Alda, un talisman empreint de mystère. À l'abri des regards, soigneusement dissimulé dans la capuche de mon sweat-shirt, reposait l'outil que j'avais fabriqué avec une minutie extrême. Une création qui se fondait dans l'obscurité, une arme invisible prête à être déployée.

Mes pas résonnaient faiblement sur le bitume désert alors que je m'avançais vers l'église, silhouette sombre découpée contre la lueur lunaire. Les pensées tourbillonnaient dans ma tête, une multitude de scénarios possibles se dessinant dans mon esprit. L'église, témoin silencieux de l'énigme qui se déroulerait, se dressait devant moi, imposante et inquiétante dans l'obscurité. Les battements de mon cœur résonnaient en harmonie avec les mystères de la nuit. La pleine lune éclairait la scène, jetant une lumière douce sur l'édifice sacré. La tension montait à mesure que je m'approchais de ce lieu de rendez-vous singulier.

Au départ, l'église demeurait énigmatique dans mes pensées, un lieu mystérieux dont je ne connaissais pas l'existence. Cependant, en m'attardant davantage sur la vue depuis le toit, une structure ancienne se dessinait progressivement au loin, perchée sur le sommet d'une petite falaise. Ses contours délabrés se découpaient contre la pâleur de la lune, ajoutant une aura lugubre à sa présence.Bien que mes certitudes n'étaient pas absolues quant à son identité, une intuition profonde me murmurait que c'était ici, dans cette vieille église, que je trouverais Isaiah.

L'édifice sacré, bien que autrefois empreint de sainteté, avait pris un aspect sinistre sous la lumière nocturne. Ses murs décrépits semblaient résonner d'une histoire ancienne, les pierres racontant des récits inquiétants des jours révolus. Des gargouilles silencieuses gardaient l'entrée, figées dans des postures grotesques, prêtes à dévoiler des secrets immémoriaux. Une atmosphère frigorifiante émanait de cette église séculaire, glaçant l'air nocturne qui enveloppait la scène. Les fenêtres, aux vitraux autrefois lumineux, projetaient maintenant des ombres déformées sur les murs décrépits. L'ensemble donnait à l'église une apparence fantomatique, comme si elle était un vestige du passé hanté par des mystères indicibles.

La vision de bougies vacillantes à l'intérieur confirmait mes craintes. Leur lueur chancelante dansait à travers les vitraux, créant une ambiance spectrale qui défiait toute explication rationnelle. C'était là, dans cette église imprégnée d'obscurité et de mystère, que Thalric attendait. Mon regard était absorbé par ce lieu qui semblait être une porte vers la mort, où chaque coin recelait des secrets qui pourraient changer le cours de cette nuit sinistre.

Enfin, j'atteignais le lieu tant redouté, dressé devant la porte décrépite de cette structure abandonnée, éloignée de toute trace de civilisation au cœur de cette étendue désolée

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Enfin, j'atteignais le lieu tant redouté, dressé devant la porte décrépite de cette structure abandonnée, éloignée de toute trace de civilisation au cœur de cette étendue désolée. L'horizon offrait une vue panoramique saisissante sur la ville, comme si ce lieu avait été choisi stratégiquement pour observer toute la grandeur et la décadence urbaine.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant