Chapitre 52 : Une nuit de tristesse

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À peine avais-je mis les pieds hors du magasin, qu'une mélodie d'odeurs alléchantes de nourriture avait envahi mes narines, chatouillant mon appétit vorace, suscitant l'envie irrésistible de m'installer à une table et de dévorer une multitude de plats, chacun plus alléchant que le précédent.

— Allons manger, suggérai-je, puis trouvons un hôtel pour nous reposer enfin et dormir. Cette séance de shopping m'a laissé affamé, avais-je suggéré, ressentant une forte envie de dévorer n'importe quoi.

— Je suis partante, cette virée shopping m'a épuisée, je pourrais manger n'importe quoi ! Accepta-t-elle en cherchant à mes côtés un restaurant.

Après cette séance de shopping animée, nous avions décidé de poursuivre notre journée en dînant dans un restaurant japonais classique. Dès que nous avions franchi les portes, nous avions été accueillis comme des rois, plongeant ainsi dans une expérience culinaire exceptionnelle. La salle était baignée d'une atmosphère chaleureuse, ponctuée par le murmure des convives et l'effervescence de l'équipe en cuisine.

Le menu nous avait offert un voyage gustatif exquis, avec des spécialités japonaises telles que les ramens, les sushis, et bien d'autres délices dont je n'avais pas encore eu le privilège de goûter. Chaque plat était une œuvre d'art, préparée par les mains habiles d'un grand chef gastronomique japonais. La qualité des saveurs atteignait un niveau exceptionnel, plaçant ce repas au même rang que les souvenirs des délicieux festins préparés par la grand-mère de Ji-Woo. C'était une expérience culinaire qui transcendait le simple repas pour devenir un moment inoubliable à partager.

— Mon estomac risque d'exploser d'une seconde à l'autre, avais-je avoué, affalé sur ma chaise. La cuisine japonaise donne une sérieuse concurrence à la cuisine coréenne.

— Je suis aux anges, des papillons virevoltent dans mon ventre, continua Seyla, elle aussi affalée en face de moi.

La journée touchait à sa fin dans une perfection absolue, couronnée par une dégustation exquise de la cuisine japonaise. Chaque bouchée était une symphonie de saveurs délicates, et l'ambiance du restaurant ajoutait une touche magique à notre expérience culinaire. Les lumières tamisées, le doux murmure des conversations environnantes, tout contribuait à créer une atmosphère enchanteresse. Les arômes subtils des plats dansaient dans l'air, éveillant mes sens et laissant une empreinte mémorable sur cette journée parfaite.

— J'ai passé une superbe journée, confessa-t-elle entre un hoquets qu'elle cherchait à calmer en buvant une gorgée d'eau.

— Je suis d'accord, même si la partie shopping ne m'a pas vraiment plu, j'ai adoré visiter ce temple japonais. C'était fascinant, moi qui aime bien l'histoire, j'étais servi ! Avais-je avoué à mon tour, me redressant sur ma chaise.

— C'était captivant, et on en a appris beaucoup, surtout quand je t'ai fait toucher les parties génitales d'un homme et que je t'ai pris en photo par la suite. C'était hilarant ! Répliqua-t-elle avec humour de notre aventure insolite tout en continuant à avoir le hoquet.

En pleine conversation avec un guide, Seyla m'avais interpellé en me demandant de poser ma main sur la statue derrière moi. Sans trop réfléchir, car j'étais concentré sur ma conversation, j'avais suivi ses indications. Cependant, la partie sur laquelle ma main avait atterrit était, malencontreusement, les parties génitales d'une représentation masculine. Un éclat de rire émanant de Seyla, du guide et même d'autres touristes accompagnait cette situation cocasse que j'avais momentanément oubliée, mais qui venait de me revenir en mémoire grâce à Seyla.

— Ma vengeance sera implacable, avais-je susurré d'un ton boudeur, mes paroles portant la lourdeur d'une promesse.

— J'attends avec impatience de voir ça, déclara-t-elle en me lançant un regard défiant, transformant notre échange en un duel verbal chargé d'anticipation. Tu m'excusera, je m'absente un instant, j'ai besoin d'une pause, annonça-t-elle en se levant et prenant la direction des toilettes.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant