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Lucien Favre x Erling Braut Haaland: "On peut pas."

Sachez que, pour une supportrice passionnée du BVB, cette élimination a fait très très mal.
Sinon, ne me demandez pas pourquoi ce ship, même moi je ne sais pas comment l'idée m'est venue. Mais j'espère quand même que ce chapitre vous plaira. Dites le moi en commentaire.
Bisous <3
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Pdv Lucien:

Je rentre dans les vestiaires , agacé. Ce faire éliminer de la sorte, après une victoire au match aller, c'est un pur échec pour moi. C'est inadmissible et j'en veux à tout et tout le monde.

Je sais que c'est la faute à personne en particulier mais là, je suis prêt à crier sur n'importe qui. J'ai vraiment la haine.

Toute l'équipe rentre rapidement étant donné qu'il n'y a pas de supporters à saluer. Une fois qu'ils sont tous assis, je me met à leur hurler dessus.

- Ridicules! Vous avez été ridicules! On peut savoir ce qu'il s'est passé? Parce que la c'est pas des joueurs pros que j'ai vu, c'est des nuls! Onze beaux nuls! Pas un pour rattraper l'autre! Avec ce niveau, je me demande comment vous avez fait pour arriver aux huitièmes de final! On va passer pour quoi maintenant, hein! En tout cas, c'était pas beau à voir!

- Je suis pas d'accord!

Je me retourne brusquement vers la porte d'entrée, ne m'attendant pas du tout à le voir arrivé à un moment pareil. Depuis quand Marco m'interromps?

- Moi je trouve que, même si c'était pas votre meilleur jeu et votre meilleur match, vous vous en êtes pas trop mal sortis. Les parisiens étaient plus forts, certes. Mais vous avez essayé, vous vous êtes biens défendus. Et même si ça n'a pas suffit ce soir, je suis quand même fier de cette équipe.

Tout le monde le regarde, à mi chemin entre les remerciements et la surprise. Mais ce n'est pas du tout ce que je voulais! Moi je voulais qu'ils se rendent compte de leur grave erreur!

- Marco!

- Quoi? Je dis ce que je pense, c'est tout.

- Et alors? C'est moi le coach!

- Et c'est moi le capitaine. Donc j'estime avoir mon mot à dire.

Je soupire, exaspéré. Je sens que ça ne sert à rien d'insister, de toute manière je n'en voit pas l'intérêt.

- Bon, tout le monde se change et va dans le bus, en vitesse.

Ils se dépêchent tous. Mais en voyant Erling, je me rends compte que j'ai deux mots à lui dire...

- Erling!

Il se retourne vers moi, avec un regard d'interrogation.

- Reste dans le vestiaire, j'aurais deux mots à te dire.

Je pense qu'il a compris qu'il va en prendre plein à gueule vu la tête qu'il tire.

Une fois que tout le monde est parti, je le regarde. Il est encore assis sur sa chaise, alors je m'approche de lui.

- Je peux savoir ce qu'il t'est arrivé? Ça fait un mois que tu réalise exploit sur exploit et la rien! Si il y a bien un soir où il fallait marquer, c'est aujourd'hui. En tout cas j'espère que t'es fier de toi parce qu'à cause de toi, notre saison en Champions elle est finie.

- Tu peux pas dire ça.

Il me regarde droit dans les yeux, sans être intimidé. Mais alors vraiment pas intimidé du tout. Décidément, le caractère de ce jeune continuera de m'étonner.

C'est moi qui le regarde en incompréhension. C'est pas normal, ça devrait être l'inverse normal.

- C'est pas de ma faute si on a perdu. On est absolument tous coupables, tu ne peux pas blâmer que moi.