Chapitre 21 : Le départ

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Une demi-heure s'était écouler depuis le retour d'Isaiah avec les courses, et nous entamâmes le processus de faire nos valises et de nettoyer le chalet, redoutant les éventuelles réprimandes du propriétaire. Il était impératif de quitter les lieux avant midi, selon l'appel soudain d'Asu du propriétaire, car de nouveaux occupants étaient sur le point d'arriver. Bien qu'il était dix heures, le temps nous était compté, mais nous étions confrontés à un obstacle de taille : Seyla, obstinément résolue à ne pas quitter son lit.

L'urgence se mêlait à l'absurdité de la situation, car nous nous retrouvions à essayer de motiver Seyla, toujours plongée dans le sommeil, à affronter la réalité imminente du départ. Dans cette course contre la montre, les rires et les discussions animées cédaient la place à un dilemme amusant mais pressant. Le chalet, témoin de nos rires et de nos défis, devenait le théâtre de cette dernière épreuve matinale, une conclusion inattendue à notre séjour.

— Lève-toi Seyla !! On doit partir et on doit remettre la chambre dans l'ordre ! Cria Asu, tentant d'éveiller la belle au bois dormant d'un ton enjoué.

— Hmmm !!! Ne veux pas... bien ici... marmonna-t-elle à moitié éveillée, exprimant sa réticence à quitter le confort du sommeil.

Une quinzaine de minutes s'étaient écoulées depuis que Asu s'acharnait à tirer Seyla de son lit, mais tous ses efforts semblaient vains. Isaiah et moi, dans notre chambre, nous affairions paisiblement à ranger nos valises respectives, observant la scène sans intervenir, respectant la décision d'Asu de gérer seule ce dilemme.

Bien que nous ayons offert notre aide, Asu avait insisté pour que nous nous concentrions d'abord sur nos bagages. Le dilemme persistait, et malgré la détermination apparente d'Asu, la situation n'avait pas évolué d'un pouce en quinze minutes. L'atmosphère dans le chalet oscillait entre le calme relatif de notre activité et l'absurdité de la scène qui se jouait dans la chambre de Seyla. Une conclusion inattendue à notre séjour s'annonçait, car même les meilleures aventures ont leurs moments de comédie.

— Tu es sûr que tu ne veux pas d'aide ? On a fini de faire nos valises depuis un bail, demanda Isaiah en entrant dans la chambre des filles, offrant son assistance avec une pointe de prévenance.

— Haa... je te laisse la relève, je suis lessivée, abandonna-t-elle, s'étalant sur son lit avec un soupir de fatigue.

— Tu es trop tendre, Asu ! C'est pour ça que tu n'arriveras à rien. Observe et prends des notes, conseilla-t-il, soulignant la nécessité d'une approche plus observatrice et réfléchie.

Isaiah, avec une assurance palpable, s'avançait vers le lit de Seyla, ses doigts émettant des craquements énergiques alors qu'il les tordait avec un air de préparation pour quelque chose d'extraordinaire. Se baissant à son niveau, Isaiah avait glisser délicatement ses mains sous les aisselles de Seyla, déclenchant une série de chatouilles habilement exécutées. Les rires éclataient, chassant le sommeil profond qui enveloppait Seyla. Les échos de la scène résonnaient à travers le chalet, combinant les éclats de rire contagieux avec le calme du rangement des bagages dans les autres pièces.

— Hahaha, arrête, je t'en supplie ! Hahaha, Isaiah, je vais te tuer, arrête ! Hahahaha... éclata-t-elle de rire, l'implorant tout en étant prise dans un moment de franche hilarité.

— Je n'y avais pas pensé, admit Seyla, épatée par la performance d'Isaiah, révélant une surprise sincère devant ses talents.

— Personnellement, je l'aurais balancé de son lit, mais cette technique marche aussi, avais-je exprimé, dévoilant ma propre approche humoristique face à la situation.

— Aaaah... pourquoi m'avoir réveillée sérieux... pesta-t-elle, les mains sur le visage, manifestant son mécontentement d'avoir été tirée du sommeil.

Je suis FatiguéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant