Chapitre 14 : Confession Sous les Étoiles

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Après une après-midi mouvementée, nous regagnâmes enfin le chalet pour prendre un moment de repos bien mérité. Les filles, victorieuses d'une partie de pierre-feuille-ciseaux, étaient les premières à profiter du bain chaud derrière le chalet. Isaiah et moi, défaits dans cette compétition amicale, dûmes attendre notre tour avec une pointe d'autodérision. L'atmosphère, empreinte de rires et de taquineries, laissait présager une soirée pleine de moments mémorables au cœur de cette escapade enchanteresse.

— Je n'arrive pas à le croire, j'aurais dû choisir la feuille à la fin, je le savais ! S'exclama-t-il, agacé par notre défaite cuisante.

— Ce n'est pas grave, nous irons après elles, ce n'est pas la mer à boire. Tu en fais tout un cinéma pour rien, avais-je répliqué, en prenant place sur mon lit.

Même si je disais cela, j'étais moi aussi frustré de ne pas avoir gagné, mais pas au même point qu'Isaiah. Je venais de me rendre compte qu'il déteste vraiment perdre aux jeux, une petite pointe d'immaturité qui, étonnamment, ajoutait une touche amusante à sa personnalité. Les lumières du chalet dansaient doucement sur son visage frustré, créant une ambiance chaleureuse malgré la déception du moment. La rivalité ludique et les taquineries parsemaient notre après-midi, laissant entrevoir une soirée pleine de rebondissements et de complicité au cœur de notre refuge montagnard. La magie de l'instant résidait dans la façon dont nos émotions, qu'elles soient de joie ou de frustration, tissaient le fil coloré de nos liens d'amitié.

— Et si on allait les observer discrètement ? Avança sérieusement Isaiah.

— Hein !? Tu n'es pas sérieux ? Avais-je demandé, déglutissant ma salive.

— Tout homme doit passer par là ! C'est une étape incontournable, tu comprends ? Argumenta-t-il avec assurance.

— Mais ça ne se fait pas de...

Avant même que je n'avais eu le temps de finir ma phrase, il s'était approché de moi, posant sa main sur mon épaule avec un sourire complice. La proximité soudaine créait une atmosphère chargée d'une complicité partagée, et son sourire en disait plus que des mots, annonçant une connivence prête à être explorée.

— Elles ne le sauront pas ! Assura-t-il, affichant un sourire d'ange qui contrastait avec l'acte qui souhaitais commettre. Réfléchis, tu n'as jamais rêvé de voir les seins d'une fille ? Interrogea-t-il, faisant des gestes étranges avec ses mains.

— Non, nous ne sommes pas tous des pervers comme toi ! Avais-je fermement répondu.

La proposition d'Isaiah plongeait la pièce dans un
mélange de surprise et d'absurdité, chaque réplique ajoutant une nuance à cette scène burlesque. Les jeux de lumière dansaient sur nos expressions, soulignant la complicité et l'amitié qui transcendaient même les idées les plus farfelues.

— Baliverne ! J'aime les femmes, nuance ! répliqua-t-il en corrigeant mes propos.

— Une autre manière de dire que tu es un pervers, c'est du pareil au même, avais-je ironisé le sourire en coin.

Qu'est-ce que le corps d'une femme avait de si attirant pour qu'un homme soit hypnotisé, attiré par celui-ci ? Peu importe sous quel angle on le regardait, ça restait du voyeurisme. La question lancée dans l'air ajoutait une touche de réflexion, soulignant le caractère complexe de l'attraction physique tout en pointant du doigt la nature délicate du regard porté sur le corps féminin.

— C'est du voyeurisme, tu le sais ? Même si c'est pour se rincer l'œil, ça reste quelque chose d'illégal. Désolé, mais ce sera sans moi. Avais-je protesté en me débinant.

— Une fois ! Ce sera notre secret à tous les deux ! Ne me fais pas ça Siyouuuuuuuu, sil te plaiiiiit !!! Me supplia Isaiah en serrant mes épaules avec les paumes de ses mains.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant