Manuel Ankanji x Nico Elvedi: "C'est ni l'endroit ni le moment!"

273 19 14
                                    

Je suis la seule à qui le foot manque terriblement? :(
A cause de cette sorte de trêve, j'avoue que je n'ai pas vraiment d'inspiration. Alors si vous voulez me faire des commandes c'est avec grand plaisir! Et si j'en ai beaucoup, je pourrai peut-être même poster mercredi. Mais je ne garanti rien! J'attends donc vos commandes en commentaire ;)
Sinon, j'espère que se chapitre vous plaira, dites le moi, ça me fait toujours plaisir. ATTENTION! Tout a été inventé, autant le match que les événements.
Bisous <3
___
Pdv Manuel:

Coup de sifflet final, ça y est. On vient de gagner 2-0 contre Borussia Mönchengladbach. Un but marqué par Jadon et un malheureux auto-goal de Nico.

Je dit malheureux parce que Nico est mon coéquipier en national et un bon ami aux yeux de tous. En réalité, c'est plus profond que ça.

Lui et moi ça fait un an et demi que nous vivons une relation secrète. Enfin, secrète aux yeux du monde et de nos clubs. Il n'y a que nos familles et nos coéquipiers en national qui savent.

On a tenu à les prévenir. On s'entend bien mieux avec eux qu'avec les gars de nos clubs. Déjà, on ne garde pas le même club toute notre carrière, alors qu'une équipe nationale si.

Et puis, dans notre équipe, on est soudés. On est tous là pour les autres, on en laisse jamais un seul. On ferait n'importe quoi pour aider un de nous.

C'est d'ailleurs déjà arrivé. Une fois, Ricardo n'allait pas bien. Il était encore à Milan et il ne se sentait pas bien du tout. Son club ne lui laissait aucune chance et ses coéquipiers étaient vraiment durs avec lui.

Alors on a tous sauté dans un avion et en 12 heures, on s'est retrouvés à 28 chez lui. Ça peut paraître impossible mais on l'a fait. Que se soit depuis l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie, la Suisse ou encore le Portugal, tout le monde a débarqué chez lui. Et oui, c'est ça l'esprit de notre merveilleuse équipe de notre merveilleux pays.

Enfin bref, je m'égare.

Après ce match, tout le monde va saluer l'équipe adverse. On est un peut tous regroupés au même endroit. Roman et moi nous dirigeons vers la bande de suisses, à savoir Nico, Yann, Denis et Breel.

Achraf se dirige aussi vers eux. Je l'aime pas trop lui, dès qu'il peut rabaisser quelqu'un, il le fait. Et sachant l'erreur qu'a fait Nico tout à l'heure, je doute qu'il aille vers lui uniquement pour le félicité.

Mon gardien et moi-même, nous saluons les trois autres. Nico et Achraf étants juste à côté, j'écoute attentivement se qu'il se dit. Mes quatre acolytes font pareil.

On parle un peut mais je n'écoute pas vraiment ce qu'ils se disent. Et j'ai bien fait. Parce qu'au bout de dix secondes à peine, j'entends Achraf être franchement méchant avec mon Nico.

- Alors c'est ça le meilleur passeur de Bundesliga? Une pauvre merde qui n'est pas capable de reconnaître le bon but et qui est assez nulle pour marqué contre son camp?

Mon sang ne fait qu'un tour et je me retourne vers lui. Je suis vraiment en colère! Personne ne parle comme ça de mon copain!

- Retire ce que tu viens de dire!

- Et pourquoi je le ferais? J'ai pas raison peut-être.

Et il continue en plus! Alors la, il sait pas sur qui il est tombé!

Je l'attrape par le col et le soulève légèrement du sol avant de prendre une voix encore plus menaçante qu'avant et de prendre soin d'articuler chacun de mes mots:

- Retire immédiatement ce que tu viens de dire.

- Manu, arrête! C'est ni l'endroit ni le moment.

Je sais que Nico est contre la violence. Mais même si je l'aime, je n'arrêterai pas tant que ce connard ne s'excusera pas!

- Joli! S'attaquer à son propre coéquipier! T'as vraiment pas de race Akanji.

Bon, moi je m'en fout de ce qu'il vient de dire, ça ne m'atteint pas le moins du monde. Mais apparement ça n'a pas plus à mes amis.

Ils arrivent tous les cinq pour m'aider! Même Nico.

- Manu lâche le!

J'entends Marco arriver. Lui aussi c'est un de mes meilleurs amis. Mais non.

- Non, je le lâcherai pas tant qu'il ne se sera pas excuser envers Nico.

- Et envers Manu, sinon c'est moi qui lui porte sa gueule!

Bon, ça c'est Breel. Impulsif comme il est et vengeur comme je suis, ce petit connard n'est pas prêt de s'en sortir comme ça.

Je voit que tous les autres joueurs se sont attroupés autour de nous. Les jaunes et noirs derrière Achraf et les verts et blancs derrière moi. Je suis le seul de mon équipe avec Roman à être du mauvais côté. Mais je m'en fout.

Une fois que mari est juste à côté de moi, il me redemande de lâcher le marocain. Mais je lui répète que je ne le lâcherai pas sans ses excuses.

- Bon il a dit quoi pour que tu fasse ça?

Enfin il pose la question. Il me connaît, il sait que je ne m'énerve pas pour rien.

- Ce connard a insulté Nico!

- Et Manu!

Décidément, mes suisses sont décidés à me défendre! Cette fois c'est Roman qui a parlé.

- Bon Manu lâche le.

Je finis par céder face à l'insistance de mon capitaine, qui reprends la parole:

- Achraf, je peux savoir ce qu'il t'a pris?

- Bah c'est vrai non? Ce Elvedi c'est une pauvre merde et Akanji il a pas de race à s'attaque à son propre coéquipier.

Je suis l'un des meilleurs amis de Marco, et il s'entend plutôt bien avec mon copain. Donc je peux voir sur son visage que ce que vient de dire Achraf l'a énervé.

- Au vestiaire, dépêche toi!

Le ton est sec. Achraf fait mine d'être choqué. Mais quel batard ce mec!

- Mais, pour-

- AU VESTIAIRE EN VITESSE!

Il fini par obéir à son capitaine et s'en va. Marco se retourne vers tous les gens qui se sont attroupés autour de nous.

- Il n'y a plus rien à voir! Du balai!

Ok, il est vraiment énervé. Il ne reste que lui, moi et mes cinq amis. Marco se retourne vers nous.

- Je suis désolé les gars. Mais vous inquiétez pas, je vais ce qu'il faut pour qu'il retienne la leçon.

- Merci Marco.

Je m'avance vers lui, j'ai quelque chose à lui proposer.

- Ce soir on comptait faire une soirée entre suisses chez moi puisqu'il sont là. Ça te dit de venir?

- C'est gentil mais je voudrais pas vous déranger.

- Marco, tu gênes pas.

- Merci Nico. Vous êtes sur que je peux?

- Oui!

On est six à avoir répondu en même temps. Donc je pense que la il a compris qu'il pouvait venir.

- Merci les gars, ça me fait plaisir.

- Mais c'est normal. Après tout, t'es notre ami.

OS foot CHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant