Chapitre 45 : L'amour Féline

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Le temps s'était glissé insidieusement dans nos vies, enrobant nos esprits de son doux manteau. Perdu dans le délice de notre repos impromptu, je m'étais éveillé avec l'impression étrange d'avoir traversé une éternité en un seul battement de cils. Mon regard s'était alors tourné vers le spectacle envoûtant qui se dévoilait devant moi, comme si un voile mystique se levait progressivement.

Au sein de ce havre sylvestre, où les rayons caressants du soleil perçaient les frondaisons, la nature s'était parée de ses plus belles parures, comme si tout prenait l'air d'un décor de théâtre. Les vestiges de l'hiver persistaient, un rappel amer que le printemps n'était qu'une promesse lointaine, une lueur timide à l'horizon. Les arbres, leurs branches dépouillées agitées par un vent frisquet, semblaient geindre leur impatience face à cette saison interminable. Le sol, telle une toile abandonnée, se recouvrait d'un tapis d'herbes fanées et de brindilles craquantes, comme si la nature elle-même était lasse de ce spectacle de désolation.

Aux côtés de ce paysage mélancolique, Asu se reposait, son sommeil profond laissant entrevoir une fatigue accumulée. Ses mèches emmêlées, privées de leur éclat, se fondaient avec tristesse dans le désordre de l'herbe terne, lui donnant l'air d'une reine déchue, autrefois vénérée mais désormais oubliée par le monde.

Son visage, empreint d'une quiétude angélique, m'étais apparut alors tel un appel muet à la tendresse. Mon cœur, captivé par sa beauté paisible, n'avait put s'empêcher d'éprouver le désir fugace de capturer un instant volé à ses côtés, un geste tendre, un simple effleurement, presque imperceptible, comme pour ne pas troubler son sommeil céleste.

— Je t'aime, Asu. Avais-je murmuré, posant tendrement mes lèvres sur son front.

 Avais-je murmuré, posant tendrement mes lèvres sur son front

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Je ne voulais pas troubler son sommeil, ne serait-ce que pour un instant

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Je ne voulais pas troubler son sommeil, ne serait-ce que pour un instant. Son être rayonnait d'une beauté si ensorcelante, si captivante, que l'idée de la réveiller m'était devenue inconcevable. Mes yeux s'accrochaient à elle comme des marins à la lumière d'un phare en pleine tempête, absorbés par sa grâce mystérieuse, envoûtés par sa présence paisible.

Dans ce silence suspendu, j'avais l'impression que le temps lui-même avait décidé de faire une pause, nous permettant ainsi de savourer chaque seconde de ce moment éphémère. Mes doigts se perdaient dans la douceur de ses boucles soyeuses, un doux frisson d'admiration parcourant mon être tout entier.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant