Jonas Omlin x Remo Freuler: "inconscient 1"

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Pdv Jonas:

Aujourd'hui, on joue contre le Costa-Rica, et c'est moi le gardien.  De toute façon, on est qualifiés pour les huitièmes. On jouera sûrement contre une équipe offensive, en huitièmes, alors que les costaricains, eux, sont plus dans la défense. Donc pour que Yann se repose, c'est moi qui prend sa place. J'avoue que ça me stress un peu mais je sais que j'ai les compétences nécessaire face à une équipe comme celle ci.

Remo, qui est mon petit-ami désormais, rentrera environ quinze minutes avant la fin. C'est notre premier match de coupe du monde, pour moi comme pour lui. Alors on se prépare afin d'être près.

Quelques heures plus tard

Ça y est, c'est le coup d'envoi. C'est parti pour 90 minutes de jeu.

A la 83eme minute

Remo rentre. Il est normalement milieu de terrain mais notre coach a décidé de le mettre en défense. Je trouve ça stupide, mais je lui fais confiance. En s'approchant de son poste, il me regarde et me fait un clin d'œil. Je lui sourit en retour.

Quelques minutes se passent. Pour le moment on gagne 1-0. Jai bien rattraper les quelques rares occasions des sud-américains donc je suis fier de moi. C'est Fabian qui a scoré.

Cela fait maintenant cinq minutes que mon homme est la. On a réussis à avoir le ballon alors tout le monde monte vers les buts adverses. Sauf que je pense que mon équipe sous-estime trop nos adversaires, au point que même les défenseurs sont monter en attaque. Il ne reste que Ricardo et Remo pour protéger mes cages.

Soudain, Granit manque une passe et un costaricain bien placé la rattrape. Personne n'a eu le temps de le rattraper. Il a presque la voie libre pour mes buts. Alors Ricardo fonce sur lui mais il se fait dribbler.

Remo réagit et commence à courir vers l'adversaire. Quand soudain, le costaricain pousse mon homme, lui faisant un croche pied en même temps. Remo tombe violemment au sol. L'arbitre siffle faute tandis que Ricardo, Michael, l'agresseur et l'arbitre cours vers lui pour s'assurer qu'il aie bien. Je me dirige doucement vers lui, voyant qu'il n'est pas encore lever.

Mais quand j'ai vu que non seulement il était encore au sol mais qu'en plus il ne bougeait plus, je commence à être apeurer et à sprinter le plus vite possible vers mon amant. Mes coéquipiers suisses, étant au courant pour nous, me laisse la place et je m'agenouille auprès de mon petit-ami. Je lui prend la main, je veux qu'il sente tout mon amour.

Moi: Bébé! Bébé répond s'il te plaît!!

Mais rien. Il a les yeux fermés et semble inconscient. Les médecins arrivent et nous disent rapidement qu'il était tombé dans le coma. Les larmes me montent aux yeux.
Ils l'évacuent pour l'emmener aux urgences. Je fonce vers Petkovic pour lui demander si je pouvais aller avec lui, mais il dit que je devais finir les quatre minutes restantes. Je retient mes larmes tant bien que mal parce que même si je suis effondrer en moi, le monde n'est pas au courant pour nous et je n'en ai pas envie. Je me dirige vers mes buts, tête baissée. Je sent que les prochaines minutes vont être insoutenables pour moi.

Putain mais sérieux! Trois minutes de temps supplémentaire! Trois minutes de plus loin de celui que j'aime, qui est actuellement en danger de mort! J'ai envie de tout envoyer boulé! Ricardo le remarque et tente de me calmer tant bien que mal. Mais en vain!

Une fois les trois minutes finies, je ne reste pas une seconde de plus sur le terrain. Je devrai rester avec les autres et fêter notre victoire mais je n'en ai rien à faire! On a peut-être gagner mais moi, j'ai tout perdu durant ce match!

Je ne dis même pas où je vais à qui que ce soit, je ne me change meme pas, d'ailleurs je vais directement au parking sans passer par les vestiaires pour prendre mes affaires. Je sais que Ricardo les prendra, c'est mon meilleur ami, il comprendra.

J'appelle un taxi, lui disant qu'il avait meilleur temps d'être là dans les minutes qui suivent pour m'emmener aux urgence. Et je pense qu'il a compris puisque à peine trois minutes plus tard, il était la. L'hôpital n'est pas loin du stade donc en dix minutes on y est. Mais pour moi c'était trop long.

Je fonce à l'accueil, en disant qu'il faut absolument que je vois mon copain. Mais cette cruche de secrétaire tient vraiment à ce que je lui dise qui je suis, pour qui je suis la, ect. Ça me prends au moins cinq minute. Et quand cette imbéciles me dit en fin ou est sa chambre, je part en courant, sans prendre la peine de lui dire au revoir.

Je cours, je cours, je cours sans m'arrêter jusqu'à sa chambre. En y arrivant, je me calme, ne voulant pas brusquer mon homme. En entrant, je vois la pire image de ma vie: mon amour inconscient, branché à des dizaines de machines.
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Désormais j'essayerai de poster tous les dimanches et peut-être les mercredi.

OS foot CHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant