Hugo Lloris x Yann Sommer: "Tu as été incroyable!"

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Pdv Yann:

15 juillet 2018, jour de la finale de la coupe de monde 2018. C'est un match France-Croatie. Habituellement, Hugo et moi nous soutenons mutuellement dans les vestiaires, c'est-à-dire que quand l'un joue, l'autre va avec lui dans les vestiaires et reste avec lui jusqu'au départ du match.

Mais aujourd'hui je ne peux pas. J'ai demander à Didier, avec qui j'ai une grande amitié, mais il a refuser me disant que ces joueurs et surtout Hugo doivent se concentrer, ce que je peux comprendre. Mais il m'a quand même laisser aller sur le banc, à ma place habituelle, derrière tout le staff.

Je viens de m'assoir et je regarde le terrain. Je stresse énormément pour Hugo et tous ces coéquipiers. Ce sont tous mes amis et souhaite à tout prix qu'ils gagnent. Ce serai l'accomplissement de tous leurs efforts. J'aurai évidemment préférer gagner avec mon équipe mais je suis tellement fier de Hugo d'en être arriver là que je n'ai aucune rancoeur envers lui.

Enfin les joueurs rentrent sur les terrains. Comme à notre habitude, Hugo me regarde immédiatement. Et quand son hymne retenti, je m'attends à ce qu'il détourné les yeux. Mais non. Il continuer de me fixer tout en chantant la Marseillaise. Je ne m'y attendais pas mais j'en suis très flatté. C'est quand même très symbolique et ça me va droit au cœur. Alors je lui envoie un baiser avec des yeux pleins d'amour.

Une fois que le match est prêt à commencer, tout le monde se mets à sa place. Et quand je Hugo, MON Hugo, se déplacer vers ses cages, ça me rempli de fierté. Savoir que l'homme de ma vie, mon petit ami, mon compagnon depuis deux ans va jouer la finale de coupe du monde me rends plus qu'heureux. L'émotion me submerge même si je ne pleure pas, ce n'est pas dans mon habitude.

Sam, leur attaché de presse en chef, remarque mon émotion et passe un bras autour de mes épaules. Étant mon ami, il veut me soutenir même si il doit continuer son travail.

- T'en fait pas! Ils vont la gagner cette coupe tu verra. Et la tu pourra enfin te jeter dans ses bras en pleurant de joie.

- N'importe quoi! Je me jetterai dans ses bras, oui, mais sans pleurer.

- Mouais Mouais. On verra bien...

Je rigole avant de replonger mon regard sur Hugo. Mon dieu ce qu'il est beau. J'aimerai tellement me jeter à son cou et l'embrasser comme il l'a fait lors de notre premier baiser. Mais je ne peux pas.

C'était durant la coupe d'Europe 2016. On se tournait un peu autour à chaque fois qu'on se voyait et puis il à oser faire le premier pas lors de notre défaite. Alors on s'est mis en couple. Et lorsque que eux on perdu la finale, j'ai dû le ramasser à la petite cuillère pour lui remonter le moral. Il me faisait tellement de peine que j'ai trop peur que ça recommence aujourd'hui. Parce que même si j veux à tout prix qu'ils gagnent, on ne sait jamais. En 2016 aussi ils avaient prévu de gagner...

L'arbitre siffle, c'est le coup d'envoi, le début d'une séance de stress instance durant une heure et demi.

Match+mi-temps

Ça y est, ils ont gagné. Ils l'ont enfin fait tout le staff s'élance sur le terrain pour sauter sur les joueurs pendant que moi je doit discrètement filer dans les vestiaires, étant sûr que Didier ne me refusera pas. Qu'est ce que ça me soule de devoir nous cacher. Moi aussi j'aimerai sauter sur Hugo, lui dire que je suis fier de lui et que je l'aime pour finir par l'embrasser. Mais non, je ne peux pas parce que je vis dans un pays merveilleux mais avec des gens anti-francais.(j'en fait un tout petit peu parti, ça dépend le contexte)

Avant de rentrer dans l'enceinte je me planque a un endroit où on ne peut pas me voir mais moi j'arrive à voir la scène qui est disposée. Et c'est Hugo qui soulève la coupe. En voyant cette image mon cœur rate un battement et mon corps se rempli de frissons. Que j'aime cette homme, c'est presque grave. Je veux passer le reste de ma vie à ses côtés, peu importe les sacrifices à faire.

Après avoir passer des minutes semblables à des heures seul comme un con dans leur vestiaires, les bleus arrivent enfin, chantant comme jamais. Même Hugo chante, scène rarissime. Dès qu'il me voit, il arrête immédiatement de chanter avant de courir vers moi et me sauter dessus. On s'embrasse fougueusement et énergiquement. Puis ils recommence à danser et sauter, m'entraînant avec lui.

Quelques heures plus tard

Il est quatre heure du matin et on rentre à peine de boîte. J'ai bien évidement eu l'autorisation de rester avec Hugo ce soir. Aucun de nous deux a bu avec excès, bien que nous ayons bu quelques verres. On se change rapidement et se couche tranquillement sur le lit.

- Je suis si heureux.

- Et moi je suis si fier de toi! Tu a été incroyable mon amour. Je suis très fier de toi.

-Merci mon amour. Mais tu sais, c'est grâce à toi. J'ai penser à toi tout le long et tu me donnait la motivation de ne pas abandonner. Je t'aime Yann.

- Tu sais... J'avais penser à une petite récompense.

Mon ton à changer de sens, optant pour quelque chose de beaucoup plus sensuel. Il fait de même d'ailleurs.

- Ah oui? Comme quoi par exemple?

- Bah même si c'est très tard, je ne suis pas fatigué du tout...

- Va falloir que tu me montre parce que je comprends pas.

Je sais très bien qu'il a compris mais j'aime rentrer dans son jeu.

- Je vais te montrer t'inquiète pas...

Et c'est parti pour une nuit de folie, ou du moins ce qu'il en reste.

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