OS foot CH

Pedri x Gavi: "Je veux pas rentrer."

Hello hello!! Bonne année tout le monde!!!

Alors, ce chapitre est court, je sais et je m'en excuse. Mais franchement j'avais pas vraiment d'autre idée pour faire la suite du précédent. Et j'avais vraiment envie d'écrire la dessus parce que...

J'ai déménagé en Thaïlande!!! Alors je sais que tout le monde s'en fou mais moi c'est un énorme changement dans ma vie et j'avais envie de le mettre dans ce chapitre. Alors voilà un mélange entre ma nouvelle vie et la suite qu'on m'a demandé.

J'espère que ce chapitre vous plaira comme le dernier et à bientôt!!

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Pdv Gavi:

C'est les vacances, enfin. Je pense qu'on en avait tous besoin. Même si Pedri en avait surement plus besoin que les autres. Alors tous les deux on a décidé de partir seuls en Thaïlande, histoire d'être au calme et aussi de se retrouver, sans être sans cesse entourés de monde.

On a loué une petite maison en bord de plage afin d'être surs de ne pas être dérangés. Ça fait déjà deux semaines qu'on est là et franchement, ça nous a fait beaucoup de bien. J'ai enfin l'impression d'avoir retrouvé l'homme que j'aime.

En effet, depuis maintenant trois mois, Pedri n'a pas touché à une goute d'alcool. Et je suis extrêmement fier de lui pour ça. Mais il faut avouer que ce n'est pas simple.

Il a psychologiquement beaucoup de peine à tenir le coup. Parce que, comme il le craignait, il n'y a plus un seul moment dans la journée où il arrive à oublier toute cette pression qui lui est insupportable. Avant il l'oubliait quelques heures par jour grâce à l'alcool mais maintenant il doit faire face à sa conscience à longueur de journée. Il dort peu, il parle peu, il sourit peu.

Alors évidemment, je suis toujours là pour lui. Et heureusement, car je sais que je le soulage déjà beaucoup. Mais ça n'est largement pas suffisant. C'est pourquoi on est venus se ressourcer ici. Et ça lui a fait le plus grand bien.

Je le vois à nouveau vivre depuis quelques jours. Il rit, il s'émerveille de ce qu'il voit, il profite à fond de tous les petits plaisir. Et j'ai aussi enfin retrouvé un amant, romantique, attentionné, et aussi un amant au lit. Et je dois admettre que tout ça m'avait manqué.

J'espère honnêtement que tous ces soudains progrès restent quand on rentrera et qu'il ne retombera pas dans cette pseudo dépression dans laquelle il est enfermé à la maison. Parce que la bulle dans laquelle nous sommes actuellement est juste magique et je ne veux en ressortir.

Mais malheureusement cette bulle risque de vite s'arrêter. En effet, on rentre en Espagne demain. Ça va être le retour à la popularité et aux obligations. Il va de nouveau falloir se cacher pour sortir si on ne veut pas se faire arrêter dans tous les sens par des fans intrusifs, il va de nouveau falloir rester discret sur notre relation, il va de nouveau falloir faire semblant d'être bien. Alors qu'ici, on ne fait pas semblant, on est réellement bien.

Les gens sont adorables, serviables. Ils ne sont pas intrusifs, ils sont même trop timides des fois. Tout est plus simple ici: si on veut manger on va au petit resto de rue sur la plage, si on veut bouger on prend un taxi ou on loue un scooter et on se laisse aller dans le trafic. On fait ce qu'on veut de nos journées, on mange ce qu'on veut quand on veut, on va où on veut. On vit comme des gens normaux quoi. Et ça fait du bien.

Là on est posés sur un transat deux places sur la plage. On est seuls. Il a sa tête posée sur mon torse et je lui caresse les cheveux. Personne ne parle, on profite juste du bruit des vagues. Quand soudain, je sens une larme atterrir sur mon torse.

Je sais qu'il est émotionnellement fragile ces temps mais il ne pleure quand même pas pour rien. Donc forcément ça me surprend et je m'inquiète.

Gavi: Ça va Amor? Qu'est-ce qu'il y a?

Il essuie ses yeux sans se relever et en continuant de fixer la mer.

Pedri: Je veux pas rentrer.

Gavi: Moi non plus mais on a pas le choix.

Pedri: Je veux pas revoir du monde, je veux pas revoir ma famille, je veux pas revoir l'équipe, je veux pas revoir ces villes européennes, je veux pas retourner dans cette vie triste, je veux pas refaire des interviews, je veux pas devoir parler, je veux pas rejouer au foot.

Cette dernière phrase est honnêtement choquante. On parle quand même de sa passion, de ce pourquoi il s'est battu toute sa vie, de se qu'il le rendait le plus heureux fut un temps.

Gavi: Attends attends, tu veux tout arrêter?

Pedri: Définitivement peut-être pas mais j'ai besoin d'une pause plus longue que deux semaines. Et je me suis pas senti aussi bien que pendant ces deux semaines avec toi depuis des années. Et je suis pas prêt au retour à la réalité.

Gavi: Je comprends bien Amor mais il faut qu'on rentre. Je sais que ça va être dur mais on doit rentrer. Tu peux peut-être t'arranger pour pas reprendre tout de suite. Mais moi je dois absolument reprendre avec les autres, on peut pas arrêter à deux. Tu comprends?

Pedri: Oui, je sais tout ça. Mais je pense vraiment pas être émotionnellement capable de reprendre normalement là.

Gavi: On va y aller doucement, on va demander à ce que tu fasse une plus longue pause mais rentrer, on doit rentrer.

Pedri: Je sais, désolé de gâcher cette dernière soirée.

Gavi: Mais non, tu gâches rien du tout. C'est normal de penser tout ça. Essaie de profiter quand même d'accord.

Pedri: Ouais, merci Amor. Heureusement que t'es là.

Il redresse la tête et m'embrasse. Son baiser est plein d'amour. C'est doux. On continue un long moment jusqu'à qu'il se redresse entièrement, sans lâcher mes lèvres. Il se met a genou au dessus de moi et amplifie son baiser. Moi je le suit, posant mes mains sur ses hanches.

J'échange nos positions d'un mouvement et me retrouve à présent au dessus de lui, toujours sans lâcher sa bouche. Notre baiser reste toujours aussi doux bien que les intentions derrières ont changées.

J'aime cet homme et je vais faire le nécessaire pour qu'il retrouver sa joie de vivre et la haine qui l'habitait. Ça sera dur, ça l'est déjà depuis un moment. Mais il y arrivera, on y arrivera. Mais avant ca, on va profiter à fond de cette dernière soirée qui nous est offerte.