Chapitre 48 : Voile mensongère

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La nuit s'était étirée en une étreinte enivrante, où chaque soupir, chaque murmure s'était fondu dans le ballet passionné de nos corps, imprégnant l'observatoire de l'écho de notre amour. Alors que le doux matin pointait à l'horizon, nous nous étions lentement séparés, mais nos esprits restaient entrelacés, marqués par cette nuit d'émois et de connexion profonde.

Le lendemain, le monde extérieur nous rappelait à ses devoirs, nous rappelant que nos vies individuelles nécessitaient notre présence. Asu, de son côté, retournerait auprès des filles pour les passer le reste de la semaines à leurs côtés, tandis que de mon côté, je devais m'atteler à des tâches importantes avec Hiroshi et Alda.

Alors que je cherchais des réponses à cette absence de nouvelles, mon esprit s'embrouillait de questions et de spéculations. C'était étrange de ne pas avoir reçu de messages de leur part depuis hier, en particulier lorsqu'ils prenaient généralement soin de me contacter quotidiennement. Un sentiment d'inquiétude commençait à s'insinuer en moi, amplifiant mes préoccupations.

N'écartant pas l'éventualité d'une situation délicate, j'avais décidé d'organiser une réunion discrète sur le toit de l'immeuble. C'était l'endroit parfait pour discuter de nos prochaines actions en toute confidentialité, à l'abri des regards indiscrets et des éventuelles oreilles curieuses qui pourraient compromettre nos plans.

— Nous pourrions profiter de plus de nuits et de journées comme celle-ci, murmura-t-elle, son sourire matinal irradiant de chaleur et de promesses, semblable à un lever de soleil.

— Après avoir réalisé mon rêve, je te promets que chaque journée sera comme celle-ci, avais-je assuré, ma main droite se posant avec détermination sur ma cuisse alors que je dirigeais la voiture vers MerryMourn.

— Les filles seront sûrement impressionnées d'apprendre que j'ai à mes côtés un fiancé si romantique, si gentil, et si bien bâti pour les affaires amoureuses, dit-elle en riant de bon cœur, comme pour me taquiner.

— Attends une seconde ! Tu ne vas quand même pas évoquer ce que nous avons partagé dans l'intimité de la nuit dernière ? Avais-je crié, l'incrédulité et la gêne se lisant sur mon visage, horrifié à l'idée qu'elle puisse partager ces détails avec les autres.

— Mais non ! Je ne vais pas leur parler de cela, enfin peut-être que si, mais je ne vais pas leur raconter chaque détail, je serais terriblement gênée de le faire devant elles, rétorqua-t-elle en riant ouvertement, se moquant de moi avec malice.

Un instant, une vague de panique s'était emparée de moi à l'idée de ce qu'elle pourrait révéler aux autres filles. Habituellement, je me fichais éperdument de ce que les autres pensaient de moi, mais là... c'était tout à fait différent. C'était tellement personnel, tellement intime. L'idée de les regarder dans les yeux après qu'elles aient appris les détails de notre intimité m'était insupportable. Bien sûr, tous les couples partageaient des moments comme ceux que nous avions partagés cette nuit-là, mais le fait que quelqu'un d'autre puisse savoir exactement ce que je faisais avec Asu m'irriterait au plus haut point.

— Tu es toujours aussi timide dès qu'on aborde le sujet du sexe, et pourtant, dans l'intimité, tu te transformes en un amant si audacieux, me murmurant des mots si coquins à l'oreille... Tu sais que tu éveilles en moi l'envie de revivre ces moments, évoqua-t-elle d'une voix sensuelle, la chaleur de sa paume se posant avec précaution sur mon entrejambe, prête à m'offrir un plaisir délicieux et enivrant, sa gorge se gonflant légèrement d'une promesse douce et intime.

— Arrête ! Arrête, je conduis s'il te plaît, pas ici !! Avais-je crié à nouveau, sentant l'embarras m'envahir alors que ses avances provoquaient une réaction évidente de mon corps, mon membre prenant de l'ampleur, même à travers le tissu de mon pantalon.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant