Antoine Griezmann x Hugo Lloris: " Merci d'être venu jusqu'ici."

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Pdv Antoine:

Je suis devant ma télé, seul dans ma villa, entrain de regarder le match Brighton -Tottenham. Enfin, le match n'a pas commencé encore mais ça va être le cas d'ici quelques minutes.

J'espère vraiment qu'ils vont gagner parce qu'en ce moment c'est, comment dire, c'est compliqué côté Londoniens. Ils sont dans une très mauvaise phase et ça me fait chier pour Hugo. Il mérite mieux qu'un milieu voir bas de tableau. Et la défaite 2-7 à la maison de l'autre jour n'a pas aidé.

Avec Hugo, c'est toujours le grand amour. Depuis maintenant deux ans et demi, notre relation est toujours géniale. Malgré la distance, on se voit le plus souvent possible et quand ce n'est pas possible on s'appelle. Chacun a une confiance absolu en l'autre et c'est ce qui fait que ça marche encore avec tous ces kilomètres qui nous séparent.

Ça y est, le match commence. J'ai toujours l'espoir que Tottenham va gagner ce match, sachant qu'ils en sont parfaitement capables. Le coup d'envoi est donner et je me met à fond dans le match.

Brighton attaque et tire. Le tir est droit sur Hugo. Il va l'arrêter, j'en suis sûr.

Mais ce n'est pas du tout ce que j'avais prévu qui se passe. Hugo n'arrête pas la balle et tombe très mal sur son bras gauche. Immédiatement il se met à hurler de douleur. Je me lève de mon canapé les mains sur la bouche, paniqué.

Il ne se relève pas et continue de hurler. Les médecins arrivent immédiatement pour s'occuper de lui. Après six minutes de soins sur place, ils l'évacuent par civière. Moi je n'ai pas bougé, incapable. Quand Hugo disparaît dans le tunnel et que le match reprend, je reprends mes esprits et me rassois sur mon canapé.

Quand je me rends vraiment compte de la situation, les larmes me montent aux yeux. L'amour de ma vie est blessé à des centaines de kilomètres de moi et je ne peux rien y faire. Et soudain, une envie me prends.

Je prends un sac de sport et jette quelques affaires dedans. Je prends mon passeport, ma carte de crédit, mon téléphone et mes clés et je pars. Se soir, je vais à Londres. Je vais me faire défoncer par mon entraîneur mais tant pis, Hugo est plus important.

J'appelle un taxi ainsi que l'agence de jet dans laquelle je suis client. Je réserve un jet sur le champ. J'ai a peine le temps de poser ma tête sur la fenêtre que quelqu'un m'appelle. C'est Paul, mon meilleur ami.

- Allo?

- Allo chaton?

- Ouais...

- Ça va?

- Pas trop...

- J'imagine. J'ai vécu la même l'autre jour. A croire qu'on est maudit.

- Ouais... d'ailleurs comment va Kevin?

- Il va mieux. Son opération s'est bien passée. Mais bon, il jouera plus de l'année quoi.

- Bah j'ai peur que ce soit la même chose pour Hugo...

- T'es où la?

- Dans le taxi.

- Tu va a Londres?

- Ouais... je.. enfin tu...

- Tu veux que je vienne c'est ça? C'est un demi heure d'avion.

- Tu ferais ça?

- Évidemment. Déjà ça reste mon capitaine et mon ami. Et toi tu es mon frère, je suis là pour toi quoi qu'il arrive, n'oublies pas.

- Merci Paulo.

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