Chapitre 25 : Le Maid Café

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La ville s'illuminait comme une toile de maître, chaque lumière contribuant à une symphonie visuelle éblouissante. Les rires, chants et danses se mêlaient en une harmonie enivrante, répandant le bonheur comme un baume apaisant. C'était une atmosphère contagieuse, un festin visuel qui captivait les sens.

Dans le firmament nocturne, d'immenses cerfs-volants lumineux émerveillaient le ciel. Leurs formes diverses évoquaient des animaux, des personnages de dessins animés et bien d'autres créations fantastiques. C'était un ballet céleste, un spectacle féérique qui capturait l'imagination des spectateurs, jeunes et moins jeunes.

Les rues vibraient au rythme du défilé joyeux des enfants costumés. Leurs créations, exécutées avec minutie, défilaient comme des œuvres d'art vivantes. Les téléphones des spectatrices crépitaient sans relâche, capturant chaque instant de ce défilé flamboyant, prêtes à partager cette magie sur les réseaux sociaux. C'était un moment où la créativité et la technologie se rencontraient, préservant ces souvenirs éphémères pour l'éternité virtuelle.

— Vous en avez pas marre de prendre des photos ? Vivez le moment présent sans être rivées à vos smartphones, avais-je suggéré, ennuyé par leurs manies, exprimant ainsi un désir de vivre pleinement l'instant sans l'interférence constante des appareils électroniques.

— Pourquoi tu n'irais pas répéter ça à tous les autres autour de nous ? Hein ? Répliqua Seyla, agacée par ma remarque, soulignant ainsi le désaccord avec ma position sur la capture constante d'images.

— Les autres, je m'en fiche. Il est question de vous deux ! Avais-je affirmé, mettant en avant l'importance de vivre pleinement le moment présent sans être distrait par les gadgets électroniques, tout en soulignant l'attention particulière accordée à la compagnie présente.

— Laisse-les s'amuser. Tu connais les femmes, elles aiment faire des clichés de tout ce qui est beau et les partager sur les réseaux pour susciter la jalousie de leurs amies, nota Isaiah en prenant lui-même une photo de nous deux, adoptant une approche plus détendue vis-à-vis de la situation.

— Ce n'est absolument pas le cas, protesta Asu en tournant son téléphone dans notre direction. On partage nos photos sur les réseaux sociaux uniquement pour partager notre bonheur avec autrui, défendit-elle, exprimant une intention différente derrière le partage de leurs moments capturés.

— C'est ce qu'elles disent toutes, plaisanta-t-il, ajoutant une note d'humour à la discussion sur les motivations derrière le partage de photos sur les réseaux sociaux.

La fascination générale pour les écrans me déconcertait. Pendant la pièce de théâtre, une multitude de spectateurs observaient l'événement à travers l'écran froid de leurs smartphones. Cette dépendance numérique me semblait à la fois triste et malsaine. Bien que je capturais quelques clichés, je ne partageais rien sur les réseaux sociaux. Mes photos étaient des souvenirs solitaires, n'ayant personne avec qui les partager. Dans ce monde connecté, ma vision solitaire de la photographie était comme une note discordante dans l'orchestre numérique.

 Dans ce monde connecté, ma vision solitaire de la photographie était comme une note discordante dans l'orchestre numérique

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